Xavier Giannoli, superstar ? Rien à battre !

Xavier Giannoli est un réalisateur très talentueux. À tel point qu’on aimerait vraiment qu’il soit belge pour pouvoir en parler davantage. Son dernier né, Superstar (coproduction belge signée Scope Pictures, avec Cécile de France), ne changera pas notre opinion. Dans un registre très différent de A l’Origine, le réalisateur revient ici sur la mécanique de la popularité et s’interroge sur le sens de la célébrité et le traitement qu’en font les médias (lire ICI).

Une démarche qui demande plus d’explications que le réalisateur a bien volontiers récemment livrées à la presse francophone. Une interview bourrée de réponses lumineuses et d’une folle intelligence. Un plaisir rare !

 

 

Comment est né ce film ?

 

En 2005, j’ai lu dans un journal le très court résumé d’un roman qui s’intitulait L’idole, écrit par Serge Joncour et publié chez Flammarion : l’histoire d’un homme qui, du jour au lendemain, devient célèbre sans savoir pourquoi… Je l’ai lu un peu comme un fait-divers qui m’a troublé, mais j’ai très vite eu l’intuition que le livre serait pour moi un point de départ. J’ai rencontré l’auteur, avec qui je me suis très bien entendu, et il m’a encouragé à me sentir libre de m’approprier cette idée, ce que j’ai fait avec l’aide précieuse de ma complice Marcia Romano. Nous avons donc imaginé une autre histoire, des personnages, des scènes, un ton et surtout une énergie cinématographique. En 2009, nous achetons les droits du roman et notre travail d’écriture peut commencer.

 

 

Quelle a été votre première intuition pour développer cette idée ?

 

J’ai pensé à un homme poursuivi par une situation à la fois absurde et bien réelle, comme chez Hitchcock ou Kafka. Un anonyme qui se retrouve dépossédé de lui-même par une aventure qui le dépasse. Je retrouvais aussi un peu de ce qui m’avait séduit dans le fait- divers qui a librement inspiré à l’Origine : cet homme qui va se découvrir parce qu’on l’a pris pour quelqu’un d’autre. Je ne sais pas pourquoi, mais je me retrouve très souvent à travailler sur ces thèmes du malentendu, de l’imposture ou de l’illusion. Je suis attiré par ce précipice entre la vérité humaine et le malentendu social, parce que je sens que nos vies s’évaluent dans cette tension, au-dessus du vide.

 

 

Le thème de la célébrité vous intéressait-il ?

 

Il m’intéresse comme signe d’un état du monde, c’est tout. Je trouve ringardes et démodées les histoires de gens obsédés par la célébrité. J’ai d’ailleurs raconté exactement le contraire, car Martin ne veut surtout pas être célèbre et que c’est justement ce refus qui va faire de lui une icône contemporaine. La célébrité embraye simplement sur des questions plus vastes. C’est surtout ce qui fait « événement » qui m’intéresse. On aime, on lynche, on célèbre, on oublie, on discute, on interrompt, on explique et on ignore dans des débats où on finit parfois par se demander si le débat n’est pas le vrai sujet du débat.

Le personnage de Louis-Do finit même par dire à Cécile : « C’est toi qui a tout inventé à force de vouloir donner du sens. » Même l’intelligence finit par être prise au piège de cette culture de l’événement. On n’est jamais plus un acteur du spectacle que quand on le critique. C’est une vrille sans fin. Martin n’est pas poursuivi dans la rue parce qu’il est célèbre, mais célèbre parce qu’il est poursuivi dans la rue. De la même façon, avant on pouvait se retrouver accusé d’être coupable, mais désormais on est d’abord coupable d’être accusé. Alors, bien au-delà de la simple célébrité, c’est la question du « sens » dans le monde d’aujourd’hui que j’ai aussi voulu poser. Martin et Fleur essayent simplement de protéger leur dignité dans ce chaos qui va les obliger à aller au bout d’eux-mêmes.

 

 

Et comment avez-vous abordé la situation ?

 

Avec Marcia, nous nous sommes donc demandé comment avoir un regard à la fois moderne et anticonformiste sur tout cela. Et ce qui nous a paru amusant, notre axe, c’est que pour la première fois un brave type va refuser cette célébrité et sa vulgarité, son imposture et son hystérie événementielle. Et c’est justement parce qu’il refuse cette vulgarité qu’il va avoir du succès et devenir encore plus célèbre. Comme Bartelby chez Melville, il dit : « J’aimerais mieux pas. » et on lui répond : «C’est pour cela qu’on vous aime », comme dans la scène du supermarché. Cette situation du refus impossible est au fond très angoissante. On n’a même plus cette liberté fondamentale de rester « en dehors » du système. On s’y perd en croyant le fuir. On pense à « l’absurde »…Martin se réveille transformé en célébrité comme Grégoire Samsa en insecte dans La Métamorphose. Cette mystérieuse mutation et ses conséquences sociales s’ouvrent sur un vertige existentiel et une peur fondamentale : qu’est-ce que le monde a fait de moi et que puis-je faire de lui ? Il y a l’ombre d’une angoisse aveugle et sans doute paranoïaque, la peur des autres et de soi-même. La peur du gouffre où résonne un rire absurde, sans cela ce ne serait pas drôle. Oui, je trouve le monde dans lequel on vit très angoissant alors j’essaye d’en rire. Les rapports humains ne m’ont jamais paru si incohérents et violents, sacrifiés à des trahisons, des mensonges et des arrangements avec des valeurs humaines auxquelles je suis attaché avec l’enthousiasme d’un ancien scout.

 

 

Pourquoi ce titre « Superstar » ?

 

C’est le titre d’une chanson des Carpenters que j’aime beaucoup, reprise par Sonic Youth. Mais dans la chanson, il s’agissait d’un amour fou pour une vraie star. Justement. Aujourd’hui, on nous vend n’importe quel inconnu, simple vedette ou égérie publicitaire comme une « superstar ». La « star » a été comme vidée de sa substance magique, de son aura d’un talent singulier. Elle est devenue comme une marque de luxe qui ne proposerait plus que des produits bas de gamme, une mélodie qu’on abîme avec des paroles gênantes.

En fait, on spécule sur ces célébrités ou ces événements comme sur certaines valeurs à la bourse. Il était prévisible que cette logique du « tout événement » devienne aussi folle que celle de la finance, car ils sont au fond le même but : le profit, la part de marché. Il n’est pas démodé de dire que le capitalisme est en train de soumettre toutes nos valeurs à ses intérêts. C’est une dynamique humainement régressive qui nous livre à des pulsions que les publicitaires et les médias savent très bien hystériser. C’est la lutte de tout le monde contre tout le monde, le règne de l’irrationnel et de l’aléatoire où on ne sait plus qui décide de quoi. J’ai voulu que cette panique traverse le film, le mette sous tension. C’est une force noire et inquiétante, un trou noir idéologique qui s’enroule sur lui-même un peu comme un vortex caché au fond de mon histoire et qui aspire tous mes personnages. Vers quoi ? Peut-être vers un tweet et c’est tout.

 

Une « Superstar » est aussi une « Idole », avec tout ce que cela suppose de «sacré ».

Quand j’écrivais mon court métrage L’Interview où un jeune journaliste voulait rencontrer Ava Gardner, j’avais lu l’essai d’Edgar Morin, Les Stars, où on comprend qu’une civilisation en dit beaucoup sur elle-même en désignant ses icônes. Dans mon film, un homme « banal » sans talent particulier est élu, choisi. On va l’aimer puis le haïr, l’aduler puis le brûler comme une idole, un messie ou un« bouc émissaire ». Toutes les sociétés humaines ont vécu ce genre de mouvements. C’est une question médiatique et contemporaine, mais aussi anthropologique et primitive. J’ai toujours beaucoup lu sur ces sujets qui me passionnent et qui tous les jours nous crèvent les yeux.

 

Qu’est-ce que cette improbable idole « banale » nous dit de l’état de notre société et de ses valeurs ?

J’essaye de répondre avec les moyens du bord : je ne suis pas un intellectuel, oh non, je suis juste un cinéaste inquiet qui aime avant tout aller au spectacle. Et je n’oublie pas qu’un film, aussi profond soit-il, finira sur un écran plat.

 

 

Vous portez un regard sévère et pourtant le film est souvent très drôle.

 

Avec un génie comique comme Kad, c’était un grand plaisir de travailler une certaine qualité d’humour. Pas une farce facile, mais un humour qui n’humilie pas  les spectateurs. Chaque geste et chaque regard de Kad se jouent sur le fil de la drôlerie et de la fragilité. La densité de son émotion donne une profondeur inespérée au comique de certaines situations pourtant assez cruelles. Pendant le montage, j’étais très impressionné par ses regards, son égarement à la fois drôle et tragique.

 

 

Finalement, contre qui s’exprime votre colère ?

 

Je n’ai pas voulu faire un film à charge contre les médias, Internet ou la foule aveugle. Ce serait idiot et trop optimiste de désigner un responsable. J’ai au contraire voulu montrer comment tout le monde s’entraîne dans cette course folle. Vers où ? Vers quoi ? Vers un centre commercial, c’est la seule chose dont on puisse être sûr… Tous ces décors de supermarchés, de régies télé, de parkings ou d’open space mettent bien sûr en péril l’humanité des personnages. Les espaces sont très souvent éclairés au néon et on a parfois le sentiment que la caméra s’accroche au visage de Kad pour ne pas tomber dans le vide, l’impression qu’elle veut tout accélérer pour ne pas laisser aux personnages un moment de répit. Cette sensation d’emballement est pour moi l’expression d’une autre forme d’oppression sur Martin : la vitesse. J’ai voulu commencer le film à 1000 à l’heure et ne jamais lever le pied.

Nous avons particulièrement travaillé le moment où Kad s’en veut de ne pas s’être révolté. C’est cela qui me met en colère aujourd’hui, cette incapacité grandissante à se révolter, à ne pas se soumettre aux choses comme elles vont. À ce sujet, je suis très heureux de vous annoncer officiellement que Kad va enfin devenir égérie d’un parfum. Mais c’est juste un parfum d’intérieur, je crois. Un truc en spray. Tous les autres étaient déjà pris. Tous.

 

 

La volonté de donner à voir un vrai spectacle est très présente dans vos films.

 

J’ai voulu que ce sentiment d’emballement donne son énergie visuelle au film, comme un animal à la fois digital et primitif se refermant inexorablement autour du cou d’un homme qui veut juste préserver son anonymat, sa pudeur. Je voulais donner à ressentir quelque chose d’électrique, une tension, les déplacements d’une force invisible et menaçante.

J’ai montré beaucoup de références à mon opérateur Christophe Beaucarne. Nous avons voulu que le film soit formellement maîtrisé, implacable, et pourtant travaillé par la violence et l’impatience de cet univers. Je lui ai demandé de faire ressentir la part d’ombre du sujet et donc de proposer une lumière très contrastée, à la fois scintillante et menaçante. C’est un pari fou, mais j’attends tout du cinéma, tant d’un point de vue romanesque que cinématographique. Je me sens donc souvent incomplet et impuissant, et le film est aussi fait de ce tumulte. J’essaye de faire un cinéma direct et physique.  Le sentiment d’impuissance ou le malentendu sont d’ailleurs des expériences beaucoup plus humaines que la réussite, qui a pour moi l’inhumanité des couvertures de magazine ou des remises de prix. Je suis fatigué de cette course au succès et à la reconnaissance, partout, tout le temps. Tout le monde fait sa playlist,  son palmarès, la liste de ses restos préférés ou de ses tweets débiles. C’est crevant.  Comme si on ne pouvait plus exister sans que tout le monde vous regarde et vous  évalue, sur Facebook ou dans la rue. C’est aussi dans ce tourbillon d’impudeur et de narcissisme que l’on jette ce pauvre Martin. On riait tellement en tournant les scènes où il est agressé dans la rue et les supermarchés par des gens qui lui disent : « On est tous comme toi ! »

 

 

 

Le film fonctionne un peu comme un suspens où on a envie de savoir qui se cache derrière cette machination, qui tire les ficelles et pourquoi ?

 

J’ai demandé à mon compositeur une musique ample et tendue de film d’espionnage où on se dit que le personnage traqué va savoir à la fin qui l’a manipulé. Mais, finalement, on découvrira que ce n’est pas une conspiration, c’est juste une misère. J’aime ce suspens qui éclate dans un néant qui pourtant explique tout. Cela me semblait une proposition romanesque et cinématographique vraiment originale, une figure de l’époque. Tout le pari, c’était de finir par faire accepter une situation absurde aussi parce que la folie qui nous entoure la rend au  fond crédible, probable. Sur l’affiche, j’ai voulu un moment écrire « Bientôt une histoire vraie ». Dans notre histoire, il n’y a finalement personne derrière ce qui ressemble à une incroyable machination. Il y a le vide furieux des temps modernes. J’espère que les commentateurs préserveront ce suspens inédit.

 

 

Vous avez écrit ce film 18 mois avant les présidentielles, mais aujourd’hui remplaceriez-vous le mot « banal » par « normal » ?

 

Ce n’est pas exactement la même chose, mais c’est amusant, en effet. J’écris ce que je ressens du monde dans lequel je vis et c’est troublant quand la réalité finit par incarner une supposition scénaristique. J’ai toujours pensé que la fiction nous en disait beaucoup plus sur la réalité du monde que les actualités. Cette idée de l’homme qui devient encore plus célèbre parce qu’on lui dit qu’il est banal était surtout amusante et révélatrice du rapport que nous avons aujourd’hui à toute idée d’élitisme. Martin ne veut pas devenir une icône populiste, mais ce thème traverse bien sûr le film.

Cela dit, à mon avis, le « changement » n’est plus ce que nous décidons, mais ce qui nous arrive. C’est aussi ce que j’essaye de montrer dans mon film : un homme qui ne peut plus décider de ce que sera sa vie.

 

 

Kad s’est-il immédiatement imposé pour incarner cet « homme dans la foule» ?

 

J’ai connu Kad il y a 15 ans. J’étais stagiaire dans un journal et on m’avait demandé de faire un reportage sur le tournage d’une pub où on avait reconstitué une petite scène du débarquement. Dans une barge, il y avait un gros type qui faisait rire tout le monde. Il avait un charisme évident et c’était Kad avec un casque de GI sur la tête. On est devenus amis et, à l’époque, je cherchais un acteur pour un rôle dans mon premier court métrage. Il a accepté et je crois que c’est bien la première fois qu’il s’est retrouvé devant une caméra.

 

Le film était un hommage maladroit à Alphaville de Godard et la seule chose qu’il y a à en retenir, c’est la présence de Kad. On ne s’est depuis jamais quitté et, avec les années, je l’ai vu devenir incroyablement populaire. Et le premier film que je fais avec lui est justement un sujet où la célébrité est un problème. Un peu comme si j’avais voulu être certain que je tournais avec mon ami pour de bonnes raisons, pour ne m’intéresser qu’au comédien que je connais et que je pressens. Il a une présence incroyable et un fascinant pouvoir d’incarnation des choses de la vie. J’avais besoin de cette évidence pour faire croire à la bizarrerie de mon histoire. J’espère lui avoir offert un rôle inédit pour lui et qui sera important dans sa vie. Un rôle à la mesure de ce qu’il est. Je crois qu’il n’a encore montré qu’une petite partie de ce qu’il est capable de faire.

 

 

Son personnage devient très vite émouvant.

 

Parce que c’est un homme que l’on dépossède de lui-même et qui perd le contrôle de son existence. Je crois que beaucoup de gens ressentent cela aujourd’hui : cette peur que votre vie ne vous appartienne plus, perdue dans le cataclysme économique et le néant idéologique. Et Kad a parfaitement trouvé la note, sans complaisance populaire ni pathos facile. Il fait un travail de grand comédien, tout en nuance, en retenue et en humour. Nous avons beaucoup travaillé ce moment où le chaos qui l’entoure se déplace en lui. Il finit par crier et s’accuser d’être responsable de ce qui lui arrive. On le sent perdu, mais il reste digne. C’est cela qui me touche chez son personnage : un homme qui essaye de garder une dignité dans un moment de crise. J’ai voulu qu’il travaille avec des handicapés pour tout de suite suggérer qu’il avait une générosité et une humanité que des tordus vont déchiqueter en meute. Un brave type qui court, poursuivi par cette meute sans savoir pourquoi.

 

 

Et Cécile de France ?

 

Depuis Quand j’étais chanteur, j’attendais de pouvoir retourner avec elle. J’ai écrit ce personnage pour elle, sa « musique » et la pureté de son énergie. La première idée était de la faire parler toute seule, pour montrer son tumulte et sa solitude, comme si elle attendait quelqu’un qui l’écoute ou la fasse vraiment parler d’elle. Et ce sera Martin…

 

Pour construire son personnage, j’ai surtout été aidé par une amie, Cathy Mespoulède, une grande journaliste de télévision. C’est elle qui nous a guidés dans cet univers où nous avons rencontré et parlé avec des dizaines de professionnels. Ce long travail d’enquête a été très précieux pour Cécile et moi. Si nous sommes parfois légèrement satiriques, nous ne sommes jamais caricaturaux et souvent en dessous de la vérité de ce que j’ai observé. Je ne me moque pas plus de ce milieu que des bals populaires dans Quand j’étais chanteur ou du BTP dans à l’Origine. Cathy me dit souvent : « Dis à ceux qui ne te croient pas de venir m’en parler ! » De toute façon, je trouverais trop confortable de n’être que satirique. J’essaye toujours de sauver les personnages en les rendant plus complexes. Il ne suffit pas d’abaisser un homme ou une femme pour les comprendre.

 

 

Elle a un stylisme très particulier.

 

Une silhouette très inspirée de celle de Cathy et de ses cheveux rouges. Mais ce look est d’abord l’expression d’un anticonformisme et d’une liberté que son personnage a abîmés avec les années. Elle s’est vendue à une routine que sa rencontre avec Martin va faire dérailler. J’aime le trouble de cette femme moderne  qui essaye de reprendre possession d’elle-même et Cécile lui a donné beaucoup de vérité et d’énergie. Je crois que nous sommes maintenant très complices et elle sait bien la note que je cherche, cette impression que les personnages en disent toujours moins qu’ils n’en pensent. Son personnage a des choses à dire, mais aussi à taire. J’ai voulu faire le portrait d’une femme qui travaille et que la rencontre avec cet inconnu va bouleverser. Elle se demandera ce qu’elle est devenue, ce que sa vie a fait d’elle. Je ne crois pas qu’elle finira par avoir une histoire d’amour avec Martin.

Je crois simplement qu’il y a un lien d’humanité entre eux, la mélancolie des naufragés d’une tempête. Après un tournage avec Cécile, c’est elle que je vois quand je repense à mon film. Elle m’est précieuse. Son implication est totale et cela se sent dans chaque regard, chaque mouvement. Jamais un lamento pénible ou un humour facile. J’aime son élégance et sa vitalité tumultueuse, le défi de ce qui lui reste de juvénile et pourtant cette ombre de maturité qui densifie sa présence.

 

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