Offline, évènement attendu à Gand

Rudy Vandekerckhove, un ex-détenu assez bizarre, tente de remettre son existence sur les rails après sept années passées derrière les barreaux. Il espère reprendre son ancien boulot de réparateur de machines à laver et se rabibocher avec la famille qu’il a laissée derrière lui à l’époque. Bien qu’il puisse compter pour cela sur l’aide de Denise, coiffeuse pensionnée, et de son ami Rachid, son sombre passé menace de le rattraper à nouveau.

 

Le mardi 16 octobre, Peter Monsaert fêtera sa joyeuse arrivée sur les grands écrans avec la projection en première mondiale de son premier long métrage au 39e Festival du Film de Gand. A Gand, ce film très noir vise bien sûr le titre suprême, mais aussi le Prix Georges Delerue pour la Meilleure Musique. Cette musique made in Belgium est un des grands atouts du film puisque Triggerfinger qui a composé la totalité de la bande originale.

 

 

Après quelques projets au théâtre et dans l’art vidéo, Peter Monsaert fait donc ses grands débuts dans le long métrage avec Offline, Il offre son premier grand rôle flamand à Wim Willaert (photo) qu’on a pu le voir dans la production franco-belge Quand la mer monte, de Yolande Moreau et Gilles Porte.

Le public flamand connaît surtout Wim Willaert pour ses rôles dans des films de Koen Mortier, Ex Drummer et 22 mei. À travers son interprétation de Rudy, l’acteur originaire de Flandre occidentale montre qu’il peut faire passer une touche de légèreté dans de grandes émotions, d’une façon très personnelle. Il faut dire que son rôle est dur et difficile. Beaucoup de charisme était nécessaire pour le mettre en valeur.

 

Autour de lui, de nouveaux talents : Anemone Valcke, révélée par Moscow, Belgium et Oxygène/Adem et Robrecht Vanden Thoren (photo), vu dans Hasta la Vista.

 

Un atout d’Offline est sans nul doute la bande originale, que Triggerfinger a composée pour ce film. La tonalité s’écarte légèrement de ce à quoi nous a accoutumés le groupe belge le plus en vue du moment. Ruben Block et les siens ont enregistré cette B.O. au cours de leur tournée internationale dans un studio mobile. Ils y démontrent une fois encore leur universalité en interprétant, à côté du rock engagé et tonitruant, une série de morceaux classiques et même une plage de ‘big beat’, façon Chemical Brothers.

 

 

En présentant son projet, Peter Monsaert a justifié son choix de Triggerfinger en déclarant que le groupe réunissait dans sa musique les extrêmes qui caractérisaient Rudy Vandekerckhove, son héros : « colère et désolation, doublées de résignation et de mélancolie ».

Ça promet !

 

 

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