Nous vous avons présenté ici l’essentiel des résultats de la 2e session 2014 de la commission de sélection des films de la Fédération Wallonie Bruxelles.
Voici le détail les longs métrages de fiction soutenus lors de cette session.
Aide à l’écriture – 1er collège
Le voleur de Guérin van de Vorst Production : Wrong Men North
Adel, 36 ans, est un petit braqueur multirécidiviste à la voix rauque et au physique de boxeur. Quand il sort de prison après 4 ans d’enfermement, son seul désir est de retrouver son fils de12 ans, Bilal. Leila, la mère de Bilal, s’y oppose, et les espoirs d’Adel s’évanouissent brutalement. Adel décide alors de kidnapper Bilal, et de l’emmener vivre avec lui au Maroc.
Les jupes de ma grand-mère d’Elodie Lelu
Production : Stromboli Pictures
Manon, une adolescente de 17 ans, découvre que pour stimuler sa grand-mère atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle doit rejouer les personnages de son passé. Intriguée par l’histoire de sa famille, Manon tente de faire entrer tous ses proches dans un jeu de rôles collectif et délirant, où des situations aussi bien comiques que tragiques lui permettent de découvrir ses véritables origines.
Sans lune de Banu Akseki
Production : Frakas Productions
Alors qu’un monstre assoiffé de sang sort du canal, Cyril, trois ans, écoute la douce mélopée que lui chante sa mère, blotti dans ses bras. Cette relation fusionnelle va se briser brusquement lorsqu’elle l’abandonne, le laissant dans le désarroi et l’incompréhension. Adopté par une famille bourgeoise, il grandit dans un environnement où règne l’harmonie. Devenu adolescent et habité par cette musique de l’enfance, Cyril aperçoit sa mère et se met à la suivre…
Aide à l’écriture – 2e collège
Irremplaçable de Giordano Gederlini et Olivier Masset-Depasse
Production : Versus Production
Bruxelles, dans les années 60. Alice et Céline sont voisines et les meilleures amies du monde. De même pour Théo et Maxime, leurs fils respectifs de sept ans qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Les deux familles habitent deux maisons bourgeoises accolées et jumelles et passent tout leur temps ensemble, dans une harmonie presque parfaite.
Jusqu’au jour où Alice assiste à la mort accidentelle de Maxime, le fils de Céline. Elle ne peut rien faire… Tout le monde est dévasté. Aveuglée par la souffrance, Céline reproche à Alice de n’avoir pas tout fait pour sauver son fils Maxime. A partir de ce moment-là, tout se fissure entre les deux amies. Très vite, Alice soupçonne Céline de lui vouloir du mal et de vouloir se « venger » sur son fils Théo… Mais ce soupçon est-il fondé ? Ou bien est-il le signe du retour de la maladie d’Alice, de ses troubles paranoïaques qui reviennent en force, dû au choc de la mort de Maxime ?…
Les petits de David Lambert
Christina, écrivaine, rencontre Billy, un musicien antillais. Billy est un homme sur le point d’être à la rue, détruit par une séparation, privé de voir ses enfants. Comment en est-il arrivé là ? De quoi est-il coupable ? Billy se met à raconter comment peu à peu il a été exclu du foyer qu’il avait construit, comment il est devenu, aux yeux du monde, un mari violent et un père maltraitant. Est-il encore aimable ? À quel prix ?
Aide à la production – 1er collège
AnimaL de Fred Dumont
Production : Nexus Factory
Mark, 40 ans, est zoologiste, spécialiste de la migration des grizzlys dans le nord du Canada. Dans le cadre d’un projet qu’il a initié, il a passé des mois dans une cabane perdue dans la nature à tenter de comprendre pourquoi les ours bruns migrent vers le sud. C’est un passionné qui a tendance à oublier sa femme Sarah et son fils Alex. C’est un solitaire qui préfère côtoyer le monde sauvage plutôt que celui des hommes. Aujourd’hui, séparé de Sarah, Mark est en ville. Il vient chercher son fils chez son ex-femme pour partir, pour la première fois depuis le prononcé du divorce, en vacances. Mark et son fils préparent joyeusement les bagages, arriment le canoë sur le toit de la voiture. Tous les deux sont impatients de partir à l’aube. Mais le soir même, une violente dispute éclate entre Mark et Alex. L’enfant s’enfuit pour retourner chez sa mère.
Après quelques mètres, une voiture le renverse accidentellement et le tue sur le coup…
Aide à la production – 2e collège
Laissez bronzer les cadavres de Bruno Forzani et Hélène Cattet
Production : Anonymes Films
Chaque été, Luce, artiste peintre excentrique d’une cinquantaine d’années, séjourne dans son petit hameau isolé, en ruines, dans le sud de la France, entourée de convives: cet été, elle est ainsi avec Max Bernier, un ancien amant, écrivain et alcoolique, Brisorgueil, son amant du moment, avocat, et trois amis de celui-ci qu’elle ne connaissait pas encore: Rhino, Gros et Alex…
Le tout nouveau testament de Jaco Van Dormael
Production : Terra Incognita Films
Dieu existe. Il habite à Bruxelles. C’est un salaud. Il est odieux avec sa femme et sa fille. On a beaucoup parlé de son fils, mais très peu de sa fille. Sa fille, c’est moi. Je m’appelle Ea et j’ai dix ans. Pour me venger, j’ai balancé sur Internet les dates de décès de tout le monde…
Aide à la production – projets en coproduction internationale minoritaire
Dieu protège ma fille de Leyla Bouzid
Production : Hélicotronc
Tunisie, été 2010, quelques mois avant la révolution, Farah, 18 ans, intègre un groupe de musiciens engagés, chante, découvre la liberté, l’amour et la sexualité contre la volonté d’Hayet, sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits. Les deux femmes s’opposent frontalement. Quand Farah finit par se libérer, c’est pour tomber dans les mains de la police d’état.
Dirty wolves de Simon Casal de Miguel
Production : Left Field Ventures sprl
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, une ouvrière qui travaille pour les nazis dans une mine de Wolfram dans la région d’Ourense, participe à un complot allié pour voler du minerai afin de sauver sa fille malade.
Le front de Wakhan de Clément Cogitore
Production : Tarantula
Afghanistan 2014. À l’approche du retrait des troupes, le capitaine Antarès Bonassieu et sa section sont affectés à une mission de contrôle et de surveillance dans une vallée reculée du Wakhan, frontalière du Pakistan. Malgré la détermination d’Antarès et de ses hommes, le contrôle de ce secteur supposé calme va progressivement leur échapper. Par une nuit de septembre, des soldats se mettent à disparaître mystérieusement dans la vallée.
When the day had no name de Teona Strugar Mitevska
Production : Entre Chien et Loup
C’est un film de six amis de Radichani, un quartier de la banlieue de Skopje. L’histoire dépeint une véritable image de toute une génération de jeunes gens qui ont grandi dans une période de transition, un temps de valeurs perverties, où le local devient leur seul univers et où le kitsch règne…
Aide à la production – projets en coproduction minoritaire CCA-VAF
Kebab Royal de Peter Brosens et Jessica Woodworth
Production : Artémis Productions
Lors d’une mission économique à Istanbul, Nicolas II, le grincheux solitaire Roi des Belges, apprend la déclaration d’indépendance de la Flandre. Au même moment, une tempête solaire paralyse les réseaux de communication et cloue tous les avions au sol. Commence alors l’odyssée secrète du Roi et de son aréopage bigarré à travers les Balkans ; un voyage peuplé de mésaventures, d’errances, de révélations et de moments de grâce. Comme, par exemple, ce bon vieux miracle séculaire du coup de foudre amoureux. Soit, une ébouriffante quintessence des contes de fées européens autour du dernier roi des Belges perdu dans les Balkans.
Problemski Hotel de Manu Riche
Production : Thank You & Good Night productions
Bipul se remémore ce poème, et le corrige à sa manière : non, ce n’est pas avril, c’est décembre qui est de loin le mois le plus cruel … Bipul et Mahsun fument leur cigarette à l’entrée d’une tour, un centre pour demandeurs d’asile niché au coeur de la capitale européenne, au coeur du paradis des réprouvés. On est en décembre et il fait froid. Bipul vient d’un putain de village oublié au fin fond du « Nulle-part-istan ». Il souffre d’amnésie. C’est un expert dans l’utilisation du système ou – ça dépend du point de vue – un loser ultime.
Aide au développement
Hotel Espérance de Sophie Schoukens Devis : 50.500
Production : Sophimages Aide : 25.000
Sarah, dix-huit ans. fragile comme une fleur printanière, mais entière. Elle a l’esprit d’une adolescente d’une douzaine d’année dans le corps d’une jeune femme qui en paraît vingt. Sarah travaille dans la ferme pour handicapés légers située aux confins de la Belgique. La mort brutale et accidentelle de sa mère la pousse à partir à la recherche de son père qui les avait quittées lorsqu’elle était encore une enfant. Un père dont elle ne sait que peu de choses: le nom et le fait qu’il vit et travaille à Bruxelles. Sarah ignore quand, pourquoi et comment il les a abandonnées- elle ne se pose pas la question – il est pour elle le seul lien au monde qui lui reste.
Mena de Jean-Paul De Zaeytijd et Violaine Alghisi
Production : Popiul
Ils sont jeunes, très jeunes. Ils sont seuls et sans famille, fuyant un tragique passé. Le destin les réunit au cœur des frontières de l’Europe, à Bruxelles, après un long et dangereux voyage. Ils se lient d’amitié, d’amour et essayent comme nous tous de simplement vivre libres.
Seule à mon mariage de Laurent Brandenbourger et Marta Bergman
Production : Frakas Productions
Insolente, spontanée, drôle. Pamela, jeune Rom, ne ressemble à aucune femme de sa communauté. Elle vit seule avec sa grand-mère et son bébé dans une cahute où elles partagent le même lit. Mais que faire avec une enfant de deux ans quand on rêve d’être libre? Pamela s’embarque vers l’inconnu, rompant avec les traditions qui l’étouffent. « Lapin, pizza, amour », trois mots de français et l’espoir d’un mariage pour changer son destin et celui de sa fille.
Wil’watie de Salomé Bureau et Stéphane Xhrouet
Production : Saga City sprl
Dans les Ardennes liégeoises, le cri d’un nouveau-né résonne dans la ferme des Malempré. C’est Wil, la fille naturelle d’une jeune Allemande qui la laisse sur place en jurant de revenir la chercher…
Dans la cour de la ferme, un cri retentit. C’est celui de Wâtie, le petit garçon qui a vu naître Wil. Il hurle de joie: c’est la guerre, les frontières sont bloquées, Wil ne partira pas. Dans l’intimité de la campagne ardennaise, dans la liberté paradoxale de la guerre, les deux enfants se cherchent, se trouvent et s’adoptent.
Mais même la guerre a une fin et quand la paix des fusils se fait entendre, l’horreur del a séparation éclate. Il n’y a plus qu’à Wâtie, en Belgique, malade de solitude parmi les siens et Wil, en Allemagne, dans un ailleurs lointain et hostile. Mais les conflits ne meurent jamais et grâce à la violence des années 1930, les vies de Wil et Wâtie se croisent à nouveau.
Là-bas, dans les champs où ils regardaient travailler les femmes, dans cette forêt où ils ont cru mourir un jour, dans cette ferme où tout a commencé.
Aide à la finition – 2e collège
Une réalité par seconde de Karim Ouelhaj
Production : Les Films de la Passerelle
Sous les lumières de la ville, sillonnant les rues dans leur voiture, Lucky et Vladimir évoquent leurs souvenirs et balaient le quotidien. Le premier est accompagnateur de vie, le second est horrifié par la décadence morale qui l’entoure et trouve refuge au cœur de la nuit. Sous le regard d’un personnage à la tête de singe, le film met en scène la vie nocturne, avec ses personnalités fragiles, crues et attachantes. Oscillant entre fiction et documentaire, Une réalité par seconde nous plonge dans l’univers de ceux que l’on ne veut ni voir ni connaître, dans une réalité que l’on cherche à oublier.