Hopper, l’aventurier de sang mêlé est de retour pour les vacances avec de nouvelles aventures, imaginées par les studios bruxellois de nWave!
A Plumebarbe, la valeur d’un individu se mesure à son talent pour l’aventure. Et en la matière, Hopper est bel et bine devenu un expert. Peu importe les différences, ce qui rassemble les habitants du Royaume, c’est le goût de la course folle, de la quête insensée et des épreuves démoniaques. Toutes les plaques de rue portent le nom d’un aventurier ou une aventurière célèbre, et à l’école, les enfants apprennent autant l’histoire du monde qu’à manier le lasso ou enjamber les obstacles. Hopper et ses fidèles amis Meg et Archie font figure de modèles. Mais ce qu’il y a de bien avec l’aventure, c’est qu’il y en a toujours une plus folle qui attend au coin de la rue. Et Hopper a beau s’être préparé, celle qui vient ne manquera pas de le surprendre… D’abord parce qu’en plus d’une nouvelle mission, Hopper se découvre une nouvelle famille. Sa soeur Gina a parcouru les océans pour venir demander son aide: son peuple originel est en danger. Or, la légende raconte qu’une mystérieuse marmotte, cachée dans une montagne secrète, aurait le pouvoir de remonter le temps. Quand il apprend qu’elle serait la seule à pouvoir sauver son espèce, Hopper est prêt à tout pour retrouver la trace de cette marmotte ! Mais le voyage sera semé d’embûches… Il semblerait qu’il ne soit pas le seul à vouloir mettre la main sur le secret de la marmotte.
Forts de leur expertise en matière d’animation grand public virevoltante, Benjamin Mousquet, épaulé par les studios nWave, livre avec ce deuxième volet des aventures d’Hopper un solide divertissement pour les petits surtout et les grands un peu. Outre les scènes d’action, et le buddy movie qui s’incarne fois trois, chacun des compères du trio d’origine se trouvant un nouveau camarade de jeu, Hopper et le secret de la marmotte offre en filigrane une réflexion intrigante sur le rapport au passé: faut-il le changer pour changer le présent, ou faut-il mieux le comprendre pour s’améliorer? Parallèlement, le film raconte également l’histoire d’un peuple persécuté qui a intégré le rejet et fait sien l’isolement pour mieux se défendre. Autant de pistes narratives qui viennent enrichir cet hommage assumé aux films d’aventures des années 80 qui ont bercé l’enfance les créateurs du film – et surement les parents des enfants qui iront découvrir Hopper et le secret de la marmotte.
Cinevox Le cinéma vu par les belges


