Ce mercredi, dans Tout court, trois films tournant autour de questions existentielles marquantes et perturbantes.
Dans « Yadel » de Kenan Görgün, un garçon découvre que porter le prénom d’un frère défunt est très difficile; dans « Pour toi je ferai bataille » de Tachel Lang, c’est une jeune adolescente qui ne sait plus où elle en est et dans « Le syndrome du cornichon » de Géraldine Doignon (un de nos chouchous en 2012), on découvre qu’il n’y a pas d’âge pour être nostalgique…
C’est ce mercredi à 23h sur la Trois.
YADEL de Kenan Görgün (Belgique 2011 – 21’16’’)
Une coproduction RTBF/Saga Film/Polaris Films
Avec Othmane Moumen, Pascaline Crevecoeur, Marcel Gonzalez, Erika Sainte
Le jour de son anniversaire, Yadel est persuadé qu’un événement particulier va se produire et lui permettre de régler le problème central de son existence : avoir hérité du nom d’un frère né mort avant lui, Yadel le Premier. Un frère qu’il n’a pas connu, mais qui a conditionné toute sa vie, sa place au sein de sa famille, et jusqu’à sa croyance d’avoir le droit ou non d’être de ce monde.
(Signalétique -10)
LE SYNDROME DU CORNICHON de Géraldine Doignon (Belgique 2012 – 20’42’’)
Une coproduction RTBF/Helicotronc
Avec Itsik Elbaz, Cécile Vangrieken, Jo Deseure, Anne-Pascale Clairembourg, Nicolas Ossowski, Jean-François Rossion, Dominique Pattuelli
Prix d’interprétation masculine pour Itsik Elbaz Brussels Short Film Festival – 2012
Coup de cœur BeTV Festival Le court en dit long – Paris 2012
Dan croyait que la nostalgie, c’était un truc de vieux. Il avait tort. A 34 ans, il est déjà nostalgique de ses années d’insouciance où il ne se posait pas de questions. Est-ce qu’il vivra à Bruxelles toute sa vie? Est-ce qu’il sait pourquoi il aime Lise ? Est-ce que vieillir, c’est faire le tri et savoir répondre aux questions ? A travers les petits moments de sa vie, Dan nous parle de lui.
POUR TOI JE FERAI BATAILLE de Rachel Lang (Belgique 2010 – 20’48’’)
Une production médiadiffusion/Atelier de Production de l’IAD
Avec Salomé Richard, Sarah Gilman, Eloïse Genet
Primé dans de nombreux festivals comme à Locarno en 2010.
Prix de La Deux, Prix de l’Image numérique au Festival du court métrage de Namur 2010
Ici tu n’es qu’un corps docile. Enfin on te dit qui tu es, pourquoi tu es là, ce que tu dois faire. Ton temps et ton espace sont quadrillés, gérés par d’autres. Comme un soulagement de l’âme…
Dans » Pour toi je ferai bataille « , on suit le parcours d’une jeune fille, au sortir de l’adolescence, Ana, qui ne sait plus où elle en est, mais qui fait le choix de lutter à sa manière, de s’armer, et qui trouve dans le groupe, dans la discipline, et parfois même dans l’aliénation, une béquille pour être au monde.