Tournage en cours pour « Discordia » de Matthieu Reynaert!

Matthieu Reynaert vient de débuter le tournage de son premier long métrage, Discordia, avec Sophie Breyer et Thierry Hellin.

C’est ce lundi qu’a commencé le tournage de Discordia, avec Sophie Breyer, premier long métrage du cinéaste belge Matthieu Reynaert, dont on a pu voir notamment le court métrage Hey Joe, également co-scénariste de A perdre la raison de Joachim Lafosse, ou Les Survivants de Luc Jabon.

L’histoire? Un bûcheron entre deux âges vit en ermite dans des bois maudits. Il y a quinze ans, une tribu mystérieuse lui a volé sa fille. Il a parcouru le vaste monde à sa recherche, en vain. Revenu à son point de départ, cest elle qui le trouve. Mais elle a été suivie… Une forêt obscure, un bûcheron veuf, une jeune femme mystérieuse et solitaire. Une promesse intrigante et surprenante, qui évoque un univers fantastique et atemporel, de l’ordre du conte ou de la légende. On pense aux récits d’heroïc fantasy bien sûr, l’auteur lui imagine une histoire de fantasy intimiste, un huis-clos en extérieur. Un film de genre, donc, format encore rare dans le cinéma belge francophone, resserré autour de quelques figures fortes, et d’un lieu qui invite à la fantasmagorie.

Dans le rôle de l’héroïne, on retrouve la jeune comédienne belge Sophie Breyer, révélée au grand public dans les séries La Trêve, Laetitia ou Baraki, qui brillait récemment dans La Ruche de Christophe Hermans qui lui a valu le Rising Star Award au Festival de Rome, et le Magritte du Meilleur espoir féminin en février dernier. Le rôle du père a été confié à Thierry Hellin, comédien très présent au théâtre que l’on a pu voir récemment dans Animals ou dans le court métrage Un père. A leurs côtés également, Soufian El Boubsi, également très présent au théâtre, que l’on vient de voir dans deux adaptations de Shakespeare, Coriolan et La nuit des rois.

Discordia a été soutenu dans le cadre des aides aux productions légères initiées par le Centre du Cinéma et de l’audiovisuel de la Fédération Wallonie Bruxelles avec le double objectif de faciliter le passage au premier long métrage pour les auteurs et les autrices, et d’encourager les prises de risque narratives et esthétiques, en accueillant avec curiosité et bienveillance les films de genre, comme Une vie démente d’Ann Sirot et Raphaël Balboni, Fils de Plouc de Lenny et Harpo Guit, ou encore Il pleut dans la maison de Paloma Sermon-Daï, sélectionné cette année à la Semaine de la Critique, où le film a reçu le Prix du Jury.

 

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