Belgian Disaster : ils sont fous ces Belges !

Une adolescente délurée de 16 ans, sortie tout droit du prolétariat belge, fait découvrir l’extase à un jeune Français de 24 ans.

 

Le gamin est maladroit avec les filles, mais héritier d’une des plus riches familles industrielles de l’Hexagone.

Une simple rencontre de vacances…

 

 

 

Mais le garçon en tombe amoureux et lui envoie à Bruxelles une déclaration enflammée… qui atterrit malencontreusement dans les mains de Robert, le père de l’adolescente et de ses copains, Raoul et Lucas, des « Robin des Bois » de la magouille à la petite semaine.

 

 

Avec l’aide d’Omar, spécialiste en marchandises tombées du camion (le pro de la bande!), les margoulins vont monter une arnaque minable et tenter de faire chanter le riche héritier.

Mais il faut faire vite, car l’usine dans laquelle travaillent les épouses du trio est sur le point de fermer. Et si elles restent au bercail toute la sainte journée, c’en est fini des combines et de la dolce vita.

 

 

Belgian Disaster, c’est la rencontre tragi-comique, visuellement extravagante, de trois mondes: les petites gens, les rupins et les gens du voyage. Les aventures rocambolesques de magouilleurs, pauvres diables, d’épouses et de mamas terribles, d’ouvrières bilingues, de roturiers arrivistes et d’aristocrates largués. C’est aussi une histoire d’amour improbable et romantique entre une adolescente et un forain.

 

 

C’est enfin le rêve en train de se réaliser d’un réalisateur têtu comme on en voit peu. Non seulement Patrick Glotz a réussi avec la complicité de YC Aligator Film à mettre en route le tournage de son premier long métrage qu’il a écrit, mais il s’est adjoint une bande d’acteurs assez jouissive : Jean-Luc Couchard, Sam Louwijck, Erika Sainte, Michel Schillaci, Ilir Selimovski  ou Arsène Mosca, l’hilarant nazi égyptien d’OSS117: le Caire, Nid d’Espions. Pour ne citer que ceux que nous avons croisés sur le tournage lors de notre passage.

Passage qui sera bien sûr concrétisé par un Cinevox en salles dès le mois de janvier. On ne va pas se gêner pour essayer de vous faire rire.

 

 

Le CV de Patrick Glotz ne manque pas de panache : Disc-jockey , garçon de café, pigiste pour une revue de compagnie d’assurance, chauffeur, puis trafic manager en courrier express, créateur et exploitant des Waffy Kot « kots à gaufres de Liège », en France, sur les pistes de ski au-dessus de 2000 mètres d’altitude (très important).

 

 

Pendant tout ce temps ce révolté au grand cœur a aussi réalisé des films. Normal, c’est sa passion. À son palmarès, quelques courts métrages, des films d’entreprises; des portraits pour les Petits riens et même un moyen métrage dans une langue imaginaire.

Officiel ! ce type est un peu dingue ! Et c’est pour cela qu’il tourne aujourd’hui son film.

« Il ne savait pas que c’était impossible, alors il l’a fait », la phrase de Mark Twain est clairement sa ligne de conduite. Qui s’en plaindra?

 

 

 

Toutes les photos copyright Kaos Films/Cinevox 2013

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