Cinevox Le cinéma vu par les belges
La Commission de Sélection des films vient d’annoncer la liste des films retenus pour sa dernière session 2022, parmi lesquels on retient notamment 4 longs métrages soutenus à la production8
Ce sont 3,75 millions d’euros qui ont été attribués à 59 projets de films, recevant des promesses d’aide à l’écriture, au développement ou à la production.
Parmi ceux-ci, 28 longs métrages, dont 4 aidés à la production.
- Après Nos batailles, Guillaume Senez relate, dans Une part manquante, l’histoire d’un homme croisant sa fille qu’il n’a pas revu depuis des années, sur fond de combat pour la garde alternée au Japon.
- Avec Nino dans la nuit, Laurent Micheli dresse une chronique de jeunesse sur Nino et ses compagnons de galère, dans leur quotidien fait de petits boulots mal payés, de soirées tournant parfois mal et de drogues en tout genre. Une adaptation du roman de Simon et Capucine Johannin
- Dans Le jour qui vient, Manon Coubia suit les aventures professionnelles et personnelles d’une glaciologue, Doria, alors qu’un pan d’une montagne mythique vient de s’écrouler au-dessus de Chamonix.
- Dans L’âge mûr, Jean-Benoît Ugeux narre les déboires de la relation entre un architecte, Ludovic, sa moitié Nathalie et la fille aînée de cette dernière.
7 œuvres sont quant à elles soutenues au développement. Parmi celles-ci, Nabil Ben Yadir prépare Un bon père, thriller sur Hassan, honorable traducteur liégeois, qui en traduisant une écoute téléphonique pour la police, découvre qu’un de ses deux fils est impliqué dans un trafic. Dans Le ventre idéal, Jessica Woodworth suit Julie qui, pour financer le voyage de ses rêves, accepte la proposition de sa gynécologue et se retrouve malgré elle mère porteuse du clone du fils de cette dernière… Après plusieurs documentaires, Mathieu Volpe passe à la fiction avec L’or rouge, sur une mère burkinabé tentant de rapatrier le corps de son fils qui vivait, tout comme des centaines de travailleurs immigrés, dans un bidonville du sud de l’Italie. Enfin Amélie Nanni raconte le premier été d’une jeune fille loin de sa mère, dans un petit village toscan, dans Au bord du monde. Egalement aidés au développement, Jonas d’Adesky pour Papillon, Rémi Allier pour Quand ça sera la fin du monde, et Hinde Boujemaa pour Yammi.
En écriture, ce sont 11 projets bénéficient d’un soutien: Maïa Descamps décortique les liens entre une comédienne et sa réalisatrice dans Les immortelles, Stéphane Malandrin aborde, dans Free State of Congo, l’incroyable aventure d’un afro-américain du Cabinet du Roi Léopold II jusqu’à la forêt équatoriale du Congo, tandis que Benjamin Dessy et Lionel Delhaye suivent, dans Un vrai flic, un policier qui, suite à un incident dans une vidéothèque, se réveille avec une voix-off de bande-annonce de film d’action des années 80 dans la tête. Son également aidés, Camille Vigny pour Céline, à petit feu, Judith Perrin et Valentine Lapière pour En attendant l’été, Sergio Guataquira Sarmiento pour L’amour administratif, Hugo Jeuffrault pour Le concierge, Elena Mikaberidze pour Le goût de la pêche, Mustapha Abatane pour Makrale, Boris Tilquin et Diego Martinez Vignatti pour Après la mort, et Olivier Meys pour Un garçon sauvage.
La Commission a par ailleurs retenu 19 documentaires de création, dont 8 documentaires de création d’initiative belge francophone aidés à la production, parmi lesquels ceux de Jawad Rhalib, qui dénonce dans Puisque je suis née, les pratiques traditionnelles au Maroc à travers la bataille d’Izza, 15 ans, pour devenir la première fille de son douar à poursuivre des études au-delà de l’école secondaire; de Safia Kessas, qui part, elle, sur les traces de sa tante dont les circonstances de la mort, lors de la guerre d’indépendance algérienne, sont restées floues, dans Au nom de Safia; de Pablo Guarise et Guillaume Maupin pour The Magic City, sur les jeunes années du jazzman Sun Ra.
La liste intégrale des films soutenus est disponible ici.
