Marie-Hélène Dozo à l’honneur à la Cinématek

Après avoir accueilli la chef opératrice Agnès Godard au printemps, la Cinematek met à l’honneur cet automne la monteuse belge Marie-Hélène Dozo du 12 septembre au 30 novembre prochains.

Fidèle monteuse des frères Dardenne, Marie-Hélène Dozo prête depuis longtemps ses talents à d’autres cinéastes, et notamment à de grands documentaristes. Au fil des rencontres, elle a su tisser une filmographie jalonnée de prix, guidée par l’exigence d’un cinéma engagé explorant les contradictions humaines. Elle rencontre Luc et Jean Pierre Dardenne sur leur court métrage Il court… il court le monde en 1987, et la reconnaissance mondiale de La Promesse en 1995 est le premier des nombreux succès critiques que nous leur connaissons jusqu’à aujourd’hui, avec Le Jeune Ahmed.

En parallèle, la monteuse s’attèle aussi à des documentaires centrés sur des questions sociales, autour de personnages marginaux, comme dans Gigi, Monica… et Bianca de Benoît Dervaux. Ses choix s’orientent toujours vers un cinéma humaniste et résistant, montant nombreux films de Sandrine Dreyvers ou ceux de Bénédicte Liénard (Une part du ciel et By the Name of Tania qui sort en salles cette automne).

Elle collabore également avec Wang Bing sur Le Fossé et poursuit son travail dans la fiction avec Le Goût des myrtilles (Thomas de Thier) ou récemment Rosie & Moussa (Dorothée Van Den Berghe), tout en sortant parallèlement des frontières belges, travaillant auprès de cinéastes internationaux tels Roberto Minervini sur l’ensemble de ses films, Mahamat-Saleh Haroun (entre autres Un homme qui crie), ou encore Marielle Heller (The Diary of a Teenage Girl).

Ce programme est l’occasion pour la Cinematek de retracer le parcours d’une monteuse exceptionnelle, qui s’inscrit comme l’une des figures les plus actives du cinéma belge contemporain.

Infos & horaires ici.

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