Le vote du public pour élire le Magritte du premier film a-t-il été magouillé?
C’est ce que prétendent les producteurs de Marbie qui organisent aujourd’hui une conférence de presse. D’après les rumeurs, ils auraient même intenté une action en justice leur permettant de faire récupérer par voie d’huissier les bases de données qui répertorient tous les votes enregistrés.
On peut comprendre le désarroi des Carolos dont nous avions écrit dans notre article du 31 décembre (ICI) qu’ils étaient sans doute, sur une base comptable, les favoris de l’épreuve.
Mais nous avions aussi souligné que le système particulier employé par l’équipe pour prévendre ses tickets induisait peut-être que ces spectateurs n’étaient pas des habitués des salles.
Amener de nouvelles personnes dans les salles, c’est génial. Mais penser que tous vont se mobiliser pour les Magritte du Cinéma (les quoi?), c’était un peu présomptueux.
Nous l’avons signalé et avons reçu en retour un fort long mail de Dominique Dubuisson qui nous soupçonnait au passage de racisme anti-carolo.
La paranoïa de l’équipe de Marbie déjà remarquée au moment où le film a sollicité (et n’a pas obtenu) un financement chez Wallimage semble devenue un mode de vie. Soit…
Parallèlement à cette démarche, deux journalistes 100% indépendants, Olivier Bailly et Quentin Noirfalise (tous deux impliqués dans la future revue Medor) ont mené une longue enquête sur l’attribution de ce Magritte du Premier film.
Elle donne la parole à tous les intervenants, est fouillée et complète.
Les conclusions ne sont tendres pour personne mais elles nous semblent pertinentes.
Elle vient tout juste d’être mise en ligne sur le site du Vif et nous vous invitons à la lire ICI.
Quelques heures après la publication de cet article, l’Académie André Delvaux a répondu par voie de communiqué. A lire ICI
Lire aussi la réaction d’André Logie pour Panache Productions ICI