C’est donc Les Premiers les Derniers, le quatrième long métrage de Bouli Lanners, qui ressort grand vainqueur de cette 7ème cérémonie des Magritte du Cinéma, avec 5 statuettes sur 8 possibles, dont Meilleur Film et Meilleur Réalisateur. Le film a également remporté les prix des Meilleurs Costumes et des Meilleurs Décors, et a valu la statuette du Meilleur acteur dans un second rôle à David Murgia (déjà lauréat du Magritte du Meilleur Espoir en 2013 pour La Tête la Première).
Cette 7ème édition des Magritte du cinéma était marquée par l’émergence d’une nouvelle génération d’auteurs et de réalisateurs, et la place importante faite aux premiers films dans les nominations. Ces derniers ne sont effectivement pas en reste. Je me tue à le dire a remporté deux prestigieuses statuettes: le Magritte du Meilleur scénario pour l’auteur et réalisateur Xavier Seron, et celle du Meilleur acteur pour Jean-Jacques Rausin. On notera, une première dans l’histoire des Magritte, que Xavier Seron a reçu un prix pour un autre film en tant qu’auteur et réalisateur, puisqu’il a remporté le Magritte du Meilleur court métrage de fiction pour Le Plombier, co-réalisé avec Méryl Fortunat-Rossi, duo déjà couronné du même prix l’année dernière pour L’Ours Noir!
C’est à Keeper, de Guillaume Senez, qu’est revenu le Magritte du Meilleur premier film, qui a également reçu celui du Meilleur montage pour Julie Brenta (déjà primée aux Magritte pour… le son de L’Exercice de l’Etat), ainsi que celui de la Meilleure actrice dans un second rôle pour Catherine Salée (elle-même déjà lauréate de ce prix pour La Vie d’Adèle).
Enfin, Parasol, le troisième premier film en lice dans les grandes catégories, a reçu le prestigieux Magritte de la Meilleure image pour Olivier Boonjing (qui signe d’ailleurs également celle de Je me tue à le dire), ainsi que celui de la Meilleure musique.
Côté acteur et actrice, surprise chez les femmes, ou Astrid Whettnall (La Route d’Istanbul) et Virginie Efira (Victoria) ont remporté le grand prix ex-aequo. Chez les espoirs, chez Salomé Richard qui gagné la statuette pour Baden Baden, et Yoann Blanc pour Un homme à la mer.
Intégralité du palmarès ci-dessous.
Palmarès
Magritte du Meilleur Film
« Les Premiers les Derniers » de Bouli Lanners, produit par Jacques-Henri et Olivier Bronckart (Versus production)
Magritte du Meilleur Premier Film
« Keeper » de Guillaume Senez (Iota production)
Magritte du Meilleur Réalisateur
Bouli Lanners pour « Les Premiers les Derniers »
Magritte du Meilleur Film Flamand
« Belgica » de Felix van Groeningen, produit par Dirk Impens (Menuet)
Magritte du Meilleur Film en Coproduction
« La Tortue Rouge » de Michael Dudok de Wit, coproduit par Léon Perahia (Belvision)
Magritte du Meilleur Scénario Original ou Adaptation
Xavier Seron pour « Je me tue à le dire »
Magritte de la Meilleure Actrice
Astrid Whettnall pour « La Route d’Istanbul » ex-aequo
Virginie Efira pour « Victoria » ex-aequo
Magritte du Meilleur Acteur
Jean-Jacques Rausin pour « Je me tue à le dire »
Magritte de la Meilleure Actrice dans un Second Rôle
Catherine Salée dans « Keeper »
Magritte du Meilleur Acteur dans un Second Rôle
David Murgia dans « Les Premiers les Derniers »
Magritte du Meilleur Espoir Féminin
Salomé Richard dans « Baden Baden »
Magritte du Meilleur Espoir Masculin
Yoann Blanc dans « Un homme à la mer »
Magritte de la Meilleure Image
Olivier Boonjing pour « Parasol »
Magritte du Meilleur Son
« La Tortue Rouge » : Matthieu Michaux
Magritte des Meilleurs Décors
« Les Premiers les Derniers » : Paul Rouschop
Magritte des Meilleurs Costumes
« Les Premiers les Derniers » : Elise Ancion
Magritte de la meilleure musique originale
« Parasol » : Cyrille de Haes et Manuel Roland
Magritte du meilleur montage
« Keeper » : Julie Brenta
Magritte du Meilleur Court Métrage d’Animation
« Pornography » d’Eric Ledune, produit par Eric Ledune (Got ! Oh my got)
Magritte du Meilleur Court Métrage de Fiction
« Le Plombier » de Méryl Fortunat-Rossi et Xavier Seron, produit par Julie Esparbes et Anthony Rey (Hélicotronc)
Magritte du Meilleur Documentaire
« En bataille, portrait d’une directrice de prison » d’Eve Duchemin, produit Annabella Nezri (Kwassa Films)