Le Jeune Sulayman vit au Maroc dans « la roche d’argile », en parfaite harmonie avec la faune, la flore.
Orphelin, il a été élevé par un vieil ermite que l’on surnomme l’homme « aux veines turbulentes ».
Sulayman fait la rencontre de Kadija, la fille du Caïd, le chef d’une immense région. Ce dernier, assoiffé de pouvoir, accepte mal le mariage de sa fille avec un berger.
Au moment où éclate la Deuxième Guerre mondiale, le jeune berger est enrôlé de force dans l’armée française.
Il se retrouve à sillonner ces terres inconnues pour lui, aussi intrigantes que dangereuses.
Plongé dans les atrocités de la guerre, il décide de chercher à tout prix une forme d’humanité dans la destinée de ce contingent de soldats marocains embarqués malgré eux dans un conflit qui, ne les concernait guère…
Plus qu’un film de guerre, « Les hommes d’argile » est avant tout une fable sur la condition humaine
Sortie en salles le 18/11/2015
Avec Miloud Nasiri, Magaly Solier, Tibo Vandenborre, Mourad Wagli, Mohamed Zahir, Christian Crahay, Jawad Elbe …
A propos du réalisateur…
Après des études psycho-sociales, Mourad Boucif œuvre depuis 1996 dans le tissu associatif bruxellois.
Son expérience est forgée sur le terrain, à partir de réalités qu’il rencontre à travers différents publics « fragilisés ».
Il travaille également avec différentes associations, ONG humanitaires belges et internationales et est très actif dans différentes causes.
Très vite, il s’intéresse très vite au 7em art et y conçoit ses nouvelles armes. Sa principale préoccupation : l’exclusion sociale générée par les mécanismes inégalitaires.
Il réalise plusieurs films : Kamel (MM-1996), Au-delà de Gibraltar (LM-2003) et La Couleur du Sacrifice (LM-Documentaire – 2006) qui circulent à travers les réseaux associatifs et les milieux populaires.
Ce cinéaste de l’ombre a toujours privilégié une certaine indépendance à travers tous ces processus de création.
Les hommes d ’ argile (LM – 2015) est son troisième long métrage