Les Belges can-Cannent sur la Croisette.

On en parle depuis des mois, on pronostique, on suppute, et voilà : c’est aujourd’hui que débute (enfin) l’édition 2012 de ce tant convoité Festival de Cannes. Comme l’an dernier, la Belgique y est représentée au-delà du raisonnable. Ou en tous cas au-delà d’une simple logique proportionnelle. Et alors que certains caricaturent encore bêtement notre cinéma qui serait (on cite)  » ennuyeux, social, prise de tête », c’est bien l’amour qui est la thématique de notre présence cannoise : amours fous, pulsions incontrôlables, destructrices parfois. Libres toujours.

 

LE FESTIVAL AU JOUR LE JOUR

Agitations cannoises : Les réactions de la colonie belges recueillies sur place, les échos, les indiscrétions. Et toutes les photos. Un article-blog  constamment mis à jour pour (re)vivre l’aventure cannoise, mieux que si vous y étiez (encore).

Matthieu Reynaert : journal d’un scénariste à Cannes – Un article qui se complète tous les jours à la manière d’un blog.

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L’index de tous nos articles sur le festival

 

 

 

 

Sur la Croisette, nos acteurs brilleront : Émilie Dequenne qu’on annonce phénoménale dans A Perdre la Raison (personne ou presque n’a  vu le film 100% terminé, même pas elle), Matthias Schoenaerts qui sera c’est évident une des révélations internationales de la manifestation grâce à De Rouille et d’Os.

 

 

 

Ces deux-là sont les vedettes de notre grand écran qui sort aujourd’hui en salles. Mais il ne faudrait pas oublier Jérémie Renier dans un film argentin (la classe),  Thomas Doret, une deuxième fois invité à Cannes avec seulement deux films à son palmarès et David Murgia qui dans La Tête la Première un « petit » film sélectionné à l’ACID laisse le spectateur bouche bée : classe mondiale !

 

 

Nos réalisateurs ne seront pas en reste : Joachim Lafosse devrait voir son statut d’auteur qui compte (de « grand cinéaste », comme dit Émilie) confirmé, David Lambert invité à la Semaine de la Critique avec son premier long métrage Hors Les Murs va séduire et fasciner, Patar et Aubier avec Ernest et Célestine, un tendre dessin animé, s’éloignent (un temps) de la folie de Panique au Village et la jeunette de la bande, Amélie van Elmbt, tout juste 25 ans, démarre en fanfare avec un hymne à la liberté qui marque les esprits.

 

[Photo Marianne Grimont]

 

On croyait la visibilité internationale de la Belgique liée aux noms des frères Dardenne ou à celui de Bouli. On se rend compte avec délectation qu’alors que nos fers de lance sont occupés à d’autres aventures, c’est une nouvelle génération qui envahit la Croisette. Il faut d’ailleurs un peu nuancer le propos, car Bouli sera présent en tant qu’acteur dans De Rouille et d’Os et Jean-Pierre Dardenne comme président du jury de la Cinéfondation.

Cannes ne peut décidément pas se passer de nous…

 

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