Laura Wandel, François Pirot, Marc-Henri Wajnberg et Thierry Michel viennent d’obtenir le soutien de Wallimage, le fonds régional d’investissement audiovisuel.
Nous vous parlions déjà il y a quelques temps du premier long métrage de la jeune réalisatrice Laura Wandel, remarquée en 2014 avec son court métrage, Les Corps Etrangers, retenu en Sélection Officielle à Cannes. La production de son premier long métrage La Naissance des Arbres, dont elle nous parlait ici, se précise:
De son côté, François Pirot (Mobile Home, Eurovillage) prépare La Vie dans les bois. Alors que sa famille et son métier le sollicitent tout particulièrement, Mathieu, sans crier gare, s’enfonce dans la forêt et y reste. Face à cette prise de liberté radicale et à l’absence qu’elle implique, ses proches, bousculés, vont être confrontés à eux-mêmes et à leurs choix.
Marc-Henri Wajnberg (Kinshasa Kids) revient quand à lui avec The Perfect Movie, projet ambitieux au pitch implacable: Ben, dépité de ne pas trouver le financement de son film, applique à la lettre et par provocation les règles hollywoodiennes du « film parfait ». C’est peu dire que l’on a hâte d’en voir plus, d’autant que l’on annonce un casting surprenant.
Quant à Thierry Michel, fort du succès de son dernier film, Enfants du Hasard, il pose de nouveau sa caméra en milieu scolaire avec L’Ecole de l’impossible, sur les bancs cette fois-ci d’un établissement où la mixité sociale n’est pas un vain mot, portée par un directeur enthousiaste qui a décidé que rien n’était inéluctable. Au grand dam parfois du personnel enseignant.
Wallimage soutiendra également un cinquième projet belge, le nouveau documentaire du cinéaste Idriss Gabel, (Je n’aime plus la mer). L’Aumônier et le Nazi sera réalisé par Idriss Gabel et Marie Calvas (sa cousine), qui se trouvent être les petits-enfants du dernier aumônier de Rudolf Hess à la prison de Spandau (Allemagne). Moins connu que Goebbels et Goering, Rudolph Hess fut un haut dignitaire nazi aussi tristement populaire. Il fut l’ami et le confident intime d’Hitler qui en fit son premier dauphin jusqu’à l’entrée en guerre de l’Allemagne où il devint le second dauphin derrière Goering. Des années plus tard, l’aumônier Charles Gabel sera son dernier confident.