La Trois sous le signe des Magritte.

Mardi et mercredi, la Trois propose deux soirées Spécial Magritte.

Au menu, un long métrage de fiction, deux documentaires et un résumé de la  cérémonie de samedi en 1h30.

Rapido presto donc.
La soirée de mercredi se prolongera avec Tout Court lui aussi sous influence magritienne 

 

 

MARDI 10 FÉVRIER 2015

 

 

21:05 – Tango libre

  • Durée : 01:32

JC, gardien de prison, est un homme sans histoire. Sa seule fantaisie consiste à suivre un cours de tango un soir par semaine. Un jour, il y rencontre une nouvelle venue, Alice. Le lendemain, il la retrouve avec surprise au parloir de la prison, elle rend visite à deux détenus : l’un est son mari, l’autre son amant…
Étrangement attiré par cette femme libre qui ne vit selon aucune règle, JC finit par transgresser tous les principes qui gouvernaient sa vie jusqu’alors…

  • Réalisateur : Frédéric Fonteyne
  • Scénariste : Anne Paulicevich
  • Dialoguiste : Philippe Blasband
  • Acteur/Actrice : François Damiens, Anne Paulicevich, Sergi Lopez, Jan Hammenecker, Zacharie Chasseriaud Ferradura

L’an dernier le film a reçu deux Magritte : ceux du meilleur scénario et des meilleurs décors.

 

 

22:40 – La nuit qu’on suppose

Durée : 01:12

Cinq aveugles, tous impliqués dans des activités créatives (la danse, la peinture, l’écriture, la musique) nous parlent de ce monde où l’image dépasse ses limites, et où naissent d’autres manières de « voir ». Au-travers d’évocations sensibles de leurs univers quotidiens et de leurs créations, le film recueille leurs témoignages, esquisse des trajectoires de vie et nous renvoie à la question du regard et du lien que nous entretenons avec nos sens, le monde et les autres.

  • Réalisateur : Benjamin d’Aoust
  • Auteur : Benjamin d’Aoust

Le 1er février 2014, La nuit qu’on suppose a reçu le Magritte du meilleur documentaire

 

 

MERCREDI 11 FÉVRIER 2015

 

 

 21:05 – Les Magritte du Cinéma 2015

  • Durée : 01:30

2h50 de cérémonie condensée en 1h30. On risque de perdre pas mal de bons moments en chemin, mais aussi peut-être de capter l’attention de spectateurs pas forcément férus de cinéma belge. À voir pour comparer ou pour découvrir.

 

 

22:35 – Quand je serai dictateur

  • Durée : 01:30

 

« QUAND JE SERAI DICTATEUR est un « documentaire de science-fiction » construit à partir de centaines de bobines amateurs Super 8 et 8 mm, des années 40 à aujourd’hui.

Samedi, il a reçu le Magritte du meilleur documentaire

Ce film est le projet d’une « non-autobiographie »: et si, à l’autre bout de l’univers, naissaient à chaque seconde d’autres mondes contenant d’autres possibilités de nos vies? Quelles seraient alors toutes ces vies que je n’ai pas vécues? Aventurière, psychopathe, mère exemplaire, chef comptable, homme invisible?

Sur ce prétexte fictionnel – qui fonctionne en autant de chapitres que de mondes parallèles -, le film déroule l’air de rien l’histoire de Georges: notre rencontre, sa folie et ce qu’il est probablemenent devenu dans un autre univers. Car l’enjeu profond du film est la question du deuil: comment se déroule ce souterrain travail? À l’image, le film tisse des films amateurs 8 mm et super 8 -des années 40 à aujourd’hui-, emmêlant les fils de la fiction et du documentaire, du vrai et du faux, du mien et de l’autre, de la comédie et du drame…

  • Réalisateur : André Yaël

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