À film iconoclaste, Festival iconoclaste! La Dernière Tentation des Belges, le dernier film de Jan Bucquoy, sera dévoilé en avant-première à l’occasion de l’inclassable Fifigrot, aka le Festival Groland à Toulouse, qui se tiendra du 20 au 26 septembre, pardon, septemb’ prochains!
Une destination immanquable pour le plus agitateur des cinéastes belges, qui présentera donc sur les terres de Kervern et Delépine le dernier opus de sa trilogie officieuse formée de La Vie sexuelle des Belges, Camping Cosmos et La Dernière Tentation des Belges donc, en Compétition s’il-vous-plait!
Mais de quoi ça parle? Jan est un artiste provocateur avec ses oeuvres d’art, ses conquêtes féminines et ses nombreuses tentatives pour changer le monde. Marie, sa fille unique, lui reproche d’avoir été un père absent, toujours embarqué dans de folles aventures. Aujourd’hui, elle veut se suicider, et lui s’efforce de la retenir. Comment? En lui racontant des histoires comme dans les contes des 1000 et une nuits… Aussi longtemps qu’il retiendra son attention, elle ne sautera pas.
Une comédie qui s’annonce douce-amère sur la paternité, l’être artiste, la révolution, au coeur de la Wallonie. Souvenez-vous, il y a quelques mois, nous rencontrions Jan Bucquoy sur le tournage du film, mais aussi Wim Willaert, sa nouvelle incarnation, ainsi que la jeune Alice Dutoit (plus connue sous le nom de Alice on the Roof), qui faisait là ses débuts devant la caméra. On retrouve également au générique l’inénarrable Alex Vizorek.
On notera en passant que le festival ouvrira avec Les Sans dents, le dernier film de Pascal Rabaté, avec notamment Yolande Moreau – que l’on retrouvera également dans Zaï Zaï Zaï Zaï de François Desagnat, et que sera également projeté les documentaires Tout va bien! Le cinéma de Jan Bucquoy de Stefan Thibeau et Le Divorce de mes marrants de Romy Trajman (dont nous vous parlions ici).
Seront également projetés Sprötch, l’excellent court métrage de Xavier Seron, ainsi que Poulet Frites de Jean Libon et Yves Hinant, les auteurs de Ni juge ni soumise, dans lequel on retrouve la juge d’instruction Anne Gruwez bien des années auparavant, et dont l’action est davantage centrée sur une enquête. Les réalisateurs ont exhumé de leurs tiroirs des archives en noir et blanc, d’une affaire pleine de rebondissements et dont la pièce à conviction s’avère être… une frite. Evidemment.