1800 personnes pour la séance inaugurale. La grande salle de Bozar à nouveau bondée. Et un accueil plus qu’enthousiaste pour Au Nom du Fils. Le Be film festival est décidément un événement en marge, le seul qui fédère 10.000 spectateurs en 5 jours autour du seul cinéma belge. Les meilleurs films de l’année, soit. Mais quand même…
[Toutes les photos © Be Film Festival]
Le nouveau long métrage de Vincent Lannoo a indiscutablement décroché la timbale en ouvrant cette huitième édition d’une des manifestations cinématographiques belges parmi les plus sympathiques et les plus courues.
Les réactions sont dans l’ensemble très positives, mettant en exergue la maîtrise du réalisateur, la partition sans faute des acteurs, l’originalité du film et son audace.
Le public belge verra-t-il néanmoins ce délire décapant en salles? Ce n’est pas certain dans la mesure où un deal de distribution n’a pas encore été signé.
Maintenant qu’il est clair que le sujet n’effraie pas grand monde et que les qualités du film prennent le dessus dans les discussions de cinéphiles, ce problème assez bizarre pourrait être rapidement réglé. Ce qui en serait que logique… Et souhaitable.
Un réalisateur belge qui nous livre sa propre version de Kill Bill, avec un panache fou, voilà qui risque de clouer le bec aux plus blasés.
Astrid Whettnall, magnifique en mère dévastée qui prend sa vie en mains.
Toute l’équipe d’Au Nom du Fils sur scène. L’émotion de présenter le film dans les conditions optimales.
Le Be Film festival, c’est aussi un grand moment de convivialité. A la belge, donc…