David LAMBERT, réalisateur
Actualité 2018
Après Hors les murs (2012) et Je suis à toi (2014), David Lambert sortait en mai dernier son 3e long métrage, Troisièmes Noces, une adaptation du roman éponyme de Tom Lanoye, comédie tendre et dramatique qui parle aussi bien d’amour que de veuvage, de migration que de transmission, avec dans les rôles principaux Bouli Lanners et Rachel Mwanza.
Meilleur souvenir cinématographique?
Supa Modo, un film kenyan que j’ai découvert au Palace à Bruxelles. J’ai commencé à pleurer à la minute 5, ça ne s’est pas arrêté.
Meilleur moment sur le plan professionnel?
Les rires pendant les projections de Troisièmes Noces alors que j’écoute la salle depuis la cabine ou derrière la porte. Et aussi un spectateur à Angoulême que j’ai pris dans mes bras pour le consoler.
La femme et/ou l’homme du cinéma belge en 2018?
Girl
Votre film belge préféré en 2018?
Il y a deux films. D’abord un court métrage d’une cinéaste qui s’appelle Binevsa Berivan avec qui j’ai l’honneur de travailler, il s’appelle Gardiens, il a reçu le prix Canal+ au Cinemed à Montpellier. C’est simple, concis, émouvant, politique et pertinent. Puis il y a un documentaire, celui de Jawad Rahlib avec qui j’ai aussi l’honneur de travailler, il s’agit de Au temps où les arabes dansaient. Un film qui fait le tour du monde. Un film nécessaire, confrontant, beau. C’est un film qui peut changer des vies et qui m’a mis dans un drôle d’état pendant plusieurs jours, c’est tellement rare !
Qu’attendez-vous de 2019?
Moins de mépris, plus de bienveillance.
Quel est le film (ou le talent) belge que vous aimeriez (re)voir en 2019?
Paul Meyer.
Vos projets pour 2019?
Un documentaire animalier dans les Marolles.