Sortie d’Adoration oblige, la Cinematek met à l’honneur Fabrice du Welz, le cinéaste comme le cinéphile dès le 3 janvier prochain!
L’institution bruxelloise propose une rétrospective de l’oeuvre du cinéaste belge, doublée d’une carte blanche où il programme ses certains de ses films cultes de cinéaste, et de cinéphile. Le 29 janvier, la Cinematek invite d’ailleurs le public a une masterclass donnée par le réalisateur, toujours enclin à partager sa passion et son amour du cinéma, prompt à se livrer sans mâcher ses mots. Flagey accueillera ainsi l’univers dense et explosif du réalisateur.
Réalisateur – cinéphile, Fabrice du Welz a abordé le cinéma de genre de manière singulière. Inspiré d’un cinéma d’horreur et d’épouvante ayant lui-même bouleversé les codes de la fiction en l’entrainant vers un réalisme morbide, le réalisateur belge développe une filmographie dans laquelle s’unissent un certain mysticisme du cinéma et une sensorialité viscérale, noire et effrayante. Un goût de la mort et du cinéma extrême traverse son œuvre assidument, depuis son premier long métrage, Calvaire, jusqu’à son dernier, Adoration, à découvrir dès ce mois de janvier au studio Agnès Varda, avec quatre autres de ses œuvres. Âmes sensibles: réfléchir avant de s’y risquer.
En complément du cycle consacré à ses réalisations, le studio Agnès Varda se prête à la cinéphilie du réalisateur, donnant l’opportunité au public de découvrir les fondations d’une œuvre peu banale et célébrant son héritage. De grands classiques américains tels que La Nuit du chasseur de Charles Laughton ou Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper, comme asiatiques avec Désirs meurtriers d’Imamura, ou Le Château de l’araignée de Kurosawa, Fabrice du Welz livre ici une carte blanche alliant pulp, fanatisme, épouvante et fantastique.