Labyrinthus : virtuel vs réel

Vous pensiez que le cinéma belge ne pourrait jamais vous offrir un vrai film d’aventures haletant? Big mistake ! Le Gantois Douglas Boswell est fan d’Indiana Jones et des Goonies, mais aussi de jeux vidéo et de délires cyber.

Il sait qu’aujourd’hui, le suspense se décline dans des mondes alternatifs et s’amuse à mêler les émotions des deux univers pour inventer un thriller visuellement étonnant et très accrocheur. 

 

 

Malgré son jeune âge, son ambition et son expérience déjà impressionnante devraient faire de Labyrinthus le blockbuster flamand de l’été.

 

 

Frikke a 14 ans. Par hasard, il tombe sur un logiciel dans lequel il reconnaît des enfants de son village… devenus prisonnier d’un monde virtuel. La course contre la montre est engagée: il va devoir découvrir qui se cache derrière cet incroyable programme et tenter de libérer ses amis. S’il échoue, il restera, comme eux, enfermé dans le jeu. Pour toujours.

 

 

Sur une histoire de Pierre De Clercq (scénariste de Hasta la Vista), Douglas Boswell signe un thriller avec d’étonnantes scènes animées, réalisées à Bruxelles (The fridge) et Marcinelle (Dreamwall), qui a fait un tabac au marché du film à Cannes puisqu’il a déjà été vendu au Japon, en Italie ou en France.

Ce n’est pas un hasard. Derrière lui, on retrouve Savage Film, associé à Eyeworks. Les deux sociétés ainsi réunies nous avaient déjà offert Rundskop.

 

 

Les courts métrages de Douglas  Boswell (photo ci-dessus) ont toujours  été  couronnés de succès. Les nombreuses sélections et récompenses aux festivals internationaux en sont la preuve. Son court métrage Romance a gagné plusieurs prix (meilleur court métrage au festival du film de Carmona, Sevilla  – Espagne, prix spécial, Varsovie  – Pologne) et a été sélectionné dans d’autres manifestations importantes à Montréal ou Gand, par exemple. Il a aussi été acheté par différentes chaînes de télévision en Europe et aux États-Unis.

 

 

Ces premières expériences ont permis à Douglas, en tant que jeune cinéaste, de partager son univers avec le grand public. Il a également oeuvré sur de nombreuses séries télévisées pour des chaînes comme la VRT, Ketnet et VTM. La dernière en date, De Elfenheuvel est une série destinée en priorité au jeune public sur laquelle il était directeur créatif. Elle a obtenu le prix ‘Gouden Flip 2012’ en tant que meilleur programme télévisé pour jeunes en Flandre.

 

 

« Mon but était de créer un contraste fort entre deux mondes », explique le réalisateur. « D’un côté, il y a le monde réel où l’été est à son apogée, où les fleurs s’épanouissent, où les branches des arbres chargées de feuilles vertes pénètrent jusqu’à la fenêtre de la chambre de Frikke. De l’autre côté, il y a un monde étrange et virtuel : celui du jeu vidéo. Dans le labyrinthe confiné et angoissant, l’aventure se cache dans tous les recoins du décor. Celui-ci est constitué de différents ensembles : de grands espaces ouverts ainsi que de petits tunnels étroits. Cette combinaison permettra de donner un rythme à l’histoire et offrira une palette visuelle intéressante.  »

 

Retrouvez ICI, les interviews réalisées lors du Cinevox Happening de Labyrinthus.

 

 

Check Also

Poelvoorde et Liberski nous enseignent « L’Art d’être heureux »

Ce samedi sera projeté en avant-première belge au Festival International du Film de Comédie de …