Cinevox Le cinéma vu par les belges
On a demandé à Baptiste Sornin comment il vivait le confinement… Visiblement, comme une expérience du manque. Hugs virtuels.
Film à (re)voir?
Je sais pas trop.
Et pour les enfants ?
Je n’ai pas d’enfants. Je vis seul.
Album à écouter?
Un peu de jazz
Livres à lire et relire?
L’autre jour je suis passé devant Filigranes y avait la queue mais depuis ils ont fermé.
Séries à binge-watcher?
Podcast à écouter?
Je vous encourage à aller plutôt sur youtube : les contenus sont vérifiés. Je suis seul.
Recettes à mitonner?
Il doit me rester des pâtes.
Cocktail à siroter
Quelque chose de fort.
Jeux de société
Je vis seul, donc.
Jeux vidéo
J’ai arrêté après Mario Bross parce que j’ai jamais su sauver la princesse.
Le remède ultime pour faire passer plus vite le confinement?
Surtout ne pas se laisser aller.
L’autre jour j’ai entendu une interview du directeur du Théâtre de Poche de Genève qui disait un truc que je trouve très pertinent : « Il est peut-être plus juste de faire cette expérience du manque, de laisser les gens récupérer toutes les séries Netflix qu’ils n’ont pas eu le temps de voir, de lire tous les livres qu’ils ont à lire et de regarder tous les films qu’ils doivent voir pour que, au bout d’un moment de ce confinement on se rende compte que ce qui nous manque le plus, c’est de se réunir ».
Se réjouir qu’on va bientôt se retrouver et faire des choses à plusieurs.
Auteur, metteur en scène et comédien, on a vu Baptiste Sornin il y a peu dans Le Jeune Ahmed des frères Dardenne, ou encore dans la comédie familiale Ma famille et le loup. Il est actuellement à l’affiche de Losers Revolution que vous pouvez retrouver en VOD sur de nombreuses plateformes.
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