Petite devinette du jour : Jacques a vu Rome et Jacques verra Rome. Mais dans les deux cas, personne ne verra la Ville Éternelle.
Une idée ?
Tic tac tic tac tic tac… On vous laisse douze secondes trois dixièmes.
Vous y êtes ? Ha OK… : vous êtes sur une piste en tous cas…
Bon, reprenons les choses au début.
Si vous avez vu Jacques a vu, vous savez forcément qu’à un moment du film, les protagonistes se rendent au Vatican pour tenter de faire authentifier les visions du cousin Jacques et, ainsi, empêcher le village de devenir un grand centre récréatif pour Hollandais en goguette.
Mais budget riquiqui oblige, Rome a été simulé en Wallonie. Même si certains n’y ont vu que du feu (cinéma, cinéma).
Alors, imaginez la joie délirante de l’équipe lorsqu’elle a appris (ce matin même) que le film était sélectionné au prochain festival de… Rome.
Youpie ! Le rêve devient réalité ! La boucle est bouclée.
Mais alors que chacun s’apprêtait à s’offrir une cure de pasta et d’antipasti dans la capitale italienne, la saisissante nouvelle est tombée : ce Rome-là n’est pas en Italie, non plus.
Hein ? Quoi ?
Non, il s’agit de Rome en Georgie.
Quoi ? Aux frontières de la Russie ?
Ha mais non, pas du tout, ce Rome-là n’est pas en Europe mais en Géorgie… américaine. À une heure au nord d’Atlanta. À moins de 600 miles d’Orlando. Dans le sud donc. À quelques encablures de l’océan atlantique (il faudra quand même traverser la Caroline du Sud)
Bref, le festival se déroulera du 15 au 18 septembre et accueillera, avec les honneurs dû à son rang, la comédie Xavier Diskeuve.
Il y a de quoi en perde son latin, non ?
L’autre très bonne nouvelle du jour est que l’équipe peut envisager un long séjour sur le continent américain puisque Jacques a vu participera également au festival Lift Off de Vancouver, au début du mois d’août.
À l’extrême est du Canada, juste au-dessus de Seattle (ne nous remerciez pas, on est heureux de vous offrir cette belle leçon de géographie)
Deux sélections de plus dans la besace des Namurois, donc.
Un miracle ? Pas vraiment.
Depuis quelques semaines, une personne s’occupe spécifiquement de la carrière internationale du film en festivals. Litsa Boudalika, pour ne pas la nommer, semble d’une réelle efficacité. Au cas où vous auriez, vous aussi, de furieuses envies de festivals pour votre film, voilà peut-être un contact à ajouter à votre carnet d’adresses. Car oui, ça fonctionne, et plutôt bien (on en avait déjà parlé ici).
Des festivals qui s’enchaînent près d’un an et demi après la sortie en salles d’un film, ça peut paraître étonnant, mais avec ce scénario qui parle d’apparitions et de foi, on ne sera pas forcément stupéfait d’assister à une résurrection, si ?