Erika nous explique de quoi il s’agit.
Ce film, vous pouvez l’aider grâce à un crowdfunding très sympa : ICI
La mise initiale a déjà été atteinte, mais en participant au projet vous pouvez encore l’aider à se développer en décrochant quelques contreparties fort sympathiques.
CE QUE CA RACONTE
Le film raconte l’histoire d’un artiste plasticien, Vincent Solheid qui, dans le cadre de la création de sa nouvelle expo vidéo, va reconstituer des moments de sa vie.
Il est entouré d’une petite équipe dont Erika, sa compagne et Michaël, un ami réalisateur, aidés par des amis, des connaissances ou de parfaits inconnus qui endosseront les rôles de ses parents, son premier amour, le curé de sa paroisse, …
Il se confronte à des situations vécues dans son passé, tantôt honteuses, tantôt cocasses et les réincarne avec une totale sincérité.
Si celles-ci apparaissent souvent anodines prises individuellement, elles ont en commun de lui avoir fait mal, à lui ou à ses proches.
Au fur et à mesure que Vincent se replonge naïvement et sans pudeur dans son passé, l’image que ses collaborateurs ont de lui commence à se ternir.
Pire que ça, c’est la vision qu’il a de lui-même qui se transforme petit à petit, le mettant face à ce qu’il a été, à ce qu’il est et à ce qu’il veut être.
SPECIFICITE
La spécificité de “Je suis resté dans les bois” réside dans la rencontre entre le cinéma et les arts plastiques. Rencontre entre un artiste plasticien, une comédienne et un réalisateur qui, ensemble, ont imaginé un objet qui sera à la fois le film pour lequel nous nous adressons à vous et une exposition.
L’exposition regroupera les reconstitutions de la vie de Vincent, dont les images vidéo seront retravaillées graphiquement, autour de trois thèmes : l’Amour, la Trahison, la Foi. Elle se tiendra en novembre prochain à la galerie Nardone, rue Saint-Georges à Bruxelles.
Le film sera tourné dans le village de Xhoffraix et à Bruxelles du 4 au 22 mai 2015 pour une sortie prévue fin de l’automne prochain.
Il sera bien sûr possible de voir le film sans se rendre à l’expo ou l’inverse mais, c’est bien cette double approche qui nous intéresse et l’un n’aurait pas pu voir le jour sans l’autre.
Les tableaux vidéo retravaillés graphiquement se retrouveront d’ailleurs au sein même du film, ce qui concrétise encore plus l’aspect trans-genre de notre projet.
LA FORME DU FILM
Après avoir longtemps hésité sur la forme, nous sommes finalement repartis de l’expérience de Vincent avec le “Grand’tour”, son précédent film.
Comme pour le “Grand’tour”, nous allons travailler dans une approche presque documentaire et prise sur le vif.
Le traitement que nous avons écrit ensemble servira de base à notre travail. Il offrira à chaque séquence et au film en général un cadre, un point de départ et d’arrivée tout en garantissant aux interprètes un maximum de liberté.
LE CASTING
L’idée n’est pas de composer des personnages sur base d’un scénario mais d’improviser à partir d’un canevas prédéfini, au sein de situations à l’humour décalé et souvent grinçant.
Le casting présentera un mélange de personnalités pro et non pro qui, tous, viendront avec leur univers propre et leur humanité en puisant leur inspiration dans ce qu’ils sont.
Le rôle de Vincent sera tenu par Vincent, celui de Michaël par Michaël et celui d’Erika par Erika.
L’EQUIPE TECHNIQUE
Afin de permettre cette latitude et cette spontanéité, il nous paraît indispensable de nous entourer d’une équipe légère, mobile et souple, capable de s’adapter rapidement à l’aspect imprévisible de notre entreprise.
Pierre Choqueux sera responsable de l’image sur le film. A travers son parcours, il a acquis une expérience autant en fiction pellicule (assistant caméra sur le dernier long métrage des frères Dardenne Deux jours et une nuit) qu’en documentaire vidéo (Chaumière d’Emmanuel Marre).
Bruno Shweisgut sera responsable de la prise de son. Il a, à son actif, plus d’une vingtaine de courts ou de longs métrages tels que La tête la première et Waiting for August.
Le montage sera assuré par Matyas Veress qui a monté le Grand’tour et a, entre autre, travaillé avec Jaco Van Dormael.
En conclusion, comme nous le précisons dans la vidéo de présentation que vous pouvez découvrir en haut de page, nous souhaitons, à partir d’une matière dense, personnelle et presque psychanalytique, faire un film sincère et populaire. Une comédie dans laquelle nous voulons nous permettre d’être maladroit, burlesque et absurde.
Parce que souvent, la vie est maladroite, burlesque et absurde.
À quoi servira la collecte ?
Dans la même logique, plutôt que de nous tourner vers des schémas de production classique, plus richement dotés mais souvent plus longs et contraignants, nous voulons privilégier des pistes telles que la commission du Filmlab ou le crowdfunding.
Nous avons donc conçu une enveloppe de production légère nous permettant de travailler par étapes et rapidement.
Une demande d’aide à été déposée à la commission du Filmlab (commission du film dit « expérimental » réunissant, de façon plus générale, des oeuvres atypiques, ne rentrant pas dans les créneaux classiques de création cinématographique) pour une valeur de 20000 euros.
Cette somme nous permettrait de payer correctement les participants au tournage ainsi que le monteur mais aussi de financer la diffusion et la promotion du film.
Une demande d’aide a également été déposée à la commission d’aide des Arts Plastiques pour une valeur de 8000 euros. Cette somme sera allouée à la création de l’exposition de Vincent Solheid, tirée des images du film.
Le Tax Shelter recherché par Eklektik production nous permettrait de rendre la postproduction du fim plus confortable en terme de jours de montage, d’étalonnage, de travail graphique sur les images, ce travail ayant une part prépondérante sur ce projet.
Ces trois demandes d’aide étant encore en suspend, la somme que nous espérons récolter via Kiss Kiss Bank Bank est essentielle et servira principalement à l’organisation du tournage.
Concrètement, ces 5400 euros se ventileraient comme suit :
– le défraiement minimum de l’équipe technique et des comédiens pour une valeur de 2400 euros
– la nourriture de l’équipe pour une valeur de 2000 euros
– les transports pour une valeur de 500 euros
– les assurances pour le matériel prêté : 500 euros
Dépasser cette somme, nous permettrait d’augmenter la valeur des salaires dévolus à l’équipe et nous offrirait un plus grand confort au niveau de la diffusion du film.
Par bonheur, le matériel technique nécessaire à la fabrication du film nous est généreusement prêté par des organismes tels que :
– le Gsara Liège (matériel image et son)
– Mikros Image Liège (étalonnage et effets spéciaux)
– Panique production (matériel lumière)
D’autres sociétés telles que Twylite, ADK-KASTING et EKLEKTIK, qui produit le film, nous apportent également leur support.
Enfin, le logement nous est offert, sous la forme d’un gîte, par un habitant de la région, monsieur Freddy Lodomez.