eop ! festival
Le triomphe de la différence… et du cinéma

Le eop! Festival ne pouvait tomber à un meilleur moment. Alors que Les Intouchables sèment la panique dans les box offices belges et français et qu’Hasta La Vista bouscule le cinéma flamand, le week-end même où Adem remporte le Discovery Award lors des European Film Awards, une manifestation consacrée aux gens différents, extra et ordinaires, allait de soi. Mais cela fait deux ans que les organisateurs travaillent à ce projet, élaboré comme dirait Hughes Dayez In Tempore non suspecto.

 

Imaginer un festival de cinéma autour d’un thème aussi sensible, avec la volonté de modifier durablement l’image du handicap auprès du grand public, est naturellement fort généreux. Encore faut-il que le succès soit au rendez-vous et qu’on ne se cantonne pas à une simple note d’intention. Encore faut-il que le message passe au-delà des cercles habituellement concernés.

 

La faramineuse réussite qu’a connue la manifestation ce week-end tend à prouver que quelque chose est en train de changer radicalement. Qu’une prise de conscience est en marche et qu’une forme d’altruisme (humanisme?) semble prendre le pas sur des considérations individualistes totalement égoïstes. Que des tas de spectateurs se retrouvent au eop! Festival pour découvrir les horizons différents des gens qui nous côtoient et qui ne peuvent pas faire aussi facilement tout ce que nous faisons est un signe très positif.

 

 

Que cette manifestation, au-delà de sa portée philosophique, permette également de visionner de formidables films inédits chez nous est une autre énorme satisfaction. À l’issue des trois jours de projections, des récompenses purement cinématographiques ont donc été légitimement attribuées.

 

Luc Boland, l’organisateurde l’eop! Festival

 

 

Le Prix SACD-Scam est revenu à  Nobody’s perfect de Niko Von Glasow, le prix du public court-métrage est allé  à Mon petit frère de la lune de Frédéric Philibert, le Prix court-métrage RTBF : à Luneville de Sébastien Petit et le Grand Prix RTBF-EOP! à The cost of living de Lloyd Newson.

 

Et puis, sans grande surprise, le film belge phénomène du moment, Hasta la Vista a remporté deux trophées : le Prix Cap48 et prix du public. L’occasion pour Geoffrey Enthoven le réalisateur et Isabelle de Hertogh, l’actrice principale de monter sur scène pour récolter ces nouvelles distinctions qui s’ajoutent une liste impressionnante de satisfaction en tout genre.

Omniprésente pendant la manifestation, Marianne Grimont nous livre quelques clichés-souvenirs. En attendant une deuxième édition confirmée en 2012

 

Isabelle de Hertogh, la révélation de l’année pour le grand public?

 

eop! Un festival triste? Pas vraiment !

 

Geoffrey Enthoven, un réalisateur comblé

 

 

 

Le prix du public pour couronner Hasta La Vista : la plus belle conclusion d’un festival extra-ordinaire !

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