« Ennemi Public » saison 2: le compte à rebours a commencé…

Hier soir avait lieu à Bozar à l’occasion de l’ouverture du Festival Are You Series? la projection en avant-première des deux premiers épisodes de la saison 2 d’Ennemi Public. On vous en dit un peu plus sur cette deuxième saison tant attendue…

Alors que La Trêve venait tout juste de dévoiler le grand final de sa deuxième saison la veille au soir – on croisera d’ailleurs dans la salle les auteurs heureux (et soulagés) de La Trêve 2 venus en collègues attentifs -, le public se pressait hier soir rue Ravenstein pour découvrir en exclusivité les premières images de la série belge, et le nouveau mystère à résoudre pour l’inspecteur Chloé Muller, incarnée par Stéphanie Blanchoud. 

Comme l’agent Peeters (et on arrêtera là les parallèles avec La Trêve), l’agent Muller a mal vécu les évènements de la saison 1, et ressenti le besoin de prendre du recul pour décompresser et faire le point sur sa vie (et ses démons). Mais on ne quitte jamais la police pour bien longtemps, dans les séries… 

L’agent Muller semble bien partie pour souffrir encore un peu dans cette 2e saison…

La visite impromptue d’un couple de parents dévastés aura raison de ses résolutions: leur fille, Jasmine, a disparu il y a deux ans, et la police vient d’abandonner les recherches, faute de preuves. Après quelques hésitations, Chloé accepte de reprendre du service, d’autant que cette disparition inquiétante fait écho à une autre disparition qui la touche intimement, celle de sa soeur, Jessica.

Pour résoudre cette enquête, elle se voit contrainte de collaborer à nouveau avec l’ennemi public numéro 1. Guy Béranger (Angelo Bison, dont le regard donne toujours autant la chair de poule)  coule des jours non pas paisibles, mais du moins calmes à l’Abbaye de Vielsart. Le calme avant la tempête surement. Car le vieil homme ne souhaite plus se contenter de cette vie de reclus. Il voudrait sortir, pouvoir déambuler dans le village, aller chez le coiffeur. Ce qui n’est pas exactement du goût des habitants du coin. 

L’un des plaisirs d’une saison 2, c’est bien sûr de retrouver des têtes connues, des personnages familiers qui se sont déjà fait une petite place dans notre imaginaire. Les auteurs ne boudent pas le plaisir du spectateur. Revenir à Vielsart, c’est aussi retrouver ses habitants. Les hostiles qui voient du mauvais oeil la présence du tueur d’enfants. Les prêtres partagés entre leurs convictions et leur foi, et la présence bien concrète entre leurs murs d’un bourreau d’enfants et fin manipulateur.

Et puis les héros et anti-héros, Michael Charlier (Jean-Jacques Rausin), le policier au grand coeur, peut-être un peu trop fragile, Patrick Stassart (Philippe Jeusette), l’homme d’affaire déchu, Lucas Stassart (Clément Manuel), le prêtre rebelle, mais aussi François Neycken, Olivier Bonjour, Jeanne Dandoy, Igor Van Dessel, Pili Groyne, Lucas Jacquemin… Autant de visages familiers, qui réapparaissent au fil des deux premiers épisodes.

L’autre grand plaisir, c’est de rencontrer les nouveaux protagonistes, au premier rang desquels celles que la fin de la première saison nous avait rapidement présentées: Fantine Harduin, décidément sur tous les fronts, joue Jasmine, dont la disparition déclenche le récit, tandis que Pauline Etienne interprète Jessica, la soeur disparue devenue adulte de Chloé Muller. Toutes deux semblent faire partie d’une étrange communauté, qu’elles n’ont dira-t-on pas intégrée de leur plein gré…

Allez, on s’arrêtera là afin de ne pas plus déflorer le suspens de cette deuxième saison qui s’annonce dense, tendue, et noire, très noire. Le mot d’ordre à la RTBF est d’annoncer une diffusion « à l’hiver 2019 ». En espérant que cette diffusion arrive au plus vite, tant on a hâte de connaître la suite!

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