Quand de vieux potes qui jouent de la musique dans leur cave depuis des années se voient offrir quelques dates à Los Angeles, l’excitation monte forcément d’un cran. Ou deux. C’est le rêve d’une vie. L’extase. Enfin !
Quand le batteur du groupe décide qu’il n’a plus l’âge pour se prendre pour un rocker et qu’il ne sera pas du voyage, c’est la surprise. Mais il y a toujours une solution de remplacement.
Quand le chanteur meurt accidentellement à la veille du grand départ, c’est la désolation, la remise en question. La fin?
Non, ce n’est que le tout début d’une folle histoire. Et, on vous rassure, ce n’est pas un drame
On l’a déjà écrit : le scénario de Je suis mort, mais j’ai des amis nous a carrément emballés. Ça sent la bière et la sueur, c’est drôle et touchant et surtout ça nous emmène hors des sentiers battus.
[Photo : © Kaos Films/ Cinevox 2014]
Le tournage qui a débuté récemment en région liégeoise ne fait que confirmer cette bonne première impression. Il faut voir Bouli Lanners et Wim Willaert, pour qui les rôles ont été imaginés, s’amuser ensemble comme des gamins à Wallibi. Ces deux-là étaient faits pour s’entendre : ils ont le même profil, le même humour, cultivent la même distance (méfiance) par rapport au monde des adultes. Sans parler de leur allure physique : barbe fournie, cheveux au vent. Oui, on a trouvé nos ZZTop belges (version punk garage quand même) avec la même petite touche imberbe derrière la batterie en la personne d’Eddy Leduc, un jeune acteur français qui a démarré sa carrière en trombe avec une publicité dans laquelle il crevait l’écran (voir ici).
[Photo : © Kaos Films/ Cinevox 2014]
Pour le rôle du militaire qui va semer (plus ou moins involontairement) la pagaille dans l’aventure, on retrouve un autre comédien français, Lyes Salem.
Un passage qui, vous l’imaginez bien, se concrétisera dans quelques semaines par une capsule Cinevox à ingérer dans tous les cinémas wallons et bruxellois. Pour vous mettre en appétit, voici déjà les cadres dans lesquels les différents protagonistes ont été interviewés. Ça sent les frères Coen, non?
[Photo : © Kaos Films/ Cinevox 2014]
À propos de frères, ce sont ici les Malandrin qui tiennent le gouvernail. Solidaires, ils ont écrit et dirigent leur deuxième long. Prudents, mais confiants, ils tracent leur sillon. Très concentrés aussi.
[Photo : © Kaos Films/ Cinevox 2014]
Pour cette odyssée du rock, ils ont trouvé le soutien de Versus Production qui enchaîne cette année les projets majeurs : la société sort à peine du périple marocain de Joachim Lafosse et de ses Chevaliers blancs et se prépare à épauler Bouli pour son quatrième long métrage en tant que réalisateur: un western moderne et décalé au casting fulgurant (plus d’infos très bientôt, premier clap à l’automne). Une famille se dessine. Une ambition et une cohérence aussi.
[Photo : © Kaos Films/ Cinevox 2014]
Le tournage de Je suis mort, mais j’ai des amis se poursuit actuellement dans des endroits plus improbables les uns que les autres. En dire plus serait déjà en dire trop. Et il n’est pas question pour nous de raboter la surprise. Juste préciser, si ce n’est pas encore très clair que nous attendons le résultat de ce petit délire avec énormément de curiosité et d’impatience. Vivement 2015…
[Photo : © Kaos Films/ Cinevox 2014]
[Photo : © Kaos Films/ Cinevox 2014]
[Photo : © Kaos Films/ Cinevox 2014]
[Photo : © Kaos Films/ Cinevox 2014]