Après avoir consacré ses premiers numéros de l’année à Torpedo et à un dynamique digest des Magritte du cinéma, le Grand Écran de Cinevox se réinvente pour amorcer une saison 2 qui débutera en fait le 16 mai, soit le premier jour du Festival de Cannes. Comme l’an dernier (c’était le 11). D’ici Noël, nous serons dans les salles sans temps morts, avec une programmation plus dense puisque nous n’hésiterons pas à présenter à l’intérieur d’un même spot deux tout nouveaux films. Hé oui, on tourne de plus en plus en Belgique, de jeunes réalisateurs accèdent enfin à leur rêve de long métrage et nos acteurs phare qui évoluent également à l’étranger sont sans arrêt sollicités.
Le cinéma belge entrerait-il dans une période dorée ?
Oui, pour ce 10e grand Écran de son histoire, Cinevox a choisi de vous proposer non pas un, mais deux exclusivités. Une première. Mais pas une dernière, c’est certain !
Dans ce clip, vous découvrirez tout d’abord Le Monde nousappartient de Stéphan Strecker (ci-dessus). Le réalisateur de Michael Blanco a pris son temps pour mener à bien sa deuxième entreprise de longue haleine dans le domaine du cinéma. Ce deuxième long métrage est un film noir, mais aussi, et surtout, un (double) drame humain. Celui de deux personnes qui ne devraient normalement jamais se rencontrer. Mais qui hélas, hasard, coïncidence, destin, vont se croiser. Pour leur malheur. Un des deux va mourir. L’autre va le tuer. Une victime? Un assassin? Un salaud et un innocent? Rien n’est simple, naturellement.
Avec Boris Van Gils et Michael Goldberg, ses producteurs, Stephan Streker a obtenu les moyens de ses ambitions. Le temps d’abord, celui d’écrire, de tourner, de monter de postproduire avec un soin qui confine à la maniaquerie (ce qui est ici un compliment). Les acteurs, ensuite. À côté du nouveau venu Ymanol Perset, star en puissance qu’on retrouvera très vite dans Colt.45 de Fabrice Du Welz, Stephan a réuni Olivier Gourmet, Reda Kateb et surtout Vincent Rottiers (L’Hiver Dernier) qui tient l’autre rôle principal.
Le compositeur aussi. Pour réaliser notre reportage, nous nous sommes rendus aux Studios L’Équipe où nous avons rencontré outre le réalisateur, un certain Piet Goddaer, mieux connu sous le pseudo d’Ozark Henry (ci-dessus). Cet artiste complet, véritable icône, a écrit, joué, chanté la musique du film dans lequel il a été associé dès le début. Ce que nous avons entendu nous a vraiment emballés. La musique qui habille la première partie de ce grand écran est d’ailleurs un extrait de cette bande originale qui s’annonce formidable.
Comme un bonheur n’arrive jamais seul (ou rarement), nous avons également choisi de vous présenter les premières images de Sous le Figuier le nouveau long métrage d’Anne-Marie Étienne (ci-dessus), la réalisatrice très rare au cinéma, d’Impasse de la Vignette (avec Annie Cordy) ou de Si c’était lui avec Carole Bouquet, Marc Lavoine et Florence Foresti. Pour cette comédie dramatique tournée entre Bruxelles et le Luxembourg, elle a réuni un fort joli casting : Gidèle Casadesus, Anne Consigny et les Belges Marie Krémer et Jonathan Zaccaï (ci-dessous) qui nous explique ici avec son habituel talent oratoire les tenants et aboutissants de l’histoire. Nous avons déjà consacré un article à ce film coproduit chez nous par Tarantula et vous en découvrirez très bientôt un autre avec des photos d’une journée du tournage bruxellois.
Cette capsule double dose, double impact, que vous pouvez à tout moment visionner sur le net, est diffusée dans toutes les salles numériques du Sud du Pays et de Bruxelles. Jusqu’au 15 mai. Parce que c’est naturellement sur grand écran que le cinéma prend tout son sens.
Regardez-là ICI.