Des récompenses en pagaille

Et encore un week-end faste pour le cinéma belge ! Nos films et acteurs ont décroché pas moins de trois trophées importants en l’espace de deux jours. Voire quatre si on élargit le champ d’action au théâtre.

 

 

 

La plus médiatisée de ces récompenses est sans doute le Grand Prix du Festival de Varsovie remporté ce samedi 20 octobre par le quatrième long métrage de Frédéric Fonteyne, Tango Libre. Après le Prix Spécial du Jury Orizzonti à la Mostra de Venise, voilà une belle consécration qui montre clairement le potentiel international de ce long métrage qui réunit François Damiens, Sergi Lopez, Jan Hammenecker, Anne Paulicevich et Zacharie Chasseriaud. Comme vous le savez à présent, Tango libre sortira le 7 novembre sur nos écrans et sera prétexte à une série d’avant-premières et d’animations originales d’ici là.

 

 

Plus au Nord, et plus à l’Ouest, à Montréal pour être précis, La Tête la Première était présenté au Festival du nouveau cinéma de Montréal. Alice De Lencquesaing y a remporté le prix d’interprétation (acteurs et actrices mêlés) pour sa prestation aux côtés de David Murgia.

 

 

Parlant de David, et même si cela nous éloigne quelques instants du cinéma, signalons que les Francis et Francines du Raoul Collectif ont gagné pour Le Signal du promeneur le Prix Meilleure Découverte aux Prix de la Critique de Belgique francophone. Le spectacle déjà proposé à travers l’Europe a triomphé cet été en off à Avignon et sera de retour en Belgique dans quelques mois. Car oui, David Murgia n’est pas que le grand espoir du cinéma belge, c’est aussi un jeune ténor des planches qui partage ici les tâches avec Romain David (vu dans Noir Océan de Marion Hänsel), Jérôme de Falloise,  Benoît Piret et Jean-Baptiste Szézot. En 2013, flanqué du guitariste Carmelo Pretigiacomo, David sera aussi sur la scène du National pour un très prometteur Discours à la Nation écrit pour lui par le dramaturge italien Ascanio Celestini.

 

 

Pour terminer ce tour d’horizon assez enthousiasmant, retour en Europe,  plus précisément à Londres où le British Film Institute (BFI) organise depuis 1956 un prestigieux festival. Cette année, le prix du meilleur film est revenu à Rust and Bones, autrement dit, De Rouille et d’Os. A la grande joie d’un Matthias Schoenaerts qui n’en finit pas de savourer toutes les marques de sympathie et de reconnaissance que le monde du cinéma lui témoigne.

 

 

Contrairement à des manifestations plus cinéphiles, voire élitistes, comme Berlin, Cannes ou Venise, Londres s’inscrit dans une veine plus populaire. L’idée est de présenter aux spectateurs britanniques une sélection la plus large possible d’excellents films du monde entier sortis dans leurs pays, durant les derniers mois ou à venir.

 

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