Contrechamps, Festival de films de cinéastes afrodescendant·es

Cineflagey organise le 17 et le 18 juin prochains un festival consacré à la production de cinéastes afrodescendant·es belges et installé·es en Belgique. 

Au programme, longs et courts métrages, fiction et documentaire. L’occasion de (re)découvrir Juwaa, premier long métrage de Nganji Mutiri, avec Babetida Sadjo et Edson Anibal, Prism, documentaire de Eléonore Yameogo, An Van. Dienderen et Rosine Mbakam (dont le dernier film Mambar Pierrette était présenté à Cannes à la Quinzaine des Cinéastes), mais aussi une avant-première, avec le nouveau documentaire de Katy Ndiaye, Histoire du franc CFA, et une séance de courts métrages, dont Zombies, de Baloji, dont le premier long Augure était quant à lui en Sélection officielle à Cannes dans la section un certain regard, où il a remporté le Prix New Voice.

Séance de courts métrages

Samedi 17 juin à 17h

  • Le silence des corps en mouvement de  Sandra Heremans
  • Alberta’s Room de Victoire Karera Kampire
  • Speech for a melting stature du Collectif Faire-part
  • Zombies de Baloji
« Zombies » de Baloji

Juwaa de Nganji Mutiri

samedi 17 juin à 19h

Filmé en Belgique et au Congo, JUWAA est un subtil et puissant drame humain basé sur des personnages africains rarement vus au cinéma. Des années après une nuit traumatique à Kinshasa, une mère et un fils se retrouvent à Bruxelles pour tenter de guérir et aller de l’avant.

Histoire du franc CFA de Katy Ndiaye

dimanche 18 juin à 16h15

1960 amorce la fin des empires sur le continent africain. La France disparait de la carte, laissant derrière elle le Franc CFA, une création coloniale, qui est le nom de la monnaie qui circule toujours dans la quasi-totalité de ses anciens territoires. Pourquoi ces États recouvrant leur indépendance n’ont-ils jamais dénoncé cet héritage singulier ?

Prism de Eléonore Yameogo, An Van. Dienderen et Rosine Mbakam

Dimanche 18 juin à 19h

Prisme est un film co-créatif sous la forme d’une chaîne de lettres, réalisé par trois cinéastes aux couleurs de peau différentes. Prism problématise la neutralité de la caméra et son inégalité de pouvoir pour s’attaquer aux autres inégalités de la société fondées sur la couleur de la peau.

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