Pour sa 80e session d’investissement, Wallimage a choisi de soutenir quatre longs métrages de fiction et un documentaire pour la télévision pour un total de 725.000 euros.
Coproduit en Belgique par Entre Chien et Loup, The Book of Vision suit la trajectoire d’Eva, une jeune médecin prometteuse en poste dans un hôpital romain, qui décide de se consacrer à l’étude de l’Histoire de la Médecine aux Etats-Unis. Là-bas, elle rencontre Kevin, un tuteur atypique et découvre dans les archives de l’école, l’histoire d’un docteur du 18e siècle qui va la fasciner. Au point que, peu à peu, les époques se superposent jusqu’à se confondre.
Le réalisateur Carlo Hintermann a travaillé sur The Tree of Life et son chef opérateur Jörg Widmer est également un collaborateur attitré de Terrence Malick. Il n’est donc pas étonnant que le réalisateur de La Ligne Rouge œuvre ici en tant que producteur exécutif. Rayon casting Carice van Houten (Melisandre dans Game of Thrones) côtoiera Jérémie Rénier et Gabriel Byrne.
Vingt-deux jours de tournage sont prévus en Wallonie avec toutes les conséquences économiques qui en découlent.
Autre coproduction européenne, Good Favour proposé par Wrong Men plongera le spectateur au cœur d’une communauté chrétienne isolée et confrontée à une crise de la foi. Mais l’espoir va renaître quand arrive un mystérieux garçon doté, peut-être, de pouvoirs surnaturels.
Cette production d’origine irlandaise sera entièrement tournée dans les forêts du Sud est de notre pays. Comme Pilgrimage, précédente collaboration entre Savage Production (IRL) et Wrong Men, beaucoup de techniciens belges seront à l’œuvre sur ce film dont une partie de la postproduction s’opérera en Wallonie. Le casting sera irlando-scandinavo-belge avec de nombreux acteurs de chez nous dans des rôles secondaires.
Proposé par Nexus Factory, Bras ouverts est le nouveau long métrage du réalisateur de Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu. Une comédie très premier degré qui se moque avec bonhomie d’un intellectuel bobo dont la maison se trouve soudain envahie par une famille de Roms.
Le schéma de (co)production ici proposé est l’archétype de ce que Wallimage a toujours espéré : un gros film français, entièrement filmé en Wallonie avec des moyens techniques wallons, des techniciens wallons et l’industrie technique wallonne sollicitée comme jamais. Soit des dépenses très importantes et structurantes pour la région. Imparable.
Sur un schéma et une ambition commerciale proches, uMédia pourrait surprendre tout le monde avec Alexandre lui-même, une comédie délirante sur une idée simple, mais originale et efficace.
Les scénaristes Hervé Jakubowicz et Dany Héricourt s’en sont donné à cœur joie pour offrir à Manu Payet un rôle inoubliable qui a de très belles chances de cartonner dans les salles. D’autant qu’en lui adjoignant Grégoire Ludig, un humoriste prisé des plus jeunes (Babysitting) et Didier Bourdon (pour les plus anciens), les producteurs ont élargi au maximum leur spectre commercial. Entièrement tourné en Belgique, Alexandre lui-même effectuera une partie de sa postproduction en Wallonie.
Le dernier projet retenu par le C.A. de Wallimage lors de cette dernière session de la saison 2015/2016 est un documentaire émargeant à la ligne télé du fonds régional. André Cools – Une vie, un destin partira de la mort tragique due l’homme politique wallon pour remonter le cours de l’histoire. Réalisé par Daniel Remi qui a fait ses armes à la télévision, notamment sur Devoir d’enquête, le projet est produit par Les Films de la Passerelle avec le service des films documentaires de la RTBF.
La quatrième session de financement organisée par Wallimage pour cette année 2016 aura lieu en septembre. Remise des dossiers le lundi 5.