Officiel ! Les Cinevox Happenings ne sont désormais plus cantonnées aux seuls BNP Paribas Fortis Film Days.
Après la soirée consacrée à Hors les Murs en janvier, l’équipe de Cinevox a à nouveau investi le cinéma Galeries pour une soirée en l’honneur d’un autre film belge qui nous tient particulièrement à cœur: Au Nom du Fils.
Rodrigue Laurent, attaché de presse du film avec Lionel Jadot producteur. Derrière, Denis Huygens, Cinevox.
Un film à la trajectoire étonnante, réalisé au forceps, mais totalement abouti, et qui va connaître une distribution inhabituelle, en plusieurs phases. Nous vous expliquons ICI comment découvrir le film au Galeries dès mercredi prochain, mais sachez déjà qu’il sera ensuite projeté à Namur, Liège et Mons. En France (juin) et au Canada (juillet), il sera pris en charge par des distributeurs expérimentés qui croient terriblement en son potentiel.
On devrait alors le voir revenir en Belgique dans des salles plus grandes. C’est dans l’air et ce serait tout sauf une injustice car Au Nom du Fils sans être stricto sensu un film « grand public » est une œuvre décomplexée qui pourrait (devrait) être une des belles surprises du box-office 2013.
Mercredi soir, au cinéma Galeries, une partie de l’équipe du film s’était donné rendez-vous pour rencontrer les fidèles Cinevoxiens alléchés par nos teasers. Sur scène: le producteur Lionel Jadot, le réalisateur Vincent Lannoo, la divine actrice principale Astrid Whettnall, mais aussi quelques seconds rôles formidables: Jacky Nercessian (venu de Paris pour l’occasion et amateur de Cinevox), Achile Ridolfi, Lionel Bourguet, ou le chef op Vincent Van Gelder.
Dans la salle, outre les vainqueurs de nos deux concours, d’autres membres de l’équipe et quelques visages connus (voir photos).
Sur l’écran, un film qui a laissé pantois la plupart des spectateurs et qui, à l’occasion d’une deuxième vision pour nous a révélé de nouvelles richesses et ses atouts : outre sa singularité et son ton unique, on est ainsi frappé en décortiquant l’œuvre par la précision du jeu des coémdiens. Vincent Lannoo s’est entouré de pointures, même pour les seconds rôles, mais les personnages les plus fugaces font preuve d’une justesse formidable. Fait trop rare dans le cinéma francophone (pas seulement belge), les deux plus jeunes acteurs sont épatants.
Si on connaît Zacharie Chasseriaud (Les Géants, Tango Libre), on est séduit par la prestation du très jeune Albert Chassagne. Espoir à suivre. Autre atout remarquable: la maîtrise du rythme et des climats, les deux étant intimement liés: de la longueur d’une séquence naît le malaise ou le rire (ou les deux à la fois) et les contrastes avec des scènes-chocs très courtes est saisissant.
Bref, au-delà de sa force de frappe immédiate, le film gagne encore en profondeur à une deuxième voire une troisième vision.
De gauche à droite : Vincent Van Gellder, Jacky Nercissian, Achille Ridolfi, Astrid Whettnall, Vincent Lannoo, Lionel Jadot et Philippe Pierquin
Après la projection, Cinevox Happening oblige, tout le monde s’est retrouvé dans les caves des Galeries pour une longue fin de soirée informelle où chacun a pu discuter avec l’équipe, ce qui est toujours un moment très apprécié.
Vous n’y étiez pas? La prochaine fois, peut-être…
Ismael Saïdi, réalisateur de Morrocan Gigolo, avec la casquette et Reda Chebchoubi avec le chapeau, un de ses acteurs principaux. Avec eux, quelques amis, Samir Kadi (comédien), Naim Benabbas et Hamid Gharbaoui, monsieur Benny B.
Marcos Adamantiadis, Eric Larcin et Marie-Jeanne Maldague qui est de ce film et du prochain de Vincent Lannoo.
Pierre Nisse, vu récemment dans La Religieuse
Lionel Jadot (hors champ, portant le micro), producteur du film en est devenu par la force des choses son distributeur. A la soirée, il interviewait aussi les spectateurs à la sortie de la projection pour compiler leurs impressions sur le site officiel.
Carlo Ferrante, technicien dans la radio où officie Elisabeth de la Baie. Il a aussi coaché le jeune Albert Chassagne.
Jacky Nercessian, l’exécrable évêque du film. Par ailleurs un acteur à la formidable carrière et un homme exquis.
Achille Ridolfi qui incarne ici un gentil prêtre… pédophile. Grand comédien subtil qu’on reverra au théâtre à la rentrée mais qu’on a envie de voir plus souvent au cinéma.
Entre deux avant premières d’Au Nom du Fils, Vincent Lannoo peaufine son nouveau film. Le mot stakhanoviste semble avoir été inventé pour lui.
Vincent Van Gelder, chef opérateur attitré de Vincent Lannoo.
Astrid Whettnall, aussi sympathique au naturel qu’impressionnante sur l’écran. Hier dans la soirée, on évoquait beaucoup la possibilité d’un Magritte en 2014 pour cette incroyable prestation.