Bouli Lanners est présent en ce moment à la Mostra de Venise pour présenter le premier long métrage solo de la réalisatrice française Claire Burger (co-réalisatrice de Party Girl), C’est ça l’amour.
Le comédien belge y tient le rôle principal, celui de Mario, un homme qui tient la maison depuis que sa femme est partie. Désormais, il doit élever seul ses deux filles, adolescentes en crise. Frida, 14 ans, lui reproche le départ de sa mère. Niki, 17 ans, rêve de quitter la maison. Mario, lui, attend toujours le retour de sa femme.
Forbach, Est de la France, de nos jours. Mario, un homme simple, sans trop d’ambitions si ce n’est en ce qui concerne sa vie amoureuse, est de retour à la case départ quand sa femme quitte le domicile conjugal. Il se retrouve à devoir élever seul ses deux filles de 14 et 17 ans, alors que lui-même traverse une sorte de crise d’adolescence. La plus jeune, Frida, lui reproche le départ de leur mère, et nourrit des sentiments ambigus envers sa nouvelle petite-amie. Quant à Niki, qui s’apprête à quitter la maison, elle en profite et se laisse choyer en attendant le grand départ. Mario ne peut pas s’empêcher de perdre les femmes qu’il aime semble-t-il, c’est plus fort que lui. Mais est-ce que finalement, accepter de perdre quelqu’un, ce n’est pas aussi un moyen de se trouver soi-même?
Un rôle forcément bouleversant, et qui vient souligner l’incroyable élasticité de l’acteur, que l’on a vu cette année criminel dans Tueurs, éleveur canin déjanté dans Chien, veuf homo désabusé dans Troisièmes Noces, et maintenant père célibataire dans C’est ça l’amour. Tout ça en écrivant son prochain film, une histoire d’amour… en anglais.
Aucune date de sortie n’est encore prévue pour ce film coproduit en Belgique par Scope Pictures, espérons que la présentation vénitienne lui apportera un distributeur belge.