BXL/USA plonge La Rochelle…
En plein délire !

À l’origine (comme chantait Biolay), à l’origine donc, BXL/USA se présentait comme un sympathique téléfilm belgo-français. Un projet découvert et développé par Gilles Galud au sein de sa société « La Parisienne d’images » qui produit la nouvelle trilogie pour Canal + depuis 6 ans sous la houlette artistique du très fameux Bruno Gaccio.

But de l’opération : engendrer un téléfilm sympathique, apte à vivre une carrière agréable sur les petits écrans. Divertir les abonnés de Canal Plus et plus tard de Be TV en Belgique, aller ensuite à la rencontre du grand public sur RTL/TVI. Tranquille quoi… Classique…

À l’origine…

Immédiatement intrigué par un scénario loufoque et une configuration inhabituelle, Cinevox s’est vite amouraché de cette comédie délirante, coproduite en Belgique par Nexus Factory, réalisée par Gaetan Bevernaege, un Belge émigré à Paris et jouée par une bande de fous furieux bien de chez nous : Patrick Ridremont dans un premier grand rôle, Nicole Shirer , Marie Kremer la jeune qui monte qui monte, Achille Ridolfi et Charlie Dupont (qui c’est celui-là?)

 

 

Les articles que nous avons consacrés au (télé)film, nous ont immédiatement montré un élan de curiosité de votre part. De là naquit une idée un peu folle : présenter BXL/USA pendant les BNP Paribas Fortis Film Days sur grand écran avec, dans la salle, une équipe de grands malades pour exploser l’ambiance. Le projet a très vite suscité un élan d’enthousiasme chez les exploitants. Oui, il naissait indéniablement un phénomène passionnant autour de film.

Ne manquait sans doute qu’une récompense majeure pour faire entrer BXL/USA de plain-pied dans l’histoire et glisser cette rocambolesque aventure dans le sillage d’un Dikkenek ou de C’est arrivé près de chez vous, qu’il évoque par sa belgitude exacerbée.

C’est chose faite depuis ce week-end puisque la comédie belgo-belge par excellence a enflammé le festival de La Rochelle et son jury.

En Charente Maritime, BXL/USA a donc reçu les prix de la meilleure comédie et de la meilleure direction artistique. Deux récompenses seulement… Mais pourquoi?  Parce que c’est le maximum autorisé par la manifestation. François Berléand, président du jury a avoué que le film aurait pu revendiquer celui de la mise en scène, un prix d’interprétation collective et un trophée pour sa bande originale..

 

 

Délire de professionnels? Pas du tout. À l’issue de la projection, le public, debout, a ovationné l’équipe pendant dix longues minutes. Autant vous dire que les larmes n’étaient pas loin… Et qu’on attend avec une impatience décuplée les projections prévues dans le cadre des Film Days (le programme officiel sera publié cette semaine)

Que la fête commence !

 

 

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