Quels sont les films à l’affiche? Ceux qu’on annonce?
Si vous voulez vous éclater au ciné ou planifier vos prochaines sorties en solo, en amoureux, entre amis ou en famille, voilà d’angoissantes questions existentielles qui doivent être résolues sans délai.
Pour vous aider, Cinevox propose désormais deux rendez-vous hebdomadaires, des articles revus et corrigés tous les sept jours.
Au menu de ce mini-mag: les films belges (chaque jeudi sur le site), mais aussi les coproductions et les films étrangers dans lesquels apparaissent des comédien(ne)s belges (en ligne chaque vendredi). Le tout complété par le box-office des longs métrages déjà en salles et l’annonce des festivals et autres évènements à venir.
Bienvenue dans un espace d’information qui n’existe nulle part ailleurs.
[Édition du 11 décembre 2014]
Pas de changement tout en haut du box-office belge : Hunger Games reste solidement arrimé en tête des entrées hebdomadaires. Pour la troisième semaine d’affilée. Le film enregistre une perte de près de 50%, mais a déjà conquis plus de 450.000 fans. Tof, non?
Dans son sillage, deux nouvelles sorties cartonnent: Paddington et les Pingouins de Madagascar. Ça sent les fêtes, vous ne trouvez pas?
Astérix : Le Domaine des dieux garde le cap et aura séduit 50.000 spectateurs au bout de ses deux premières semaines d’exploitation belges tandis que la French démarre assez mollement. Vu son potentiel : 20.000 entrées en cinq jours, c’est un poil décevant.
Le film de Cédric Jimenez fonctionne heureusement bien mieux en France où il titille l’ours le plus maladroit d’Albion. Avec 521 078 tickets vendus, il se place en deuxième position du Box-office devant Astérix et Hunger Games. Deux coproductions belges sur les trois films les plus vus en Hexagone, c’est pas trop mal…
Si vous voulez passer un excellent moment avec un film populaire dans le sens le plus noble du terme, captivant, à l’ancienne, mais jamais passéiste, il est encore temps d’en profiter.
Côté belge, Image [VOIR ICI] a en vue le cap totalement inespéré des 50.000 entrées tandis que Welp arrive doucement en bout de course et pliera bagage avec plus ou moins 75.000 tickets usagés dans sa besace de scout. [LIRE ICI].
La grande surprise de la semaine vient finalement de l’irréductible Grimoire d’Arkandias (une coprod minoritaire, certes, mais avec plein d’acteurs belges dedans) qui gagne ces jours-ci… 73% de spectateurs.
Une progression unique qui s’explique par un excellent bouche-à-oreille et probablement quelques séances de St Nicolas. Bon choix. Avec 55.000 fans au compteur, on ne pourra pas nier que le long métrage a fait une très belle carrière en Belgique. De quoi attirer l’attention sur le trio de jeunes Belges talentueux qui l’anime. (voir ICI)
En France le Grimoire va terminer aux portes des 600.000 entrées. Pas mal. Mais le ratio classique Belgique/France est habituellement de 1/15. On peut donc dire que c’est chez nous que le film a le mieux fonctionné. Si Cinevox y est pour quelque chose, on s’en félicite.
L’autre film pour les jeunes, sorti juste avant les vacances d’automne, a également réussi sa mission : La course aux cadeaux flirte avec les 50.000 spectateurs [VOIR ICI]. C’est beaucoup plus que les 30.000 espérés par sa productrice belge, Viviane Vanfleeteren, qu’on a croisée ravie lors du Happening Brabançonne vendredi dernier.
Pas de miracle par contre pour les 2e et 3e semaines de Wasteland (une très mauvaise surprise, en termes d’audience), Je suis à toi et Alleluia qui sont totalement passés à côté de leur public. Ou inversement.
Cette semaine, trois films proches de la ligne éditoriale de Cinevox entrent en piste. Nous parlerons demain du Chant de la mer, un peu plus bas de L’éclat furtif de l’ombre, mais c’est évidemment Brabançonne qui a le potentiel de bousculer le box-office.
Y parviendra-t-il? Mystère.
On sait depuis longtemps que Peter Bouckaert est un producteur sinon miraculeux, du moins particulièrement averti. Tot Altijd, Het Vonnis ou Marina, ses derniers bébés, ont tous cartonné au box-office. Et quand on dit cartonné, cela signifie qu’ils ont respectivement attiré plus de 200.000, 400.000 et 500.000 spectateurs. Ce qui est juste hallucinant à l’échelle de la Belgique.
Dans les trois cas, ces scores ont été essentiellement réalisés en Flandre et sur Bruxelles.
Comme vous le savez maintenant, Brabançonne est un film 100% national, parlé et chanté dans les deux langues, avec des acteurs des deux communautés. Cela sera-t-il suffisant pour conquérir le public francophone? On l’espère, mais on n’en est (vraiment) pas certain. Et pourtant…
Brabançonne a coûté un peu plus cher que les trois films précités. Mais trois millions d’euros, ça reste un budget fort raisonnable pour ce type de production, longue et exigeante avec autant d’acteurs et de décors.
On a vu des drames intimistes coûter beaucoup plus cher.
Nos pronostics? En dessous de 100.000 entrées, tous ceux qui ont participé au projet seront sans doute un peu déçus. À partir de 150.000, on pensera que l’objectif est atteint. A 200.000 on sentira doucement pointer l’euphorie.
Un plan média aux petits oignons, la multiplication des avant-premières et l’enthousiasme de très nombreux spectateurs devraient assurer le succès du film, mais il est probable que les chiffres soient à nouveau très tranchés entre le sud et le nord du pays.
Réponse ici même la semaine prochaine. Bien sûr…
VOIR ICI
Dans une configuration bien plus confidentielle, sans aucune ambition en termes de box-office, est également sorti ce mercredi L’Éclat furtif de l’ombre d’Alain-Pascal Housiaux et Patrick Dechesne.
Le film nous plonge dans deux époques et deux contrées: la Belgique aujourd’hui, l’Afrique quelques dizaines d’années plus tôt.
Dans un village côtier d’Éthiopie, Adisu, un jeune pêcheur est accablé par la violence de la guerre ambiante. Contraint de quitter son foyer pour survivre, il s’enfonce dans le désert. Dans une ville de Belgique, un taximan africain âgé et taciturne, intériorise sa condition de migrant. Deux mondes, deux personnes, mais un seul destin…
Film d’ambiance à la photographie très soignée (Frédéric Noirhomme), L’Éclat furtif de l’ombre est une parenthèse étrange et poétique qui joue des contrastes et sollicite la réflexion.
Le film est programmé à Flagey (Bruxelles) depuis ce mercredi 10 décembre et sera ensuite visible à Liège (Cinémas Sauvenière et Churchill), Namur (Caméo 22) et Mons (Plaza Art).
Des premières en présence des réalisateurs sont organisées à Liège le 28 janvier, à Namur le 29 janvier et à Mons le 3 février.
Voir ICI
Alors que Bowling Balls, sortira le 17 décembre, mais en Flandre uniquement, on sait maintenant que Jacques a vu sera distribué le 28 janvier prochain.
Le premier long métrage de Xavier Diskeuve reprend l’univers de ses courts avec une famille d’acteurs à laquelle l’homme de média namurois est toujours resté fidèle; envers et contre tout.
Bruce et Lara s’installent à Chapon-Laroche, le village où Brice passait jadis ses vacances dans la ferme de ses cousins. Le couple de citadins a acheté fort cher une maison modeste et en piteux état. Mais l’intégration au village est d’autant moins aisée que leur seul point d’attache est désormais Jacques, garçon de ferme taciturne, qui sert de larbin à tout le village. Pour couronner le tout, le couple apprend qu’un énorme centre de vacances d’origine hollandaise devrait être édifié, avec l’assentiment bienveillant des autorités locales, à deux pas de leur jardin.
La sagesse voudrait qu’ils repartent, mais maintenant que la valeur déjà contestable de leur maison a chuté, c’est hors de question. Ils décident donc de se battre sur le terrain.
Comédie bon enfant présentée au FIFF en octobre dernier, Jacques a vu est assez atypique dans le paysage belge francophone. Avec Sauvez Wendy (qui va changer de titre et sortir sans doute un peu plus tard), Il tentera de séduire le public d’Une Chanson pour ma mère (Magritte du 1er film 2014) ou Il était une fois une fois (joli succès au box-office belge), eux aussi diffusés à la sortie de l’hiver.
La bande-annonce est à voir ICI.
L’Année prochaine, de Vania Leturcq, découvert au FIFF namurois lui aussi, devrait nous arriver au printemps, mais il fera l’objet d’une présentation événementielle le 30 décembre dans le cadre du Be Film festival.
Grâce au Centre du cinéma de la Fédération Wallonie-Bruxelles, il y aura de nombreuses places à gagner sur Cinevox. Les premières sont disponibles sur notre page Facebook. Pour tenter de les remporter, rendez-vous ICI !
Le Be Film Festival est le meilleur moyen de dresser un véritable bilan de l’année écoulée. Du coup, il constitue aussi une rampe de lancement idéale pour les Magritte 2015… et 2016
Vous trouverez ICI le programme complet de cette belle manifestation toujours très conviviale et qui, chaque année, draine la grande foule.
C’est Melody de Bernard Bellefroid qui en fera l’ouverture.
Doublement récompensé au FIFF namurois, il sortira en salles le 18 mars, mais vous pouvez déjà essayer de remporter ICI des places pour le découvrir en primeur. Descendez le curseur de votre souris sous le concours « Salopards » (auquel vous pouvez naturellement participer) et répondez à la question assez simple. Bonne chance !
LIRE ICI
Photo de tournage – scène inédite pas présente dans le montage final – copyright : PP
Tous les chats sont gris, premier long métrage de la très prometteuse Savina Dellicour, arrivera sans doute aussi au printemps… mais le film participera, avant cela, à un événement assez exceptionnel mis en place par Cinevox.
Dès le 20 décembre, on pourra vous annoncer ce formidable projet qui le mettra en évidence… et qui risque de vous surprendre.
Une chose est certaine: on aime beaucoup cette histoire tendre et émouvante qui s’adresse à tous avec simplicité et intelligence et on a envie de la défendre au maximum.
Du coup, s’il est un film qui va faire parler de lui en début d’année, c’est bien celui-là.
VOIR ICI
D’autres films, terminés, ou en passe de l’être, n’ont pas encore été montrés en festivals ou en avant-premières publiques. Une bonne raison à cela, elle tient en six lettres: C-A-N-N-E-S !
Les Chevaliers Blancs de Joachim Lafosse (photo), Bee Lucky de Philippe De Pierpont, Hors cadre de Guillaume Senez, Un homme à la mer de Géraldine Doignon, Préjudice d’Antoine Cuypers, Seule comme une baignoire de Rachel Lang, Le chant des hommes de Bénédicte Liénard et Marie Jimenez ou Je suis mort, mais j’ai des amis, des frères Malandrin, gardent, tous, un œil braqué sur la Méditerranée.
Tous ces films pourraient en effet, s’ils sont réussis (on ne peut encore rien dire à ce stade, mais ils semblent tous avoir de vrais arguments), se retrouver dans une ou l’autre section de la 68e édition du plus fameux festival au monde.
Pourquoi ne pas espérer voir Joachim Lafosse programmé en sélection officielle, par exemple? Le sujet brûlant, le casting porteur et le talent du cinéaste pourraient valoir à ces Chevaliers des temps modernes un mini trip cannois en première classe.
Pour les autres propositions, les options sont plutôt la semaine de la critique, la quinzaine des réalisateurs; voire, qui sait, Un Certain Regard. Chaque chose en son temps…
L’ascension cannoise est un long processus, mais en général, y mettre un pied un jour, fût-ce à la Cinéfondation, semble la meilleure manière d’y parvenir au sommet plus tard…
Pour leur sortie dans les salles belges, on patientera donc jusqu’à l’été, peut-être jusqu’à l’automne après la rafale de festivals belges susceptibles de les accueillir. Le FIFF en tête. Avec un prix Cinevox à la clef?
Photo de tournage du Tout Nouveau Testament
Le tout Nouveau Testament de Jaco van Dormael sera, lui, plutôt prêt pour la rentrée 2015. Objectif Venise. Ou Toronto? Quoi qu’il arrive. Les toutes premières images sont à voir ICI
Le passionnant Jawad Rhalib a, lui, deux cordes à son arc.
Il a terminé au Maroc le tournage de l’Insoumise et garde sous le coude l’explosif 7 rue de la folie VU à Namur et qui vient de remporter deux prix à Agadir : meilleure interprétation collégiale pour les quatre actrices et meilleur scénario. Pas mal pour un OVNI sans le sou.
Ce (tout) petit budget qui divise (et c’est tant mieux) nous a vraiment captivés.
Espérons qu’on pourra le voir dans quelques salles un de ces quatre…
LIRE ICI
Au rayon des productions belges dont la distribution est déjà datée, notons encore La Tierra Roja de Diego Martinez Vignatti produit par Entre chien et loup avec en vedette Geert Van Rampelberg (De Behandeling, Tot Altijd, Image…) qui sortira le 18 mars.
Black (photo) d’Adil El Arbi et Billal Fallah (les deux cinéastes d’Image) le 8 avril et Belgica, le nouvel opus du réalisateur de The Broken Circle Breakdown est programmé le 14 octobre 2015. [VOIR ICI] Une période toujours très chargée en événements bleu-blanc-belge avec ses festivals, ses Ensors et ses BNP Paribas Fortis Film Days…
On est par contre sans nouvelle de Mirage d’amour avec Fanfare qu’Hubert Toint a tourné au Chili avec Marie Gillain.
Magritte 2014 – la descente des marches – Photo : PP/Cinevox
Mais bien avant cela, au début du mois de février, tous ceux qui aiment le cinéma belge auront les yeux rivés sur le Mont des Arts, sur leur écran de télévision ou sur… (on en reparle bientôt).
La 5e cérémonie des Magritte du cinéma se déroulera le 7 février.
Cette édition sera-t-elle celle du triomphe des frères Dardenne? Deux jours, une Nuit, retenu par les professionnels pour représenter la Belgique aux Oscars semble le favori logique d’une sélection qui ne manque pas de panache.
Une des nouveautés de cette version 2015 est un Magritte attribué au meilleur film flamand sans notion de coproduction : The Broken Circle Breakdown avait été écarté de la compétition l’an dernier à cause de cette restriction, l’ouverture est donc judicieuse et réjouissante.
Magritte 2014 – la descente des marches – Photo : PP/Cinevox
Le vote pour élire le Magritte du premier film a débuté et quelques films ont déjà démarré sur le Net une campagne pour recruter des fans. Car oui, pour ce lauréat, c’est vous qui choisissez.
Envie de vous exprimer? Vous pouvez le faire ICI.
Pour tout savoir des longs métrages, des courts et des docus en compétition, cliquez ICI.
Rappelons qu’il ne s’agit pas encore de nominations. Tous les noms inclus jusqu’à présent le sont mécaniquement : les organisateurs ont recopié les génériques des films dans les différentes catégories. C’est tout. Sans plus. Pour pavoiser (ou pas), il faudra patienter jusqu’à la traditionnelle conférence de presse, début janvier.
Magritte 2014 – la descente des marches – Photo : PP/Cinevox
Jusqu’ici, seuls les courts et les docus sont déjà passés par le filtre d’un collège d’experts qui a choisi les plus représentatifs de l’année. Même si cette sélection, comme toute sélection, peut naturellement être contestée, c’est elle qui servira de base au premier tour des votes qui a débuté le 10 décembre. Pour comprendre comment cela fonctionne c’est ICI.
Les Magritte c’est aussi un show. Si vous ignorez l’identité du trublion qui a hérité des commandes de cette folle soirée, cliquez ICI.
On a déjà hâte d’y être. Pas vous?