Le cinéaste belge se lance pour la première fois dans une adaptation littéraire, et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit de celle du Prix Femina 2020, Nature Humaine, de l’écrivain français Serge Joncour.
Alors que les salles s’apprêtent à rouvrir, et que les grands festivals bouillonnent et peaufinent leur programmation, on a hâte de découvrir Nobody Has To Know, le prochain film de Bouli Lanners réalisateur, une love story tournée en anglais, sur l’île sauvage de Lewis en Ecosse, long métrage dont il interprète le rôle principal aux côtés de Michelle Fairley (Game of Thrones, Philomena, The Invisible Woman), et qu’il a co-réalisé avec le réalisateur flamand Tim Mielants, qu’il avait rencontré sur le set de De Patrick. Le film est prêt, et n’attend plus qu’une belle opportunité pour rencontrer le public.
D’ici là, le cinéaste, que l’on vient de voir en génial Dr Lebrun, chef des urgences assez rock’n’roll dans la saison 2 d’Hippocrate, l’excellente série de Thomas Lilti, s’attelle à un nouveau projet, une première pour lui, puisqu’il adapte le roman de Serge Joncour, Nature Humaine. Jusqu’ici, tous les longs métrages de Bouli Lanners étaient tirés d’idées originales du cinéaste lui-même, il met donc cette fois-ci son savoir-faire et son imagination au service du récit et de l’univers de l’écrivain français.
Le livre offre une radiographie de la France de la fin du XXe siècle, interrogeant le rapport fluctuant et complexe entre l’homme et la nature, s’attardant sur le quotidien de la vie à la ferme, et de la révolution agricole. On connaît l’engagement de Bouli Lanners en faveur de la décroissance, et contre le nucléaire, voir d’ailleurs à ce propos notre interview réalisée il y a 2 ans lors du BRIFF, aussi ce sujet devrait s’inscrire dans ses préoccupations de citoyen, et son amour pour la terre.
Comme pour ses films précédents, Bouli Lanners sera accompagné par Versus Production en Belgique, qui co-développe le film avec Ad Vitam en France.