Agitations cannoises

Jour après jour, nous récolterons les rumeurs et les commentaires de la colonie belge présente sur place. Comme sur un blog, nous compléterons constamment cet article, les interventions les plus anciennes dans le bas, les plus récentes en haut. 

 

 

 

 

 

 

LES BONUS DE MARYLINE

Quelques clichés retrouvés par Maryline Laurin, notre correspondante sur la Croisette. On n’aurait pas voulu vous en priver

 

La légende voudrait que le temps cette année à Cannes fut pourri de bout en bout. On nota quand même quelques jolies éclaircies.

 

La montée des marches pour De Rouille et d’Os. A ce moment, tout le monde pointait le film de Jacques Audiard comme un des grands favoris du festival.

 

Le gamin de De Rouille et d’Os s’essaie au piano devant un maître d’hôtel très digne. A moins que ce soit Luc Dardenne?

 

La soirée de De Rouille et d’Os bat son plein  et Stéphanie Hugé, responsable des coproductions chez Wallimage tombe dans les bras de Bouli Lanners.

 

Même au coeur de la fête, Matthias Schoenaerts prend la peine de répondre aux interviews.

 

Matthias Schoenaerts avec… sa maman !

 

Luc Dardenne a la pink attitude avec Clotilde de Savoie (ex-Coureau)

 

Stéphane Aubier et Vincent Patar lors de la soirée des Magritte.

 

Philippe Reynaert et Thomas Doret, deux des personnages les plus sympathiques du cinéma belge.

 

Emilie Dequenne tout sourire après avoir reçu son prix d’interprétation.

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DIMANCHE 26 – DÉLIBÉRATIONS

[scoop : Nanni Moretti, le président du jury, visiblement épuisé ]


Dingue, dingue, dingue. A 17h, soit deux heures avant la proclamation du palmarès, le jury cannois est toujours en délibérations dans superbe villa Domergue. Gille Jacob, président du festival et Thierry Frémaux, le délégué général assistent au débat, mais ne peuvent pas intervenir.

Alors, Gilles Jacob, bientôt 82 ans (!), s’amuse à tweeter comme une Nadine Morano en folie.

Et nous offre des photos jamais vues des personnalités en train de discuter.

 

 

 

 

 

Ça c’est le chapeau d’Ewan McGregor 😉

 

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JEUDI 25 – LA COOL KEN ATTITUDE

 

[Les trois photos par Maryline Laurin]


On peut être un monstre sacré du cinéma et ne pas se prendre très au sérieux. Ken Loach qui présentait à Cannes La part des Anges, coproduit par les frères Dardenne a rencontré les journalistes en bord de mer avec son scénariste fétiche Paul Laverty sur le ton de la conversation entre vieux potes.

 

 


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MERCREDI 24 – UN OURS ET UNE SOURIS A LA QUINZAINE

 

Pas mal de spectateurs forcément jeunots attendent la projection

 

[les quatre photos par Marilyn Laurin]


L’équipe d’Ernest et Célestine sur la scène de la Quinzaine des Réalisateurs

 

 

A l’issue de la projection, toute l’équipe dans les travées. A l’avant-plan, le monsieur avec des lunettes est l’illustre Daniel Pennac, prix Renaudot 2007, et scénariste du film.

 

 

Pauline Brunner et Lambert Wilson, les voix d’Ernest et Célestine, assistaient à la projection cannoise du très attendu film d’animation. A l’avant-plan Vincent Patar (un des trois réalisateurs). Derrière Lambert , Vincent Tavier, un des coproducteurs belges (La Parti)

 


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MARDI 23 – LE GRAND SOIR DE CANNES

 


Déjà, le titre du film prédispose à la fête. Et elle fut dingue. Avec des invités prestigieux. Alros qu’on attendait un Benoit Poelvoorde destroy, c’est Jean Dujradin qui a été la vedette de la soirée organisée autour du nouveau film de Delépine et Kervern. Avec sa belle moitié Alexandra (éblouissante dans J’enrage de Son Absence), sur scène avec Didier Wampas et Dupontel ou en train de danser avec Jérémie Renier, il a prouvé qu’on pouvait être la star mondiale du moment et rester le mec le plus cool de l’univers.

Jean Dujardin sera en tournage à Bruxelles mi-juin avec Cécile de France, Emilie Dequenne et Tim Roth pour le thriller Mobius d’Eric Rochant, coproduit chez nous par Artemis.

 

 

 

 

 

 

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MARDI 22 – PHOTOCALL LE GRAND SOIR


Un film réalisé par Delépine et Kervern avec Albert Dupontel et Benoit Poelvoorde ne peut passer inaperçu à Cannes. Pendant le photocall, l’équipe a tout démonté !

 

 

 

 

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MARDI 22 – BARBIE CORNIL ET KEN

 

 

Christelle Cornil a assisté à la projection de La Part de l’Ange, le nouveau film de Ken Loach coproduit par les Films du Fleuve et présenté en sélection officielle (voir photo plus bas).
Mais elle a aussi discuté avec l’immense réalisateur britannique. Collaboration en vue?

Si pas, voilà déjà la photo souvenir immortalisant cette rencontre…

 

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MARDI  22- JEREMIE RENIER ASSURE LE SHOW


 

Jérémie Renier est venu à Cannes présenter Elefante Blanco, dans lequel il interprète le rôle d’un prêtre en Argentine. Pour le photocall cannois, il s’est replongé quelques instants dans son personnage de Cloclo, trépidant et imprévisible

 

[Photo Jérémie Lambert]

 

Plus sérieusement, sur le plateau du Grand Journal de Canal Plus, il a parlé de son nouveau film et de sa prestation.

 

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

 

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MARDI 22 – BONNE NUIT, LE PETIT


Cannes? Même pas peur: quand on se déplace en une semaine à travers l’Europe, de la Normandie à la lointaine Pologne via Paris ou la Belgique pour jouer deux spectacles différents et tourner des scènes d’un film, on n’a pas peur de l’agitation cannoise axée autour du triptyque : apéros – projections – délires de minuit.
Après la Soirée des Magritte, David Murgia a retrouvé la colonie belge à la fête organisée pour A Perdre la Raison.

Une fête fort animée, mais David a un secret pour garder la forme: une micro-sieste entre deux séances de trémoussements hystériques. Et ça marche. (photo Marylin Laurin)

 

 

 

 

 

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MARDI 22 – ERIKA ET DAVID FONT LEUR CINEMA


A l’occasion de la fête des Belges, aka Soirée des Magritte, David Murgia qui illumine La Tête la Première d’Amélie van Elmbt a croisé Erika Sainte, Magritte de la révélation féminine de l’année 2012 pour sa prestation phénoménale dans Elle ne Pleure pas, elle Chante. Une Erika qui n’a toujours pas reçu la moindre proposition de cinéma depuis (on hallucine !).

Il y a quelque temps, nous avions émis l’idée d’un film bâti autour de ces deux comédiens d’exception, qui, heureusement pour eux, mènent de fort belles carrières au théâtre. Las d’attendre un scénario engageant, les deux acteurs ont donc profité de leur escale cannoise pour préparer ensemble leur grande rencontre à l’écran. Aux dernières nouvelles, le scénario avance bien. Un producteur dans la salle?

 

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MARDI 22 – AU KEN DU LOUP

 

Qui vient assister à la projection du nouveau long métrage de Ken Loach projeté en sélection officielle?

Mais oui, c’est Christelle Cornil dans sa flamboyante robe JAUNE !

(on laisse le plan large, car la salle est assez spectaculaire)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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MARDI 22 – SEANCE-CHOC POUR A PERDRE LA RAISON



 

Perdre la Raison n’a pas loupé son arrivée à Cannes. Dès la première séance sur le coup de 14h, tous les spectateurs qui désiraient le voir n’ont pas pu être servis. Même si elles sont plutôt vastes, les salles cannoises ne sont pas toujours faire face à l’enthousiasme et à la curiosité des festivaliers.

Il était pourtant intéressant de voir ce que le public international, pas vraiment au fait de l’affaire Lhermitte, pouvait penser du film. En tant qu’objet d’art,  de véhicule d’émotions.

Maryline Laurin (qui signe aussi les photos) a donc scruté les visages à la sortie de la séance ponctuée par peu d’applaudissements, mais un silence lourd qui en disait long sur l’émotion qui avait submergé la plupart des spectateurs:

 

« C’est une très belle réalisation », s’enthousiasme un exploitant officiant dans le Sud. « Un très beau cadre qui donne de la densité aux personnages, de l’authenticité. Une certaine beauté dramatique. Le réalisateur pose des choses, mais il ne cherche pas de responsables. Tout est ouvert. »

 

Une dame, les larmes aux yeux, avoue : « j’ai du mal à en parler. C’est un film que l’on reçoit en pleine face. Le jeu des acteurs est magnifique. »

Elle s’arrête; les larmes la submergent à nouveau.

 

Un réalisateur étranger confirme : « j’ai aimé, oui bien sûr. J’ai besoin d’y penser encore. C’est un film intéressant, vraiment. Dès le début, on sait que les enfants vont mourir, mais on ne sait pas comment et c’est magnifiquement orchestré. »

 

Madeleine, une cinéphile qui a aimé le film pointe une réserve : « une chose m’a gênée : que l’on sache d’emblée que les enfants vont mourir. Sinon, c’est un film très sensible. Très vrai. Les scènes au Maroc sont magnifiques, mais on voit que les hommes sont d’un côté et les femmes de l’autre. Ca sème le trouble. »

 

 

Et pendant que Joachim Lafosse enchaîne les interviews, les premiers tweets s’accumulent sur les écrans :

 

Trois Couleurs@Trois_Couleurs

Émilie Dequenne, mater dolorosa du triangle asphyxiant de Joachim Lafosse, À perdre la raison #UCR #cannes inspiré de l’affaire Lhermitte

 

Christophe Chabert@christchabert

Après Élève libre, Joachim Lafosse s’impose avec À perdre la raison comme le cinéaste qui appuie là où ça fait mal. #Cannes2012

 

Cathy Immelen@Cimmelen

Allez, l’embargo est levé, je peux enfin vous dire que A perdre la raison est un chef d’œuvre ! Émilie Dequenne époustouflante ! #Canne2012

Alexandre Pletser@AlexandrPletser

« À perdre la raison est un chef d’œuvre ! » Avis général dans ma TL @Seba_ministru @hdayez#Canne2012

 

Sébastien Ministru@Seba_ministru

Vu « A perdre la raison » Émilie Dequenne pas loin de Gêna Rowlands dans « Une femme sous influence »: le niveau

 

CWB-Paris@CWB_Paris

« À perdre la raison« , quelle émotion ! Les spectateurs sortent les yeux rougis. Joachim enchaîne les interviews #Cannes http://twitter.com/CWB_Paris/status/204956806861176832/photo/1

 

Nicolas Ier @BogdanoffP

Aimer à Perdre la Raison. Film belge magnifiquement

 

Sur Twitter on trouve aussi, soyons honnêtes, quelques réactions très négatives, portant tantôt sur le film, tantôt sur son rapport à l’affaire Lhermitte.

 

À Perdre la Raison sera projeté une deuxième fois ce soir sur le coup de 22h et on annonce déjà une foire d’empoigne pour le découvrir. Le film de Joachim Lafosse est un « must see ».  C’est aussi cela Cannes !

 

Trois Couleurs@Trois_Couleurs

Émilie Dequenne, mater dolorosa du triangle asphyxiant de Joachim Lafosse, À perdre la raison #UCR #cannes inspiré de l’affaire Lhermitte

 

Christophe Chabert@christchabert

Après Élève libre, Joachim Lafosse s’impose avec À perdre la raison comme le cinéaste qui appuie là où ça fait mal. #Cannes2012

 

Cathy Immelen@Cimmelen

Allez, l’embargo est levé, je peux enfin vous dire que A perdre la raison est un chef d’œuvre ! Émilie Dequenne époustouflante ! #Canne2012

Alexandre Pletser@AlexandrPletser

« A perdre la raison est un chef d’œuvre ! » Avis general dans ma TL @Seba_ministru @hdayez#Canne2012

 

Sébastien Ministru@Seba_ministru

Vu « A perdre la raison » Émilie Dequenne pas loin de Gêna Rowlands dans « Une femme sous influence »: le niveau

 

CWB-Paris@CWB_Paris

« A perdre la raison« , quelle émotion ! Les spectateurs sortent les yeux rougis. Joachim enchaîne les interviews #Cannes http://twitter.com/CWB_Paris/status/204956806861176832/photo/1

 

Nicolas Ier @BogdanoffP

Aimer à Perdre la Raison. Film belge magnifiquement

 

Sur Twitter on trouve aussi, soyons honnêtes, quelques réactions très négatives, portant tantôt sur le film, tantôt sur son rapport à l’affaire Lhermitte.

 

A Perdre la Raison sera projeté une deuxième fois ce soir sur le coup de 22h et on annonce déjà une foire d’empoigne pour le découvrir. Le film de Joachim Lafosse est un « must see ».  C’est aussi cela Cannes !

 

 

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DIMANCHE 20 – HORS LES MURS – APRES LA 2e PROJECTION…


… encore un peu plus d’émotion. Nous savions évidemment que le film était excellent et allait toucher beaucoup de spectateurs. Mais là, c’est carrément du délire ! Ravis, nous sommes 😉 !

 

 

 

 

[toutes les photos par Maryline Laurin]

 

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DIMANCHE 20 – HORS LES MURS – TWEETOS 2, LE RETOUR


Quelques tweets supplémentaires après la deuxième projection de la journée. Tout va bien pour les Boys de David Lambert .

 

 

 

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DIMANCHE 20 – HORS LES MURS – SÉANCE PHOTO (UN PEU GAG)

 

[photo Maryline Laurin]

 

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DIMANCHE 20 – HORS LES MURS – FIN DE LA 1e PROJECTION


[photo Maryline Laurin]


Sous le choc, l’équipe et la salle. David Lambert s’est mis a genoux devant ses acteurs pour les remercier pendant que le public applaudissait chaleureusement une – prochaine camera d’Or (impression confirmée sur Twitter)

 

[David Lambert, Guillaume Gouix et Matila Malliarakis, juste après la projo, devant les médias – photo Maryline Laurin/PP]

 

Au plus près de l’équipe du film, Maryline Laurin, notre correspondante méditerranéenne a pu poser quelques questions à David Lambert si tôt la projection terminée. Un David zen, mais ravi des applaudissements qui venaient de saluer le générique final.

 

« Je suis vraiment très content de l’accueil. La salle a formidablement bien réagi. On sentait l’émotion et on a entendu des rires, juste là où je les attendais. Après la projection, certains m’ont dit qu’ils avaient été touchés par les personnages. C’est une très belle récompense pour tout ce travail.

Ce qui m’intéresse le plus à Cannes est de pouvoir présenter le film au plus grand nombre de gens possible. Ici, on peut le vendre à des pays qui n’auraient même jamais eu vent de son existence. Ça peut être le début d’une belle carrière pour lui. »

 

Et de conclure avec un peu de lyrisme et beaucoup de justesse : « Ce film ça a été une vraie rencontre humaine avant de poser un acte artistique. Il faut prendre du temps et ça demande du partage avant d’aller chercher ce genre d’émotions au niveau du ventre. »

 

[Guillaume Gouix, tout sourire comme d’habitude – photo Maryline Laurin/PP]

 

[Matila Malliarakis  – photo Maryline Laurin/PP]

Lire notre critique ICI

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DIMANCHE 20 – PREMIERS TWEETS POUR HORS LES MURS

 

 

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DIMANCHE 20 – CANNES HORS LES MURS


[L’équipe sur scène – Photo Maryline Laurin]

 

 

Juste avant la première projection officielle de Hors Les Murs, toute l’équipe est prête à confronter son film aux professionnels et à la presse, à certains Cannois aussi qui auront eu la chance de décrocher un Sésame.

Sur place : David Lambert, le réalisateur, les trois producteurs belges français et canadiens, le chef op Mathieu Poirot Delpech et les principaux acteurs du film : Matila Malliarakis, Guillaume Gouix, Mélissa Désormeaux-Poulin et David Salles. Plus Cassandre Warnauts, l’assistante de production qui vient tout juste de régler un petit problème de DCP fort irritant à une heure de la projection.  Heureusement l’équipe n’est pas au courant et va pouvoir l’aborder en toute décontraction. Si, du moins, cela est possible…

« Ici,  personne ou presque n’a encore vu le film », nous explique Cassandre. « On ne sait donc pas du tout ce qui va en ressortir. Entre les deux projections, les acteurs et David vont enchaîner les interviews.  »

Mais la première bonne nouvelle est tombée : Hors les murs a été acquis par Epicentre qui le sortira sur les écrans français début 2013.

Nous prendrons la température après la projection, histoire de voir si notre enthousiasme (voir ici) est partagé par les spectateurs.

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SAMEDI 19 – LES FRÈRES DARDENNE SONT DANS LA SALLE

 

Le réalisateur roumain Cristian Mungiu présentait aujourd’hui Au-delà des collines au Festival de Cannes. Et qui était deux rangées derrière lui, à l’acclamer dès la fin de la projection? Jean-Pierre et Luc Dardenne, coproducteurs belges du film avec les Films du Fleuve !

 

 

A la sortie, notre investigatrice marseillaise, Maryline Laurin, demande au réalisateur s’il est content.

« Je ne suis jamais content! », répond-t-il.

« Enfin si. Je suis content pour les filles qui sont les actrices. C’est leur premier Cannes »

– Et les Dardenne, vous pensez qu’ils ont aimé votre film? C’est difficile de savoir ce qu’ils pensent…

– Je ne sais pas. Demandez-leur, ça serait bien » (sourire)

 

Une fois dehors, Miss Marple retrouve les frères, portable rallumé en train de consulter leur messagerie. La vie reprend son cours.

 

 

[les trois photos : Maryline Laurin]

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SAMEDI 19 – PREMIERS CHIFFRES OFFICIELS POUR DE ROUILLE ET D’OS.

 

Les chiffres volent dans tous les sens, mais on peut se fier à ceux d’Ecran Total ou du Film Français. Pour sa première journée,  « De Rouille et d’Os » a attiré en France 119 000 spectateurs, soit une moyenne de 302 spectateurs par salle. C’est le meilleur démarrage pour un film de Jacques Audiard : « Un Prophète » avait réalisé 51 000 entrées pour son premier jour. Premier jour qui était naturellement un mercredi, alors qu’ici, le film est sorti un jeudi férié. Inhabituel, mais efficace

Chez nous, Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts ont attiré 6000 spectateurs, ce qui est très bien.

Notre pronostic? Entre 2 et 2.5 millions de spectateurs en France et environ 150.000 en Belgique. A moins qu’une Palme d’Or ne booste tout cela.

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SAMEDI 19  – DE MATTHIAS, AUX LECTEURS DE CINEVOX

(via Maryline Laurin, cela va de soi)

 

 

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VENDREDI 18 – AU CUL DU LOUP DEUX FOIS CANNOIS

 

Au Cul du Loup, sorti en Belgique au début de cette année était à Cannes dans deux sélections différentes: visions sociales dont le parrain est notre compatriote Lucas Belvaux  et Cannes cinéphile qui offre au grand public l’opportunité de découvrir la programmation des sélections cannoises.  L’accueil a été chaleureux pour Pierre Duculot et Christel Cornil qui espèrent voir leur film distribué en salle en Hexagone. En attendant, il sortira en Allemagne en juillet.


[Photos Anne Wouters]

 

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VENDREDI 18 – LES PLACES SONT RARES

 

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JEUDI 17 – A PROPOS DE DE ROUILLE ET D’OS

 

 

Marilyne Laurin, notre correspondante marseillaise sur la Croisette, a rencontré au fil de ses pérégrinations Nicole Gillet, déléguée générale du FIFF et Barbara Friquet, sa directrice de gestion. Elles lui ont livré leurs premières réactions à la sortie de la projection de De Rouille et d’Os.

 

Barbara Friquet : « C’est très fort. La tension est présente du début jusqu’à la fin. C’est ça le plus fort et je suis impressionné par Matthias Schoenaerts. Moins par Marion Cotillard qui n’a vraiment pas de palette. Elle est un peu toujours pareille alors que Mathias monte constamment en puissance. Et il a fait de sacrés progrès en français. Par moment, on n’entend plus du tout son accent. À d’autres oui. Ça apporte des variantes aussi dans le personnage.  Corinne Massiero est également magnifique. Toujours très juste. Ce qui est bien aussi chez Audiard ce sont ses plans, la couleur. Et il faut ajouter que les comédiens belges sont épatants.

Et Nicole de surenchérir : « c’est indéniable : Bouli est très parfait. Je suis bluffée par nos comédiens. Quelle présence! »

Un peu plus loin, Caroline, une autre belge : une autre réaction d’une Belge :  » J’ai pleuré, la photo est magnifique et Matthias superbe. Je veux l’épouser. En général, je n’aime pas Marion Cotillard, mais là elle est bien, elle est humble. Il faut quand même que Mathias arrête avec ses rôles de brutes parce, quand on va le rencontrer en rue, les gens vont s’écarter… »

 

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