Ils sont finis (ou presque), mais pas encore datés. Ils sortiront sans doute tous entre le mois d’avril et … fin 2016 😉
C’est un complément idéal (et indispensable) à notre agenda paru le 29 février (à lire ICI).
Deuxième long métrage de Géraldine Doignon, Un homme à la mer a été produit par Helicotronc.
Mathieu y est un biologiste marin. À 35 ans, il passe son temps sur son microscope, à découper de minuscules cadavres d’organismes marins. Il n’est pas heureux. Sa passion, c’était être en mer et il vit entre quatre murs.
Mais un événement inattendu va brusquement changer sa vie : Christine, sa belle-mère, fugue. C’est une surprise pour tous. Attiré par cet élan et curieux de la comprendre, Mathieu part à sa recherche. Il va la retrouver dans une maison au bord de la mer et découvrir enfin cette femme qu’il côtoyait sans la connaître vraiment. Grâce à elle, il va sentir grandir en lui le même désir de reprendre sa vie en main.
Après De leur vivant, émouvant huis clos familial, Géraldine ouvre l’espace et propose un casting basé sur des gens qu’elle admire particulièrement: Yoann Blanc, Jo Deseure, Christian Crahay, et Bérangère Bodin forment le quatuor central de ce drame optimiste.
Le film proposé en Première Belge durant le Be Film festival nous a é-pa-té !
En plus c’est le premier film avec le héros de La Trêve en vedette, c’est dire s’il est subitement devenu un sujet d’excitation pour la planète ciné.
Premières images ICI
Dans la lignée des documentaires, très engagés de son réalisateur, Insoumise de Jawad Rhalib parle de Laila, une informaticienne marocaine sans emploi. Elle quitte son pays pour un travail de saisonnière en Belgique.
La jeune femme atterrit dans la petite exploitation agricole familiale d’André, un cultivateur de pommes. Très vite, Laila déchante, lorsqu’elle comprend le système profondément injuste qui règle les contrats des saisonniers. Peu à peu, son sentiment de révolte contamine son entourage et l’exploitation d’André va en être bousculée.
Sofiia Manousha (7 rue de la Folie), Hande Kodja (Rosenn), Benjamin Ramon (être) et Benoit Van Dorslaer sont quatre des principaux comédiens de ce film militant qui pourrait surprendre.
La bande-annonce présentée en séance privée au FIFF nous avait mis l’eau à la bouche. On a découvert le film lors du Festival du film méditerranéen à Bruxelles le 10 décembre
Présentation à lire ICI – Premières images ICI
À bord d’un petit rafiot, Homer et Joé, la cinquantaine, remontent un fleuve quelque part en Croatie
Jusqu’au décès, récent, de leur père, chacun ignorait tout de l’existence de l’autre.
Pourtant, ils sont demi-frères. S’ils sont ici, c’est pour essayer de comprendre qui était vraiment leur géniteur. Homer l’a connu, il a même vécu avec lui. Joé a, lui, été élevé par sa mère et ignore tout de cet homme qu’il a tendance à idéaliser.
En route, le duo va rencontrer Sean, un baroudeur irlandais qui a travaillé avec leur père. Travaillé? Mais de quelle activité parle-t-on ici? La vérité se trouve-t-elle… en amont du fleuve?
Coproduction inédite entre la Belgique, les Pays-Bas et la Croatie, En amont du fleuve, nouveau long métrage de Marion Hänsel réunit trois de ses acteurs préférés : Olivier Gourmet, Sergi Lopez et John Lynch (rôle principal dans The Quarry (La Faille).
« La direction de comédiens me passionne « , commente la réalisatrice. » Les tenir et en même temps les laisser libres. Les stimuler, leur faire comprendre vers où je tente d’aller. Les aimer surtout. L’idée d’être maître d’œuvre, un peu comme un chef d’orchestre et d’avoir face à moi trois hommes dans la force de l’âge, dominant parfaitement techniquement et émotionnellement leur art ne me fait pas peur. Au contraire, c’est extrêmement stimulant. Olivier, Sergi et John sont des Stradivarius. Ils sont capables de donner toutes les subtilités, les couleurs, les ambiguïtés, les émotions pour faire vivre magnifiquement à l’écran les rôles qu’ils interprètent. »
Cinéart devrait sortir le film en juin.
Alors que ses Chevaliers Blancs sont toujours à l’écran, Joachim Lafosse a déjà enchaîné cet été avec le tournage de L’économie du Couple qui met face à face Cédric Khan et Bérénice Béjo.
Ces deux-là ont vécu une belle histoire d’amour, mais ils sont sur le point de se séparer. Hélas, s’ils semblent assez d’accord sur le principe, ils le sont moins sur les dispositions financières qui doivent présider au divorce.
Coécrit avec Fanny Burdino, Thomas Van Zuylen et surtout Mazarine Pingeot à qui l’héroïne emprunte de nombreuses caractéristiques, cette confrontation ultra-réaliste, très typique de notre époque, a été essentiellement filmée en studio, à Bruxelles.
Versus est naturellement aux commandes de la production. Avec les films du Worso.
Vous la sentez d’ici l’odeur de Cannes?
Après 18 ans de détention, Nicolas Roulet, ex-militant révolutionnaire, sort enfin de prison. Il pense avoir rompu avec ce passé, cherche un travail, veut fonder une famille, devenir un homme ordinaire. Mais ce n’est pas simple : la Sûreté de l’État le surveille, peu convaincue qu’il a vraiment changé.
Est-ce d’ailleurs le cas? C’est inscrit dans ses gènes: Nicolas ne peut pas rester insensible face aux inégalités.
Alors certes, le monde à l’extérieur a évolué, mais les injustices persistent : comment Nicolas pourrait-il ne pas entendre les interrogations du groupe de jeunes révoltés qu’il rencontre…
Et puis il y a la belle Nadia, qui croise sa route et le bouleverse de fond en comble
Révolte violente qui a mal tourné, résistance à l’oppression globale, idéaux brisés, passé et présent qui s’entrechoquent; rédemption? Amour… Le pitch des Survivants est alléchant.
Pour son premier long métrage de fiction, Luc Jabon a réuni un fort joli casting: Fabrizio Rongione incarne Nicolas tandis que Nadia est campée par une Erika Sainte, décidément omniprésente depuis quelques mois. Personne ici ne s’en plaindra.
Aux côtés de ce couple très tendance, on retrouve d’autres excellents comédiens, surtout connus des spectateurs de théâtre: Christian Crahay, Kris Cuppens, Stéphanie Van Vijve ou Benoît Verhaert, mais aussi Sophie Maréchal, Thomas Mustin (deux comédiens de La Trêve), Laure Voglaire, Arthur Marbaix, Antoine Plaisant… Du solide !
Au moment de sa conception, Nous Quatre de Stéphane Hénocque n’était pas forcément destiné à sortir en salles. Tourné en deux semaines pour quatre mille euros, achevé pour 4000 euros supplémentaires grâce au crowfunding, il a finalement été présenté en Première mondiale le 8 septembre au Kinepolis Rocourt devant deux salles pleines à craquer… avec l’incroyable succès qu’on a déjà relaté dans ces pages (lire ici).
Drôle, émouvant, ambitieux malgré son manque de moyens et ses petites imperfections (qui peuvent être gommées en post prod), Nous Quatre est une formidable réussite, un film populaire comme on en tourne peu en Belgique: le genre de films qui vous fait rire aux larmes et vous fait pleurer dix minutes plus tard. Une rareté. Presque un cas d’école.
Comme un pareil film ne pouvait pas rester ignoré, des professionnels bien implantés dans le paysage audiovisuel belge sont entrés en contact avec le réalisateur et l’achèvement du film semble aujourd’hui en de très bonnes mains.
Heureusement, parce qu’un film aussi enthousiasmant ne peut forcément pas rester sur les étagères. Ce serait du gâchis pour tout le monde… et surtout pour le public qui n’aurait pas l’occasion de le voir.
Déjà un de nos coups de coeur de 2016?
Si le fiancé de votre meilleur amie était gay et avait lui-même un superbe amant, le lui diriez-vous à trois semaines de son mariage ? Si le mari de votre amie d’enfance la trompait, le lui révèleriez-vous ? Si votre sœur de cœur était trop accro à son père pour rencontrer un autre homme, couperiez-vous son cordon ? Si votre grande amie trompait son mari, la féliciteriez-vous ? Bref, pourquoi plus on aime, plus on ment ?
Tel est le point de départ efficace de Faut pas lui dire comédie romantique very chick et flick réalisée par Solange Cicurel avec un casting plein de peps composé de Jenifer, Tania Garbarski (déjà à l’affiche d’Einstein était un réfugié, court métrage de la réalisatrice produit par Entre Chien et Loup) , Stéphanie Crayencour, Arié Elmaleh, Camille Chamoux, Stéphane Debac, Charlie Dupont, Fabrizio Rongione, Laurent Capelluto, Clément Manuel, Fabio Zennoni ou encore Geert van Rampelberg.
Une jolie comédie pour les nanas qui va rendre les mecs un peu jaloux…
Jenny, jeune médecin généraliste, se sent coupable de ne pas avoir ouvert la porte de son cabinet à une jeune fille retrouvée morte peu de temps après. Apprenant par la police que l’identité de la jeune fille est inconnue, Jenny se met en quête de trouver son nom…
La Fille inconnue sera le prochain film de Jean-Pierre et Luc Dardenne. Son tournage s’est terminé fin décembre et comme le veut la tradition avec les frères, il s’est entièrement déroulé en région liégeoise.
Au cœur d’un casting très dardennien, essentiellement composé par les acteurs proches des réalisateurs, le rôle de Jenny sera interprété par Adèle Haenel, César 2015 de la meilleure actrice pour son rôle dans Les Combattants.
Le film est coproduit par la société des frères Dardenne en Belgique (Les Films du Fleuve) et la société de Denis Freyd en France (Archipel 35). Il sera vendu à l’international par Wild Bunch.
Avec peut-être à la clef un passage à Cannes dès 2016, soit un an plus tôt que prévu si on se fie au traditionnel cycle de trois ans instauré depuis Rosetta en 1999….
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