Stefan Liberski est de retour derrière la caméra avec De l’art ou du Machond?, comédie satirique dont le tournage a débuté la semaine dernière, avec en tête d’affiche Benoît Poelvoorde. Une rencontre qui risque de faire des étincelles!
L’histoire? Jean-Yves Machond, peintre conceptuel dont la carrière s’est vite interrompue suite à une série de déboires, décide de quitter Bruxelles et son métier de professeur pour s’installer en Normandie. Lieu d’incarnation, par excellence, de l’Impressionnisme, il se met en tête d’y trouver l’inspiration afin de délivrer au monde son oeuvre majeure qui lui vaudra enfin gloire et reconnaissance éternelle. Le problème c’est qu’il n’en a que la pensée de l’idée du concept…
Entre Bagnoule, peintre figuratif bon vivant, naïf et chaleureux qui le sortira de sa torpeur par sa bonhommie et la “charmante” Cécile Fouasse, galeriste et manipulatrice, qui viendra perturber sa concentration, sa rencontre avec les gens du cru s’avèrera décisive dans l’accomplissement de son projet. Le réel, c’est quand on se cogne…
On retrouve ici la griffe de l’auteur belge aux multiples casquettes, qui après Bunker Paradise, Baby Balloon, Tokyo Fiancée (adapté d’Amélie Nothomb) et En chantier, Monsieur Tanner (adapté de Jean-Paul Dubois), se lance cette fois dans une peinture acerbe du monde de l’art contemporain, et confie le rôle principal et avatar burlesque à Benoit Poelvoorde, auquel il avait d’ailleurs déjà confié un rôle de peintre dans En chantier.
Face au comédien belge, on retrouvera deux comédiens français aux univers singuliers, promesses d’une comédie enlevée portée par ses interprètes: Gustave Kervern incarne Bagnoule, le peintre bonhomme, tandis que Camille Cottin incarne Cécile Fouasse, femme fatale et joueuse. Egalement au casting, François Damiens, et Laurence Bibot, fidèle complice du réalisateur, héroïne de JAADTOLY.
On en reparle fin septembre!