La rentrée démarre sur les chapeaux de roue pour la RTBF, qui lance dès aujourd’hui sur Auvio sa toute nouvelle série évènement, Baraki, à découvrir en avant-première avant le début de la diffusion le 12 septembre prochain sur Tipik.
Mais c’est quoi, Baraki? Baraki, d’abord, c’est un état d’esprit, un sacerdoce, une fierté. Mais parfois aussi, baraki, c’est une insulte.
Baraki, c’est l’histoire de la famille Berthet, et même, de sa famille élargie. A Marsoux, petite bourgade moyennent riante de Wallonie, tout le monde connaît les Berthet. Ils sont l’un des piliers d’une petite communauté: celle des barakis. Un·e baraki, c’est un joyeux mélange en fait, les héritier·es de populations immigrées et discriminées, envoyées au charbon, avant que les mines ne soient fermées.
Mais c’est aussi une communauté définie par des marqueurs sociaux déclinés avec amusement dans le générique (oui, le tuning, oui, les barbecues, oui, les BMX, oui, le culturisme), une communauté à la flamboyante hauteur des clichés qui la déterminent (oui, les bières sont toujours à portée de main, oui, la décoloration blond platine est de mise, oui, le chômage est endémique et la débrouille érigée en art de vivre), une communauté observée avec tendresse par les créateurs de la série, qui à l’image de son héros, Didier Berthet, revendique leur appartenance: barakis, et fiers de l’être.
Alors, baraki or not baraki? Pour vous faire une idée, jeter donc un oeil à la bande-annonce…