Le Festival International du Film Francophone de Namur fête ses 30 ans ! Déjà !
Devenu aujourd’hui le rendez-vous incontournable du cinéma francophone, le FIFF accueille désormais des centaines de professionnels venus du monde entier autour d’ateliers, de colloques et de rencontres.
Parallèlement, grâce à son FIFF pass, Namur s’est rapproché de son public en lui offrant la possibilité de découvrir à un prix démocratique une cinématographie riche et variée une semaine durant.
Résultat: de très bonnes audiences pour un festival vraiment populaire
Chaque année, le Festival de Namur présente une centaine de films issus des quatre coins de l’espace francophone. Le monde de la Francophonie regroupe aujourd’hui 80 états ou gouvernements dont la France, le Québec, la Roumanie, le Maroc, la Tunisie, la Suisse, le Liban, le Cambodge, le Vietnam, le Laos, le Mali, le Congo, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, Haïti, la Belgique et bien d’autres encore (liste complète sur www.francophonie.org/-80-Etats-et-gouvernements-.html), soit plus de 900 millions d’hommes et de femmes ayant en partage la langue française et les valeurs universelles !
Cette 30e édition-anniversaire du FIFF se déroulera du 2 au 9 octobre prochain dans la ville de Namur.
Au fil des ans, le FIFF a découvert nombre de jeunes cinéastes et comédiens en leur offrant une place de choix dans sa programmation ou ses ateliers, une sélection qui s’est très souvent révélée un véritable tremplin. Nombreux sont aujourd’hui les films qui ont vu le jour grâce au FIFF, lieu de rencontre, d’échanges et de partage d’idées entre professionnels d’horizons variés.
C’est cette dynamique que le festival a souhaité mettre en avant pour son édition-anniversaire en accueillant en ouverture le premier long métrage du jeune cinéaste belge Antoine Cuypers, Préjudice qui réunit, dans les rôles principaux, Nathalie Baye, Arno Hintjens, Thomas Blanchard, Ariane Labed, Éric Caravaca, Cathy Min-Jung, Arthur Bols et Julien Baumgartner.
Le pitch? Alléchant !
Lors d’un repas de famille, Cédric, la trentaine, vivant toujours chez ses parents, apprend que sa sœur attend un enfant. Alors que tout le monde se réjouit de cette nouvelle, elle provoque chez lui un ressentiment qui va se transformer en fureur. Il tente alors d’établir, aux yeux des autres, le préjudice dont il se sent victime depuis toujours. Entre non-dits et paranoïa, révolte et faux-semblants, jusqu’où une famille peut-elle aller pour préserver son équilibre ?
Coproduction entre la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas, Préjudice est produit par le très prometteur Benoît Roland (Wrong Men) avec Bernard Michaux (Lucil Film) et Sander Verdonk (CTM Pictures), et bénéficie du soutien du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, du Filmfund Luxembourg et du Nederlands Film Fonds, en coproduction avec Proximus et Mollywood SA. Le réalisateur Antoine Cuypers a également coécrit le scénario avec Antoine Wauters tandis que la photo est signée Frédéric Noirhomme. Le film sera distribué en Belgique par Cinéart. Les ventes internationales sont assurées par Les Films du Losange.
Membre du Jury Cantillon (le jury des jeunes qui décerne le Bayard d’Or de la meilleure première œuvre) au FIFF en 2002, Antoine Cuypers est ensuite revenu encadrer ce même jury pendant deux éditions.
En 2012, il est de retour à Namur avec son court métrage A new Old Story qui remporte le Prix du meilleur court métrage de la compétition nationale (avant d’être nommé au Magritte du meilleur court métrage !). La même année, Antoine Cuypers participe au FIFF au suivi de l’atelier de scénarisation Grand Nord pour son projet de long métrage… Préjudice ! Un projet devenu réalité puisque Antoine Cuypers vient d’en terminer la réalisation.
C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme et de fierté que le FIFF présentera Préjudice en gala d’ouverture le vendredi 2 octobre en présence de l’équipe du film. Et cette fois, Antoine Cuypers passe de juré à candidat puisque son film entre en lice pour le Bayard d’or de la meilleure première œuvre… et pour le prix Cinevox, cela va sans dire !