Agenda des sorties : tous les films belges [18/11/2016 ]

Quels sont les films à l’affiche? Ceux qu’on annonce? 

Si vous voulez vous éclater au ciné ou planifier vos prochaines sorties en solo, en amoureux, entre amis ou en famille, voilà d’angoissantes questions existentielles qui doivent être résolues sans délai.

Pour vous aider, Cinevox propose des articles mis à jour très régulièrement.

Bienvenue dans un espace d’information qui n’existe nulle part ailleurs.

 

[Édition du 18/11/ 2016 ]

 

 

 

 

Jenny, jeune médecin généraliste, se sent coupable de ne pas avoir ouvert la porte de son cabinet à une jeune fille retrouvée morte peu de temps après. Apprenant par la police que l’identité de la jeune fille est inconnue, Jenny se met en quête de trouver son nom…

Nouveau long métrage de Jean-Pierre et Luc Dardenne, La Fille inconnue a été présenté en compétition officielle lors du 69e Festival de Cannes. Il a tout récemment été sélectionné au festival de Toronto et fera l’ouverture du FIFF à Namur le 30 septembre.

Au cœur d’un casting très dardennien, essentiellement composé par les acteurs proches des réalisateurs, le rôle principal est tenu par Adèle Haenel, César 2015 de la meilleure actrice pour son rôle dans Les Combattants.


Le film a fait l’ouverture du FIFF et est sorti la semaine suivante en salles. Nous lui avons consacré un article ICI.

 

 

Fort occupé par ses fonctions, le Premier Ministre belge doit rencontrer la Présidente des États-Unis ( jouée par la comédienne britannique Saskia Reeves). Un sommet sous haute tension puisqu’en fait le Premier qui vient d’être enlevé n’a été relâché qu’à la condition de… tuer son homologue américaine.

C’est la star flamande Koen De Bouw (Loft, de indringer, De zaak Alzheimer, Le verdict..) qui incarne Michel Devreese, Premier Ministre belge. Il donne la réplique à Tine Reymer, Charlotte Vandermeersch, Dirk Roofthooft ou encore Stijn Van Opstal.

Le réalisateur de ce thriller politique n’est pas franchement un inconnu puisqu’il s’agit d’Erik Van Looy, responsable du plus gros succès du cinéma flamand (Loft, donc) et d’un des films les plus marquants réalisés au nord du pays (De Zaak Alzheimer).

C’est dire qu’il connaît parfaitement le potentiel de son acteur principal et qu’on devrait hériter à l’automne d’un nouveau blockbuster incontournable qu’on espère aussi découvrir dans les salles wallonnes.

 

 

Offline, le tout premier long métrage de Peter Monsaert avait beaucoup surpris. Au point de remporter d’emblée deux Ensors du cinéma flamand : celui de meilleur acteur pour Wim Willaert, impeccable dans le rôle d’un ex-détenu décidé à reconquérir sa famille et celui du meilleur acteur dans un second rôle pour Mourade Zeguendi, premier comédien francophone récompensé à Ostende (depuis lors Babetida Sadjo a, elle aussi, été honorée pour sa prestation dans Wasteland) .

Pas étonnant dès lors que le réalisateur flamand ait souhaité continuer sa route avec le Magritte 2016 du meilleur acteur, Wim Willaert donc, pour Le Ciel flamand qui nous plonge dans le quotidien d’une famille à nouveau un peu borderline, vivant dans un lieu… inhabituel. Le Ciel flamand est en effet un bordel situé à la frontière entre la Belgique et la France. C’est là que travaille Monique, mais aussi sa fille Sylvie qui élève la petite Eline.

Trois générations de femmes donc et l’oncle Dirk (WW) qui s’occupe de la petite quand les femmes sont occupées.

 

 

 

À bord d’un petit rafiot, Homer et Joé, la cinquantaine, remontent un fleuve quelque part en Croatie

Jusqu’au décès, récent, de leur père, chacun ignorait tout de l’existence de l’autre.

Pourtant, ils sont demi-frères. S’ils sont ici, c’est pour essayer de comprendre qui était vraiment leur géniteur. Jo l’a connu, il a même vécu avec lui. Homer a, lui, été élevé par sa mère et ignore tout de cet homme qu’il a tendance à idéaliser.

En route, le duo va rencontrer Sean, un baroudeur irlandais qui a travaillé avec leur père. Travaillé?  Mais de quelle activité parle-t-on ici? La vérité se trouve-t-elle… en amont du fleuve?

Coproduction inédite entre la Belgique, les Pays-Bas et la Croatie, En amont du fleuve, nouveau long métrage de Marion Hänsel réunit trois de ses acteurs préférés : Olivier Gourmet, Sergi Lopez et John Lynch (rôle principal dans The Quarry (La Faille).

Le film a été présenté en avant-première au Festival international du film francophone de Namur début octobre et nous lui avons consacré un article ICI.

 

 

 

Après leur triptyque Khadak, Altiplano et La cinquième saison, Brosens & Woodworth nous reviennent avec King of the Belgians, l’histoire d’un monarque belge fictif, Nicolas III, qui est en visite officielle à Istanbul lorsque son pays se déchire brusquement. Il doit rentrer d’urgence mais une tempête solaire bloque le trafic aérien et les télécommunications. Avec l’aide d’un réalisateur anglais et d’un groupe de chanteuses bulgares, Sa Majesté et son entourage parviennent à quitter la Turquie et s’embarquent dans une odyssée incognito à travers les Balkans lors de laquelle le Roi va être confronté à la vraie vie et apprendre à mieux se connaître lui-même.

Les rôles principaux sont interprétés par Peter Van den Begin, Titus De Voogdt, Lucie Debay et Bruno Georis. L’image est signée Ton Peters, le montage David Verdurme et la musique Michel Schöpping. Bo Films a produit King of the Belgians en coproduction avec Entre Chien et Loup, les néerlandais de Topkapi Films et Art Fest en Bulgarie.

 

 

 

Pourquoi dire la vérité et risquer de blesser les gens qu’on aime alors que leur mentir est si facile ? Et puis, à bien y réfléchir, ne pas dire, ce n’est pas vraiment mentir …

Laura, Eve, Anouch et Yaël ont une seule et même devise : plus on aime, plus on ment !
Et comme ces quatre filles-là s’aiment vraiment beaucoup, quand les trois premières apprennent que le fiancé parfait de Yaël la trompe avec un homme, elles décident de sauver son mariage et votent à l’unanimité « Faut pas lui dire ! »

Ce n’est évidemment pas un mensonge mais un acte d’amour.

Yaël verra-t-elle les choses de la même façon ?

 

Tel est le point de départ efficace de Faut pas lui dire comédie romantique very chick et flick réalisée par Solange Cicurel avec un casting plein de peps composé de Jenifer Bartoli (Ze Jenifer, parfaite ici aussi), Tania Garbarski (déjà à l’affiche d’Einstein était un réfugié, court métrage de la réalisatrice produit par Entre Chien et Loup),  Camille Chamoux, Stéphanie Crayencour, Brigitte Fossey, Laurent Capelluto, Stéphane Debac, Arié Elmaleh, Fabrizio Rongione, Benjamin Bellecour, Charlie Dupont, Nicolas Guillot et Clément Manuel.

Une jolie comédie pour les nanas qui va rendre les mecs un peu jaloux…

Cinevox a vu une première version du film et réalisé les interviews des quatre actrices, de la réalisatrice et de la productrice pour une future capsule. Avec ces éléments, on se dit que peut-être, on tient là un des gros succès belge de l’année prochaine

D’autant que si on en juge par le nombre de lectures sur le site de notre premier article sur le site (voir ICI), l’attente est visiblement fort grande.

En France, c’est Sony qui distribuera le film le 4 janvier (premier mercredi après les vacances de Noël chez nos voisins)

 

©FilipVanRoe

 

Après Een ander zijn gelukUnspoken et Kid, Troch s’est attardée pour son quatrième long métrage sur le quotidien d’un groupe d’adolescents et les adultes qui les entourent.

Kevin a 17 ans et vient de sortir de prison. Sa tante accepte de l’accueillir chez elle pour lui offrir un nouveau départ. Il s’adapte rapidement à sa nouvelle maison et sort régulièrement avec son cousin Sammy, en dernière année de lycée. Il fréquente les copains de Sammy et se lie d’amitié avec l’un d’eux, John.

Lorsque Kevin découvre la situation intenable que John subit auprès de sa mère, il se sent obligé de l’aider. Un soir, le destin intervient et des questions de confiance, de trahison et de loyauté viennent chambouler les vies quotidiennes des adolescents.

Les rôles principaux sont interprétés par de jeunes nouveaux-venus dont Sebastian Van Dun, Mistral Guidotti, Loïc Batog et Lena Suijkerbuijk aux côtés d’acteurs tels que Karlijn Sileghem, Robbie Cleiren et Jeroen Perceval.

Troch a écrit le scénario de Home avec Nico Leunen, qui l’a également monté. L’image est signée Frank van den Eeden. Johnny Jewel, qui avait déjà travaillé sur la musique de Drive et Lost River, a composé la musique originale.

 

 

 

  En 2011, Bavo Defurne a été remarqué avec Noordzee Texas, un premier long métrage qui reçut deux prix au Festival international du film de Montréal avant d’être sélectionné à Palm Strings.

Son nouveau projet coproduit par la Belgique (Frakas pour les francophones) et le Luxembourg, s’appelle Souvenir. Il conte la rencontre entre une chanteuse oubliée, qui a autrefois participé à l’Eurovision et un jeune boxeur qui va la convaincre de tenter un come-back.

Au-delà du sujet de cette comédie dramatique qui promet d’être à la fois baroque et touchante, c’est le casting qui étonne. Les deux protagonistes principaux sont incarnés par Isabelle Huppert et Kévin Azaïs tandis que Johan Leysen, Jan Hammenecker et Benjamin Boutboul apportent la touche belge

Une vraie curiosité qu’on a découverte avec beaucoup de plaisir en clôture du Festival de Gand

 

 

Jan Verbeeck est le flic le plus populaire de Flandre. A Anvers il a démantelé de nombreux réseaux de trafiquants. Beaucoup considèrent qu’il a assaini la ville. A la surprise générale, il démissionne pourtant en pleine gloire de la brigade des stupéfiants et annonce qu’il s’engage dans un parti populiste et nationaliste dans sa ville.

Dode Hoek est le troisième long métrage de Nabil Ben Yadir. Le réalisateur des Barons et de La Marche chérit depuis longtemps ce polar noir avec un fond politique, ancré dans l’actualité, mais qui scrute surtout la destinée d’un homme que tout éloigne pourtant du réalisateur et de ses convictions progressistes.

Jan Verbeeck sera interprété par Peter Van den Begin, le président du parti par la légende flamande Jan Decleir, Driss par Soufiane Chilah (Black) qui a pris 14 kilos pour le rôle. Côté wallon, on retrouvera David Murgia dans un rôle-clef, Gael Maleux et Vincent Tavier, fameux producteur, scénariste reconnu et acteur sous-estimé.

 

 

Nathalie Teirlinck est diplômée du KASK, l’école des Beaux-arts et de cinéma située à Gand, où elle enseigne actuellement. Ses deux premiers courts métrages, Anémone (2006) et Juliette (2007), ont été sélectionnés dans de nombreux festivals européens et notamment au Festival de Gand. Son troisième court, Venus vs. Me (2010), a été programmé dans plus de 80 festivals et notamment à la Berlinale.

En plus de son travail au cinéma, la jeune réalisatrice conçoit des vidéoclips et travaille également pour le théâtre.

Dans Le Passé devant nous qui a été présenté en Clôture du dernier Festival du Film d’Ostende, elle dirige la comédienne québécoise Evelyne Brochu que l’on a notamment vue dans Café de Flore de Jean-Marc Vallée et Tom à la ferme de Xavier Dolan.

Produit essentiellement en Flandre, ce film a donc été tourné en français.

On y suit Alice, jeune femme réservée, qui mène une vie routinière de call girl de luxe, évitant tout contact social approfondi. Lorsqu’elle apprend la mort de son ancien copain, les murs qu’elle a érigés autour d’elle commencent à se lézarder. Elle se retrouve confrontée à son fils Robin, 6 ans, qu’elle a abandonné peu après la naissance. L’irruption de cet enfant menace son autonomie chèrement acquise et l’expose à des émotions profondément enfouies.

 

 

 

Zahira, dix-huit ans, fille pakistanaise aux yeux de jais, cherche à garder le bébé qu’elle a dans son ventre. Amir, son frère, son confident, lui promet de l’aider. Mais leurs parents ont d’autres projets pour la jeune fille.

Troisième long métrage du médiatique Stephan Streker, Noces a été présenté en Première mondiale, et en compétition, au prochain festival du film francophone d’Angoulême où il a remporté un double prix d’interprétation. Il a aussi été sélectionné au TIFF de Toronto, au FIFF où il a décroché le prix Cinevox et au Festival de Rome.

Nous lui avons consacré un article ICI.

 

 

 

 (photo de tournage – Kaos Films)
Une bibliothécaire canadienne qui habite le Grand Nord reçoit un jour une lettre de sa tante qui a 88 ans. C’est un appel au secours: la vieille dame va être placée dans une maison de retraite et ne veut pas y aller. Fiona, la Canadienne, saute alors dans le premier avion. Direction : Paris.

Mais rien ne se déroulera comme prévu: la tante n’est pas là, elle tombe dans la Seine, perd tout ce qu’elle a… Tout s’enchaîne, de mal en pis.
N’écoutant que son bon cœur opiniâtre, Fiona va néanmoins se mettre à la recherche de sa parente, épaulée par un SDF qui lui pourrit la vie.

Paris, pieds nus est donc l’histoire de trois personnes perdues à Paris comme le souligne assez explicitement le titre anglais du film: Lost in Paris. Mais définir ce film par son pitch est une approche à la fois classique… et forcément très incomplète.
Préciser qu’il est le quatrième long métrage d’Abel et Gordon, les clowns trublions, hilarants et poétiques, est une indication beaucoup plus intéressante, car de l’Iceberg, à la Fée en passant par Rumba, ces deux-là ont créé un univers qui ne ressemble à rien de connu dans le petit monde du 7e art.

Leur approche surréaliste, basée sur le travail des corps avant de s’appuyer sur les mots ou les rebondissements scénaristiques est formidablement originale… et terriblement rafraîchissante.

En France, le film sort à la fin de cette année. L’arrivée sur les écrans belges pourrait être synchrone.

 

 

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