Alda Greoli, Vice-Présidente du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et Ministre de la Culture, a approuvé la sélection de la deuxième session 2016 de la Commission de Sélection des Films.
Elle a ainsi accordé une promesse d’aide à l’écriture, au développement ou à la production à 14 projets de longs métrages de fiction, 9 courts métrages, 14 documentaires et 1 fiction télévisuelle d’animation, pour un montant total de 2.777.000 euros.
En fiction long métrage, 3 premiers films ont reçu une aide à la production dans des genres très différents.
Les frères Jérémie et Yannick Renier passent derrière la caméra pour raconter l’histoire de deux sœurs, l’une vivant dans l’ombre de l’autre et rêvant de prendre sa place.
C’est « Carnivores », leur premier film, produit par Les Films du Fleuve, la société de production des frères Dardenne.
Serge Mirzabekiantz prépare son premier long métrage « Le cœur noir des forêts » chez Hélicotronc. Le film raconte l’histoire de Nikolaï, 16 ans, qui vit dans un foyer depuis qu’il a été abandonné par ses parents. Camille, 15 ans, est enceinte de lui. Ensemble, ils décident de s’isoler dans les bois, refusant l’intervention des adultes.
Serge Mirzabekiants s’était fait remarquer par ses courts métrages précédents « La faveur des moineaux » et « One », également produits par Hélicotronc.
Enfin, avec « Dago Cassandra » de Marc Desmare, il s’agit d’un thriller fantastique : Dago Cassandra est un petit truand qui revient dans son royaume après 15 ans d’exil, investi d’une mission divine : tuer les 12 apôtres de Lucifer ! C’est Stempel Films qui reçoit une aide pour terminer le film.
Pour son deuxième long métrage, Sylvestre Sbille met en scène un épisode de la seconde guerre mondiale, au moment de la contre-offensive allemande dans les Ardennes belges en décembre 1944 en adaptant « Today we live », le best seller d’Emmanuelle Pirotte. Le film est produit par Panache Productions.
Parmi les réalisateurs confirmés, Gérad Corbiau revient à la fiction avec « La plage d’Ostende », une adaptation du roman éponyme de Jacqueline Harpmann, scénarisé par sa femme Andrée et produit par To do Today Production.
Emilienne aime Léopold depuis qu’elle est enfant. Toute sa vie durant, elle cherchera à l’aimer, lui et sa peinture. « La plage d’Ostende » est une histoire d’amour passionnée, dans une société peu encline à accepter les histoires peu ordinaires.
Parmi les projets soutenus à l’écriture ou au développement, on notera, entre autres, que Vania Leturcq reçoit une aide pour écrire son deuxième film, « Juliette », qui met en scène la rencontre entre Juliette et la jeune Ninon, victime d’un viol. Les deux femmes vont tenter, ensemble, de se libérer de fantômes douloureux.
Cookies reçoit une aide pour développer le premier projet de film de Grégory Lecocq, « Le signe indien » qui raconte les retrouvailles entre Marie, jeune sourde solitaire d’une trentaine d’années, et son fils Thomas qu’elle a abandonné à la naissance.
Dans le créneau documentaire, on pointera les projets de long métrage de plusieurs réalisateurs confirmés.
Dans « Au temps où les arabes dansaient », Jawad Rhalib donne la parole à des femmes artistes qui luttent contre l’intégrisme musulman. Pascal Colson et Thierry Michel ont suivi les enfants de 6ème primaire de la petite école communale de Cheratte pendant toute une année. « Les enfants du hasard » est produit par les Films de la Passerelle.
Bénédicte Liénard et Mary Jimenez retournent au Pérou pour suivre le parcours des adolescents pris dans les circuits de l’alcool et de la prostitution dans les zones aurifères. « Madre del oro » est produit par Clin d’œil Films. Thierry Knauff revient, après « Vita Brevis » avec un essai cinématographique autour de la violence faite aux femmes, produit par Les Films du sablier : « Marianson ».
La liste complète des films aidés lors de cette deuxième session 2016 de la Commission de Sélection des Films peut être consultée ici.