A l’affiche

En prélude à notre très long agenda des sorties qui vous présentera tous les films belges attendus d’ici Pâques, voici un petit récap des films encore à l’affiche dans un nombre de cinémas significatif, tout près ou moins près de chez vous.
Avec, pour chacun, un petit coup d’oeil au box-office.
La liste et les horaires des séances est à découvrir sur le site de notre partenaire Cinenews. 

 

 

 

Dieu existe. D’ailleurs, il vit à Bruxelles. Dans son appartement un peu pourri qui surplombe la ville, il se comporte de façon odieuse avec sa fille, Ea (on ne la connaissait pas celle-là). Avant de fuguer, la gamine pirate l’ordinateur de son divin paternel et balance par SMS la date de la mort de tous les humains. De quoi provoquer un électrochoc général.

Dieu se lance alors à sa recherche à travers la cité et découvre l’horreur de ce monde qu’il a créé, mais qu’il connaît si mal.

Depuis il tient l’affiche, Le tout nouveau Testament multiplie les records : chez nous, c’est déjà le plus grand succès belge francophone de ces quinze dernières années, le troisième de l’histoire

Pour couronner, le tout, le film engrange les récompenses en festivals, représentera la Belgique pour le titre du meilleur film en langue étrangère aux prochains Oscars et est en lice pour les European Films Awards.

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Bande-annonce ICI

 

 

 

Préjudice d’Antoine Cuypers s’inscrit dans la tradition désormais riche du film articulé autour d’un repas de famille :  Cédric, 32 ans, apprend que sa sœur attend un enfant. Alors que cette nouvelle suscite dans toute la famille un engouement sincère, elle résonne étrangement chez le jeune homme qui en conçoit même un curieux ressentiment.

Entre déni et paranoïa, révolte et faux-semblants, jusqu’où une famille est-elle capable d’aller pour préserver l’équilibre ? À partir de quand doit-elle réprimer la différence ?

Sacré sujet et casting très porteur puisqu’autour de l’Angevin Thomas Blanchard qui incarnera Cédric, la production a réuni Nathalie Baye, Arno, Éric Caravaca, Ariane Labed, Julien Baumgartner, Cathy Min Jung et Arthur Bols.

Le film a fait l’ouverture du FIFF namurois le 2 octobre avant de sortir le 7 octobre dans les salles soutenus par des critiques dithyrambiques. Depuis lors, il tient l’affiche vaille que vaille.

Note présentation du film est à lire ICI

 

 

Dans d’Ardennen, un cambriolage brutal tourne désespérément mal. Dave, l’un des deux voleurs, est contraint de laisser son frère Kenneth derrière lui. Quatre ans plus tard, Kenneth sort de prison et a beaucoup changé. Dave est à nouveau dans le droit chemin et tente d’aider son frère dès que possible, mais il observe avec tristesse l’incontrôlable Kenneth tenter de reconquérir son ex-petite amie Sylvie à tout prix.

Dans le premier long métrage de Robin Pront qui s’inscrit dans une veine fort prisée au nord du pays qui nous a donné des classiques comme Rundskop, La Mémoire du Tueur ou Dossier K. la nouvelle diva du cinéma flamand, Veerle Baetens, partage le haut de l’affiche avec Kevin Janssens et Jeroen Perceval.

Avec plus de 150.000 spectateurs réunis dans les salles, les producteurs et les distributeurs ont de quoi sourire.

 

 

Les meilleurs cinéastes flamands n’hésitent pas à  alterner projets personnels et films de commande destinés au très grand public.

C’est le cas de Stijn Coninx (voir ci-dessous), mais aussi de Jan Verheyen qui signe avec FC DE KAMPIOENEN 2: JUBILEE GENERAL la suite du plus gros succès de 2014 dans les salles belges.

Cette nouvelle adaptation pour le grand écran d’une série hyper populaire en Flandre n’est pas destinée au public francophone et n’est visible par lui qu’à Bruxelles. Mais le phénomène méritait d’être signalé car le film a dynamité le box-office avec plus de 600.000 tickets vendus en Flandre et à Bruxelles.

 


Alors qu’il nous avait enchantés avec Marina et qu’on pensait qu’il préparait un film sur les tueurs du Brabant, Stijn Coninx nous surprend en revenant sur les écrans avec un long métrage pour les jeunes, consacré à… St Nicolas. Il s’agit d’une adaptation pour le cinéma de la série Dag Sinterklaas, consacrée au fameux Saint, très populaire en Belgique et aux Pays-Bas. Mais aussi en Espagne.

Dans Ay Ramon, on assiste à la disparition du cheval de Saint Nicolas sur la route entre l’Espagne et la Belgique. Aidé par son fidèle acolyte le Père Fouettard, le grand barbu va tout mettre en œuvre pour le retrouver.

Comme dans la série, Saint  Nicolas est interprété par Jan Decleir, connu pour des prestations plus noires dans des films comme La Mémoire du tueur ou Loft. Rappelons qu’Il est aussi l’acteur phare de Daens le plus grand succès de Stijn Coninx. Frans Vander Aa conserve son rôle de Zwarte Piet (Père Fouettard)

À leurs côtés, on retrouve notamment Matteo Simoni et Evelien Bosmans, révélés par Stijn dans Marina. Le scénario est signé par Hugo Matthysen qui est à l’origine de la série originale.

Ce week-end, le fil ma dépassé le cap des 100.000 entrées

 

 


Black 
est le deuxième long métrage des deux cinéastes qui nous ont donné Image, Adil  El Arbi et Bilall Fallah.

Comme vous le savez maintenant, il se déroule à nouveau à Bruxelles et décrit avec un réalisme cru un drame classique autour d’un amour impossible entre une jeune black et un Beur, tous deux membres de gangs antagonistes.

Malgré les heurts et malheurs qui ont entouré sa sortie (séances annulées, attentats parisiens, niveau d’alerte 4), Black a déjà dépassé lui aussi le cap des 100.000 entrées. Distingué à Toronto, il vient aussi de l’être à Talinn par la grâce de son actrice principale, preuve que le sujet et son traitement sont universels.

Notre présentation est à lire ICI

 

 

Wat Mannen Willen est l’adaptation flamande du blockbuster allemand, Mannerherzen sorti en 2009 et qui a attiré plus de 2 millions de spectateurs amusés outre Rhin.
Porté par ce succès, le film a déjà été adapté aux Pays-Bas sous le titre de Mannenharten qui n’a néanmoins rien à voir avec les films de Marc Esposito (Le Coeur des hommes 1, 2 , 3, 4 ,5 ,6, etc).

Dans la lignée des très chouettes Zot van A ou Brasserie Romantiek, il s’agit d’une comédie romantique chorale avec une petite particularité sympathique : comme le titre le laisse supposer, Wat mannen willen parle essentiellement des petits soucis masculins.

Avec un casting assez épatant : Filip Peeters, qui signe ici son premier long métrage en tant que réalisateur, a notamment réuni Tom Audenaert (Les Rayures du Zèbre, Hasta la Vista), Gene Bervoets (Borgman) ou Evelien Bosmans (Marina).

Après une semaine d’exploitation, avant-premières comprises, Wat mannen willen a déjà capté l’attention de 40.000 spectateurs. C’est fort bien..

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