lors qu’il a déjà terminé la postproduction de l’Insoumise, Jawad Rhalib nous proposera le 7 octobre l’explosif 7 rue de la folie.
Le sujet du film est touchy : trois sœurs marocaines vivent à la campagne dans une ferme déglinguée. L’aînée y a accueilli sa petite amie. Ces deux-là, pour autant que le mot ait un sens ici, sont les plus « normales » du quatuor. « Normales », étant pris ici dans le sens étymologique de la norme généralement acceptée.
Les deux plus jeunes sont, comment dire, plus… originales. Voire carrément schtarbées. Borderline comme on dit assez justement en anglais.
On s’apercevra progressivement qu’elles ont pas mal d’excuses. Même si le réalisateur, adepte de l’electro-choc, ne cherche jamais à moraliser son propos.
Le traitement est à l’avenant: très remuant, toujours surprenant. Pas mal pour un OVNI sans le sou. Présenté au FIFF l’an dernier, ce (tout) petit budget qui divise (et c’est tant mieux) nous a vraiment captivés.