Yoann Blanc, acteur franco-suisse, diplômé de l’INSAS et installé à Bruxelles depuis près de 20 ans, s’est révélé cette année aux yeux du grand public en incarnant le premier rôle du deuxième long métrage de Géraldine Doignon, Un homme à la mer, et surtout, l’inspecteur Yoann Peters dans la série phénomène La Trêve. Nous l’avons rencontré 5 minutes, à l’occasion du dernier Festival du Cinéma Méditerranéen de Bruxelles, où il officiait en tant jury.
(Photo: Floran Hachez)
La Trêve représente une énorme exposition, qu’est-ce que ça a changé pour vous?
Cela a représenté une visibilité soudaine et assez conséquente. Heureusement, le premier rôle dans Un homme à la mer que j’avais tourné avant La Trêve, mon premier premier rôle dans un long métrage, a contribué me donner plus d’assurance quand j’ai dû affronter le fait d’incarner un premier rôle dans une série grand public.
Quels ont été les retours du public?
Pour La Trêve, j’ai reçu beaucoup de témoignages les gens. Soudain, on est reconnu dans la rue, c’est forcément bizarre. C’est aussi un bel accélérateur professionnellement, qui permet d’être plus rapidement identifié par les réalisateurs.
Vous faites beaucoup de théâtre en parallèle du cinéma et de la télévision?
J’ai joué au Théâtre National de La Colline à Paris cette année, Les Gens d’Oz, une pièce d’une auteure bulgare, Yana Borissova, mise en scène par Galin Stoev. J’espère pouvoir continuer à faire du théâtre tout en tournant pour la télé et le cinéma. Non seulement j’adore faire du théâtre, mais surtout, ça me stabilise.
Quels sont vos projets?
J’ai tourné dans deux nouveaux longs cette année, Fortuna de Germinal Roaux, un jeune réalisateur suisse, et Une part d’ombre, le premier long métrage du réalisateur belge Samuel Tilman (Le Dernier Gaulois). Et puis ce qui va occuper une grande partir de mon année 2017, c’est le tournage de la deuxième saison de La Trêve pendant 4 mois au milieu du printemps.
Un scoop sur cette deuxième saison?
Ah non, c’est secret défense! On s’est tous mis d’accord: le seule chose que l’on puisse dire, c’est que ça se passe 4 ans plus tard, à 30km d’Heiderfeld, et que Peeters est de retour…